Ludovic FAVARETTE : Nous venons de terminer notre roadmap à l’horizon 2014. Il existe 3 grandes familles d’évènements que nous essayons de traiter et d’améliorer sur ces 3 ou 4 ans. Tout d’abord, la maîtrise et le partage de l’information. Ayant désormais une somme colossale d’informations, il sera important de pouvoir donner plus de visibilité sur les règles de gestion à l’ensemble de nos utilisateurs. Ces règles de gestion sont uniques, mais nous n’avons pas encore assez communiqué sur le sujet ni assez formé nos utilisateurs. Une grande partie développement de la visibilité sur ces règles de gestion est à réaliser à laquelle s’ajoute le développement d’une approche collaborative avec la fusion de deux outils déjà en notre possession : un dictionnaire des métadonnées assez techniques et un wiki, une base de connaissance, approche fonctionnelle des données. Nous mettons actuellement en œuvre un projet sous Sharepoint, ayant pour but de fusionner cette approche : à la fois analyse et vision des règles de gestion, accès aux structures de données, mais également, approche par une roadmap processus où l’utilisateur entre par le processus qu’il connaît bien. Voici, par exemple, l’approche crédit-vente du crédit immobilier, dans laquelle il est expliqué où se trouvent les principaux objets, les principaux indicateurs qui touchent à la vente de crédits immobiliers pour permettre à l’utilisateur de rebondir in fine sur les règles de gestion arrêtées au niveau groupe.
Au niveau des outils et usages, on a aujourd’hui un « trou dans la raquette » concernant les outils d’analyse (SAS). On fournit des outils d’analyse statistique (SAS). Par contre, les utilisateurs métiers, en banque, qui ont des besoins d’analyse, se trouvent aujourd’hui confrontés à la problématique suivante : soit ils utilisent le requêteur SQL et remettent en forme en Excel/Access, ce qui ne nous satisfait pas complètement, soit ils utilisent COGNOS. La problématique de COGNOS, comme de Business Objects, COGNOS, ou MicroStrategy, est qu’ils passent par une couche sémantique qui, par nature, est optimisée, dans notre contexte, pour des rapports en production.
Pour croiser des données qui proviennent de la rentabilité, de l’analyse du contentieux et de segment de clientèle, il y a lieu de redévelopper une couche sémantique dédiée, ce qui n’est pas possible pour de l’analyse ad-hoc. Les utilisateurs passent dès lors par du requêtage SQL. Nous sommes aujourd’hui en train d’analyser et de travailler avec 3 éditeurs QlikView, COGNOS pour la version 10 - qui nous apporte quelques nouveautés sur ce sujet - et avec Microsoft, pour toute la suite Microsoft BI afin d’équiper au mieux nos utilisateurs pour de l’analyse ad-hoc. Le dernier niveau que nous souhaitons optimiser est la partie rationalisation du SID, la ré-urbanisation de notre système.
L’informationnel existe depuis 2001. Les couches se sont succédées, les projets aussi, avec peut-être un oubli, pendant quelques années, des logiques d’urbanisation, qui pèsent aujourd’hui assez lourd sur la connaissance et l’accès à l’information le plus simple possible, notamment sur la couche vue métiers. Nous essayons de recentrer l’approche i-BP sur quelques objets, de façon à simplifier, pour nos utilisateurs finaux, la maîtrise complète de notre système d’information décisionnel.
Rémy VAZILLE : Côté BPCE, l’idée est d’organiser l’accès aux données. Il s’agit d’appliquer, côté Caisse d'Épargne, ce que nous avons réalisé côté Banque Populaire. Le projet est lancé. Depuis juin dernier, la plateforme GCE TEC (Groupe Caisse d’Epagne Technologies) regroupe l’ensemble des 17 Caisses d’Épargne et nous permet d’accéder directement à leur système d’information. Ce projet 2011 est lancé.
Nous menons également une vraie réflexion sur les filiales avec, naturellement, des réponses adaptées. On ne peut évidemment pas traiter la problématique Natixis et celle du Crédit Foncier ou de l’international de la même façon. Mais des réflexions sont en cours, en particulier autour de l’international, d’un même entrepôt, en particulier, pour les besoins de pilotage groupe et de pilotage local. Voici les principaux sujets pour 2011.
Nous avons, en 2010, lancé divers projets autour du refinancement de groupe. Toute banque aujourd’hui sur la place est en impasse, prête plus qu’elle ne collecte. Elle va donc chercher de l’argent sur le marché. Nous avons mis en œuvre un système d’information et de refinancement consolidant l’ensemble des créances et des titres du groupe, avec les critères de mobilisation sur les différents dispositifs, en appliquant ensuite les mêmes moteurs pour l’ensemble des entités et surtout le niveau de pilotage permettant de d’appréhender la liquidité ainsi que notre capacité à faire face à un reste de liquidités. Il s’agit à la fois de BI et à la fois pas de BI, dans la mesure où nous sommes sur une chaîne très opérationnelle, mais montée, malgré tout, sur la plateforme Teradata d’i-BP. L’ensemble de nos créances est consolidé dessus, ce qui nous permet de mettre la couche de pilotage appropriée. Il s’agit d’un dispositif extrêmement sensible dans un cadre bancaire naturel. Le premier lot de ce projet se termine cette année et sera complètement abouti l’année prochaine.
Très bleu dans la présentation, du violet se met ensuite en œuvre : en particulier l’extension des tableaux de bord des agences avec l’intégration des Caisses d'Épargne et des différentes filiales. Une première version de ces tableaux de bord transverses est à l’étude, autour des pôles banque, commercial et assurances pilotés par Olivier KLEIN avec une livraison, en fin d’année, de ce premier niveau de reporting.
Au niveau des outils et usages, on a aujourd’hui un « trou dans la raquette » concernant les outils d’analyse (SAS). On fournit des outils d’analyse statistique (SAS). Par contre, les utilisateurs métiers, en banque, qui ont des besoins d’analyse, se trouvent aujourd’hui confrontés à la problématique suivante : soit ils utilisent le requêteur SQL et remettent en forme en Excel/Access, ce qui ne nous satisfait pas complètement, soit ils utilisent COGNOS. La problématique de COGNOS, comme de Business Objects, COGNOS, ou MicroStrategy, est qu’ils passent par une couche sémantique qui, par nature, est optimisée, dans notre contexte, pour des rapports en production.
Pour croiser des données qui proviennent de la rentabilité, de l’analyse du contentieux et de segment de clientèle, il y a lieu de redévelopper une couche sémantique dédiée, ce qui n’est pas possible pour de l’analyse ad-hoc. Les utilisateurs passent dès lors par du requêtage SQL. Nous sommes aujourd’hui en train d’analyser et de travailler avec 3 éditeurs QlikView, COGNOS pour la version 10 - qui nous apporte quelques nouveautés sur ce sujet - et avec Microsoft, pour toute la suite Microsoft BI afin d’équiper au mieux nos utilisateurs pour de l’analyse ad-hoc. Le dernier niveau que nous souhaitons optimiser est la partie rationalisation du SID, la ré-urbanisation de notre système.
L’informationnel existe depuis 2001. Les couches se sont succédées, les projets aussi, avec peut-être un oubli, pendant quelques années, des logiques d’urbanisation, qui pèsent aujourd’hui assez lourd sur la connaissance et l’accès à l’information le plus simple possible, notamment sur la couche vue métiers. Nous essayons de recentrer l’approche i-BP sur quelques objets, de façon à simplifier, pour nos utilisateurs finaux, la maîtrise complète de notre système d’information décisionnel.
Rémy VAZILLE : Côté BPCE, l’idée est d’organiser l’accès aux données. Il s’agit d’appliquer, côté Caisse d'Épargne, ce que nous avons réalisé côté Banque Populaire. Le projet est lancé. Depuis juin dernier, la plateforme GCE TEC (Groupe Caisse d’Epagne Technologies) regroupe l’ensemble des 17 Caisses d’Épargne et nous permet d’accéder directement à leur système d’information. Ce projet 2011 est lancé.
Nous menons également une vraie réflexion sur les filiales avec, naturellement, des réponses adaptées. On ne peut évidemment pas traiter la problématique Natixis et celle du Crédit Foncier ou de l’international de la même façon. Mais des réflexions sont en cours, en particulier autour de l’international, d’un même entrepôt, en particulier, pour les besoins de pilotage groupe et de pilotage local. Voici les principaux sujets pour 2011.
Nous avons, en 2010, lancé divers projets autour du refinancement de groupe. Toute banque aujourd’hui sur la place est en impasse, prête plus qu’elle ne collecte. Elle va donc chercher de l’argent sur le marché. Nous avons mis en œuvre un système d’information et de refinancement consolidant l’ensemble des créances et des titres du groupe, avec les critères de mobilisation sur les différents dispositifs, en appliquant ensuite les mêmes moteurs pour l’ensemble des entités et surtout le niveau de pilotage permettant de d’appréhender la liquidité ainsi que notre capacité à faire face à un reste de liquidités. Il s’agit à la fois de BI et à la fois pas de BI, dans la mesure où nous sommes sur une chaîne très opérationnelle, mais montée, malgré tout, sur la plateforme Teradata d’i-BP. L’ensemble de nos créances est consolidé dessus, ce qui nous permet de mettre la couche de pilotage appropriée. Il s’agit d’un dispositif extrêmement sensible dans un cadre bancaire naturel. Le premier lot de ce projet se termine cette année et sera complètement abouti l’année prochaine.
Très bleu dans la présentation, du violet se met ensuite en œuvre : en particulier l’extension des tableaux de bord des agences avec l’intégration des Caisses d'Épargne et des différentes filiales. Une première version de ces tableaux de bord transverses est à l’étude, autour des pôles banque, commercial et assurances pilotés par Olivier KLEIN avec une livraison, en fin d’année, de ce premier niveau de reporting.
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