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Alors que les ETI sont convaincues par la transformation digitale, seule une entreprise sur cinq a débuté sa transformation et la grande majorité revendique un accompagnement renforcé.


Rédigé par Communiqué de GFI le 6 Février 2020

Le 1er Baromètre Gfi-Opinionway-BFM Business sur l’Industrie 4.0.



Alors qu’une nouvelle ère se dessine avec l’avènement de l’Industrie 4.0, Gfi met en place son logiciel de maturité des ETI industrielles sur l’Industrie 4.0 en partenariat avec Opinionway et BFM Business. Ces entreprises sont les premières concernées par la transformation digitale de leur activité. Si cette évolution est positivement perçue par les dirigeants de l’industrie manufacturière, seule une entreprise sur cinq a débuté sa transformation.

L’industrie 4.0 désigne une nouvelle génération d’usines connectées, robotisées et intelligentes, animées par l’émergence de nouvelles technologies. Avec la révolution numérique, les frontières entre le monde physique et digital s’amenuisent pour donner vie à une usine interconnectée, dans laquelle les collaborateurs, les machines et les produits interagissent. Cette révolution se caractérise par l’introduction d’une flexibilité accrue pour les chaînes de production, permettant d’aboutir à une notion de « smart product », c’est-à-dire de produits configurables en évolution perpétuelle.

Le premier Baromètre des ETI Industrielles : les chiffres clés

Le 1er Baromètre de l’Industrie 4.0, réalisé auprès d’un échantillon de 200 dirigeants d’entreprises industrielles de 100 salariés et plus, met ainsi en lumière plusieurs enseignements :

L’industrie 4.0 est vue positivement par l’Industrie française (57%) et comme une bonne opportunité pour sa propre industrie (56%).

Parmi les entreprises de l’Industrie manufacturière (100 salariés et plus), moins de 1 sur 5 a lancé sa transformation vers l’industrie 4.0.

La majorité des dirigeants estime qu’il faut entre 3 et 5 ans pour passer toute ou une partie de son organisation en mode Industrie 4.0. Si le départ est jugé timide, il véhicule un impact largement positif pour 86% des entreprises qui estiment que la transformation est une réussite. L’industrie 4.0 est donc plébiscitée par les dirigeants du secteur, il y a un engouement certain qui ne demande qu’à être accéléré.

Le rôle des ESN dans l’accompagnement de la transformation digitale

Les entreprises impliquées dans l’Industrie 4.0 se mettent en ordre de bataille et s’entourent de partenaires. Leur stratégie s’engage sur plusieurs axes et place en premier les liens avec la chaîne de valeur, à savoir les fournisseurs et les clients.

Comme le précise Vincent Rouaix, Président-Directeur Général du Groupe Gfi, « l’Industrie 4.0 constitue l’opportunité pour la France d’intégrer la technologie dans un secteur industriel à nouveau pourvoyeur d’emplois et facteur de compétitivité pour l’économie française. Il est capital que les entreprises soient accompagnées dans cette transformation digitale pour exploiter pleinement cette opportunité, servant l’intérêt du plus grand nombre ».

Ce baromètre, qui témoigne de cette nécessité, met en avant la dimension environnementale de l’industrie 4.0. C’est un autre axe majeur de la transformation, en lien étroit avec la RSE ; l’Industrie 4.0 devient ainsi un levier environnemental pour l’entreprise : 65% des sondés déclarent que la transformation est élaborée en lien avec leur politique RSE.

Au-delà des clients et des prestataires, les ESN épaulent une majorité d‘entreprises en transformation 4.0. En effet, selon le panel de patrons d’industrie interrogés, 2 industriels sur 3 sont accompagnés par des ESN dans leur transition vers le 4.0.L’accompagnement dans cette transformation n’est pas le même en fonction des différents stades de maturité des entreprises industrielles.

« Cette étude, en partenariat avec Gfi et BFM Business, a permis de dresser un état des lieux de l’engagement des ETI industrielles françaises dans le processus de transformation vers l’Industrie 4.0. Les résultats montrent que la vision des dirigeants est positive sur cette nécessaire transformation mais que les actions sont encore timides pour y parvenir », conclut Hugues Cazenave, Président fondateur d’Opinionway.

Méthodologie

Étude réalisée auprès d’un échantillon de 200 dirigeants d’entreprises industrielles de 100 salariés et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de taille salariale. Les résultats ont été pondérés par ces mêmes critères. L’échantillon a été interrogé par téléphone entre le 16 septembre et le 2 octobre 2019.




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