IBM vient donc d'annoncer avoir lancé une offre de rachat sur Cognos pour un montant global d'environ 5 milliards de dollars, à 58 dollars par action. Inutile de disserter longuement sur cette acquisition qui semble d'une part logique, d'autre part onéreuse mais en ligne avec la valorisation de Business Objects. Une acquisition dont tout le monde reconnaissait qu'elle était indispensable pour IBM qui semblait bien absent de ce marché du décisionnel.
C'est d'ailleurs le seul point sur lequel il sera intéressant de se pencher : IBM criait haut et fort il y a quelques semaines, même après l'annonce du rachat de Business Objects, encore souhaiter rester un simple éditeur de plate-forme et ne pas franchir le Rubicon du décisionnel et de l'applicatif. Une promesse malmenée par l'acquisition de Cognos dont l'évolution vers le Business Performance Management n'a pas du échapper à son acquéreur. D'ailleurs, si IBM n'hésite plus à renier son intérêt pour les solutions applicatives, cela pourrait être interprété comme un intérêt potentiel pour le marché de l'ERP. Après, il faudra quand même que IBM explique à ses « partenaires » devenus concurrents pourquoi leurs investissements récents sont à passer en pertes et profits et comment IBM a pu faire ainsi volte-face en quelques semaines.
Concernant le décisionnel, la question est bien entendu « who's next ? »... les paris sont ouverts... Avançons un « Microstrategy - Oracle » et un « Information Builders - Infor » Qu'en pensez-vous ?
C'est d'ailleurs le seul point sur lequel il sera intéressant de se pencher : IBM criait haut et fort il y a quelques semaines, même après l'annonce du rachat de Business Objects, encore souhaiter rester un simple éditeur de plate-forme et ne pas franchir le Rubicon du décisionnel et de l'applicatif. Une promesse malmenée par l'acquisition de Cognos dont l'évolution vers le Business Performance Management n'a pas du échapper à son acquéreur. D'ailleurs, si IBM n'hésite plus à renier son intérêt pour les solutions applicatives, cela pourrait être interprété comme un intérêt potentiel pour le marché de l'ERP. Après, il faudra quand même que IBM explique à ses « partenaires » devenus concurrents pourquoi leurs investissements récents sont à passer en pertes et profits et comment IBM a pu faire ainsi volte-face en quelques semaines.
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