Philippe NIEUWBOURG
Le patron d'une SSII, spécialiste du décisionnel, et fidèle lecteur depuis une décennie de Decideo, partageait avec moi son enthousiasme il y a quelques années, sur la pérennité de notre secteur. "On a toujours besoin du décisionnel, en phase de croissance pour saisir des opportunités, en phase de crise pour serrer les bons boulons", me disait-il en substance. A l'époque, la seule "crise" était l'éclatement de la bulle Internet... une rigolade, avec le recul, face à la crise actuelle qui touche tous les secteurs de l'économie financière et réelle. Alors qu'en est-il maintenant que nous lui faisons face. Comme nos anciens appelaient "une bonne guerre" pour relancer l'économie, faut-il aujourd'hui une "bonne crise" pour relancer la machine, et le décisionnel saura-t-il en tirer son épingle du jeu ?
Sur le papier, la démonstration semble imparable. En effet, maintenant qu'il faut réduire les coûts, licencier, fermer des usines, mettre en chômage technique, suspendre certains investissements... il faut bien décider des meilleures mesures à prendre. Et pour cela, les outils décisionnels devraient être fortement sollicités. Mais solliciter ne signifie pas investir. Si l'usage de ces outils est évident pour prendre ces décisions difficiles, il n'est peut-être pas dans les priorités des entreprises d'investir dans de nouvelles solutions. Le phénomène "back to Excel" peut sembler du meilleur rapport qualité/prix. Les entreprises ont déjà pour la plupart investi ces dernières années dans des solutions de reporting, d'analyse, de manipulation des données. Les besoins nés de la crise actuelle vont être la première montée au front concrète de ces investissements précédents.
Ceux qui tireront le meilleur profit de leurs solutions sont-ils ceux qui ont choisi des solutions dites "prédictives" ? Là encore sur le papier, les solutions d'analyse prédictive permettent d'avoir un temps d'avance sur ses concurrents et de ne pas se contenter d'une vision "rétroviseur", d'analyser le passé comme savent le faire si bien les outils traditionnels d'aide à la décision, mais d'avoir un vision "projecteur", pour éclairer ce qui va se passer dans le futur... sur le papier. Qu'en est-il d'une situation exceptionnelle comme la crise que nous traversons ? Les systèmes prédictifs sont-ils capables d'intégrer et de modéliser des événements imprévisibles et brutaux comme ceux dans lesquels nous nous sommes précipités ? Les clients de ces solutions vont-ils prendre de meilleures décisions, et les prendre plus rapidement ? Ou céderont-ils aux rêves des prédictions et se fourvoieront-ils dans des modèles incapables de prévoir la période que nous vivons ?
Mais si vos solutions décisionnelles ne sont pas à jour du tout, pas suffisamment complètes, pas connectées à l'ensemble de vos données... vous risquez vraiment de prendre de mauvaises décisions, ou de prendre de bonnes décisions... beaucoup moins vite que vos concurrents, ce qui revient au même. Rien n'est pire que de naviguer dans le brouillard lorsque les conditions sont difficiles. Si vous constatez aujourd'hui que votre système décisionnel n'est pas à son meilleur niveau, vous n'avez pas le choix, il faut immédiatement prendre les mesures adaptées et peut-être choisir des solutions simples et rapides à mettre en oeuvre, dont le temps de formation est réduit, ou qui proposent une solution hébergée pour gagner en flexibilité.
Un peu comme les financiers nous expliquent qu'il faut vendre au son du clairon et acheter au son du canon, c'est sans doute bien aujourd'hui que vos investissements décisionnels seront les plus utiles.
Qu'en pensez-vous ? Arriverez-vous à convaincre votre direction d'investir en cette période difficile ?
Au même titre que les impôts et les croque-morts, le décisionnel fait-il partie des dépenses non négociables et inaliénables ?
Sur le papier, la démonstration semble imparable. En effet, maintenant qu'il faut réduire les coûts, licencier, fermer des usines, mettre en chômage technique, suspendre certains investissements... il faut bien décider des meilleures mesures à prendre. Et pour cela, les outils décisionnels devraient être fortement sollicités. Mais solliciter ne signifie pas investir. Si l'usage de ces outils est évident pour prendre ces décisions difficiles, il n'est peut-être pas dans les priorités des entreprises d'investir dans de nouvelles solutions. Le phénomène "back to Excel" peut sembler du meilleur rapport qualité/prix. Les entreprises ont déjà pour la plupart investi ces dernières années dans des solutions de reporting, d'analyse, de manipulation des données. Les besoins nés de la crise actuelle vont être la première montée au front concrète de ces investissements précédents.
Ceux qui tireront le meilleur profit de leurs solutions sont-ils ceux qui ont choisi des solutions dites "prédictives" ? Là encore sur le papier, les solutions d'analyse prédictive permettent d'avoir un temps d'avance sur ses concurrents et de ne pas se contenter d'une vision "rétroviseur", d'analyser le passé comme savent le faire si bien les outils traditionnels d'aide à la décision, mais d'avoir un vision "projecteur", pour éclairer ce qui va se passer dans le futur... sur le papier. Qu'en est-il d'une situation exceptionnelle comme la crise que nous traversons ? Les systèmes prédictifs sont-ils capables d'intégrer et de modéliser des événements imprévisibles et brutaux comme ceux dans lesquels nous nous sommes précipités ? Les clients de ces solutions vont-ils prendre de meilleures décisions, et les prendre plus rapidement ? Ou céderont-ils aux rêves des prédictions et se fourvoieront-ils dans des modèles incapables de prévoir la période que nous vivons ?
Mais si vos solutions décisionnelles ne sont pas à jour du tout, pas suffisamment complètes, pas connectées à l'ensemble de vos données... vous risquez vraiment de prendre de mauvaises décisions, ou de prendre de bonnes décisions... beaucoup moins vite que vos concurrents, ce qui revient au même. Rien n'est pire que de naviguer dans le brouillard lorsque les conditions sont difficiles. Si vous constatez aujourd'hui que votre système décisionnel n'est pas à son meilleur niveau, vous n'avez pas le choix, il faut immédiatement prendre les mesures adaptées et peut-être choisir des solutions simples et rapides à mettre en oeuvre, dont le temps de formation est réduit, ou qui proposent une solution hébergée pour gagner en flexibilité.
Un peu comme les financiers nous expliquent qu'il faut vendre au son du clairon et acheter au son du canon, c'est sans doute bien aujourd'hui que vos investissements décisionnels seront les plus utiles.
Qu'en pensez-vous ? Arriverez-vous à convaincre votre direction d'investir en cette période difficile ?
Au même titre que les impôts et les croque-morts, le décisionnel fait-il partie des dépenses non négociables et inaliénables ?