Une troisième édition qui s’achève et toujours autant de succès pour SophiaConf. Témoins de ce succès avéré, les 670 personnes qui se sont déplacées aux 4 conférences successives et surtout, leur assiduité jusqu’à la dernière minute. « Certaines personnes sont même venues assister 3 jours d’affilée aux 4 conférences différentes ! » s’exclame Pascal Flamand, animateur de la commission Open Source et organisateur de SophiaConf. La qualité des intervenants et des sujets traités n’y ont certainement pas été étrangers.
A la une cette année : les data, « Big » et « Open »
Surfant sur les tendances actuelles, SophiaConf s’est intéressée au phénomène des data et a choisi de traiter deux aspects différents. La conférence du 3 juillet intitulée « Big data, NoSQL, Big search » avait pour mission d’apporter un éclairage sur les enjeux et outils de gestion et de recherche de data massives, dans un environnement Internet de plus en plus saturé en données. Quelques unes des grandes entités et start-ups de la technopôle (SAP Labs France, Orange, France Labs, Gridpocket et Eurecom) ont partagé leur meilleurs pratiques et expliqué les solutions retenues pour répondre à cette nouvelle problématique.
Le 4 juillet, deux conférences complémentaires orientées « producteurs de données ouvertes », puis « transformateurs » ont abordé le sujet brûlant de l’Open data. Les objectifs de ces deux conférences : dans un premier temps, poser le contexte avec l’intervention de Charles Népote (FING) sur les origines et enjeux de l’Open data, ainsi que les aspects législatifs et juridiques (Jean-François Carrasco, Conseil de développement de la CASA, puis Pascal Agosti, Cabinet Caprioli & Associés). Ont suivi, la présentation de démarches Open data d’institutionnels (Métropole Nice Côte d’Azur, Unité de Santé publique de l’Université de Nice) et notamment l’annonce du lancement du portail Open data de la Région PACA le 10 juillet, par Stéphane Martayan, qui comprend la libération de 100 jeux de données. D’autres intervenants (Data publica, Janua) ont soulevé la question de la possibilité ou non de créer des business models dans le domaine de l’Open data, quelles retombées et surtout quelle réutilisation ?
Au cours du second volet « transformateurs de données ouvertes », plus technique et destiné plus spécifiquement aux développeurs , les intervenants ont livré quelques exemples de réutilisation de données ouvertes, par exemple à des fins de services communautaires à l’image d’OpenStreetMap France représentée par son Président Gaël Musquet. Trois chercheurs d’Inria (Fabien Gandon, Julien Cojan et Patrick Valduriez) ont présenté diverses méthodes et outils facilitant le formatage et l’intégration de données.
Focus technique sur les outils d’administration et de supervision dans le cloud
La conférence d’ouverture, le 2 juillet, était dédiée à la présentation d’outils d’aide à l’administration et à la gestion de systèmes informatiques dans le cloud. Un invité de marque, Jean Gabès, créateur de l’outil Shinken et principal animateur la communauté Open Spource éponyme , s’est déplacé depuis Bordeaux pour venir échanger sur le fork de Nagios. Des PME (Janua), de grands groupes (Thalès Alenia Spce, Orange) et centre de recherche (Inria) ont complété cette soirée en partageant leurs expériences d’utilisation des divers outils dans leurs systèmes internes.
A la une cette année : les data, « Big » et « Open »
Surfant sur les tendances actuelles, SophiaConf s’est intéressée au phénomène des data et a choisi de traiter deux aspects différents. La conférence du 3 juillet intitulée « Big data, NoSQL, Big search » avait pour mission d’apporter un éclairage sur les enjeux et outils de gestion et de recherche de data massives, dans un environnement Internet de plus en plus saturé en données. Quelques unes des grandes entités et start-ups de la technopôle (SAP Labs France, Orange, France Labs, Gridpocket et Eurecom) ont partagé leur meilleurs pratiques et expliqué les solutions retenues pour répondre à cette nouvelle problématique.
Le 4 juillet, deux conférences complémentaires orientées « producteurs de données ouvertes », puis « transformateurs » ont abordé le sujet brûlant de l’Open data. Les objectifs de ces deux conférences : dans un premier temps, poser le contexte avec l’intervention de Charles Népote (FING) sur les origines et enjeux de l’Open data, ainsi que les aspects législatifs et juridiques (Jean-François Carrasco, Conseil de développement de la CASA, puis Pascal Agosti, Cabinet Caprioli & Associés). Ont suivi, la présentation de démarches Open data d’institutionnels (Métropole Nice Côte d’Azur, Unité de Santé publique de l’Université de Nice) et notamment l’annonce du lancement du portail Open data de la Région PACA le 10 juillet, par Stéphane Martayan, qui comprend la libération de 100 jeux de données. D’autres intervenants (Data publica, Janua) ont soulevé la question de la possibilité ou non de créer des business models dans le domaine de l’Open data, quelles retombées et surtout quelle réutilisation ?
Au cours du second volet « transformateurs de données ouvertes », plus technique et destiné plus spécifiquement aux développeurs , les intervenants ont livré quelques exemples de réutilisation de données ouvertes, par exemple à des fins de services communautaires à l’image d’OpenStreetMap France représentée par son Président Gaël Musquet. Trois chercheurs d’Inria (Fabien Gandon, Julien Cojan et Patrick Valduriez) ont présenté diverses méthodes et outils facilitant le formatage et l’intégration de données.
Focus technique sur les outils d’administration et de supervision dans le cloud
La conférence d’ouverture, le 2 juillet, était dédiée à la présentation d’outils d’aide à l’administration et à la gestion de systèmes informatiques dans le cloud. Un invité de marque, Jean Gabès, créateur de l’outil Shinken et principal animateur la communauté Open Spource éponyme , s’est déplacé depuis Bordeaux pour venir échanger sur le fork de Nagios. Des PME (Janua), de grands groupes (Thalès Alenia Spce, Orange) et centre de recherche (Inria) ont complété cette soirée en partageant leurs expériences d’utilisation des divers outils dans leurs systèmes internes.
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