Promptes à dégainer un nouvel acronyme forcément générateur de business et de buzz, les analystes américains ont inventé le CDM, le Collaborative Decision Making. Le CDM a même depuis juillet les honneurs de Wikipedia avec une page qui lui est dédiée.
On y apprend que le CDM parle des logiciels qui permettent de prendre des décisions collectives, en impliquant l'ensemble des participants. Bon, d'accord… mais encore…
"Le point clef des logiciels de CDM est d'aider à prendre de meilleures décisions", "Le principe de base des logiciels de CDM est que les bonnes décisions ne sont pas prises de manière isolée, suite à l'idée un individu ou en réaction à une seule donnée"… Ca sent le pipotron tout cela non ?
Mais les analystes, IDC en tête, sont convaincus de l'intérêt de ce marché. Intérêt au moins financier, et au moins pour eux, car il devrait atteindre 2 milliards de dollars au niveau mondial en 2014, soit une progression de 38,2 % entre 2009 et 2014. Tout ça pour ça ? Surtout que les 2 milliards ne sont certainement pas créés, mais plutôt transférés d'un acronyme à un autre.
Le Gartner n'est pas en reste, croyant savoir que 15 % des déploiements de BI combineront d'ici 2013 des technologies collaboratives et "sociales". Si le Gartner le dit, il faut que j'investisse c'est sur. Du coup en plus les 15% seront atteints et donc… la boucle bouclée, et la prévision juste !
Pourtant cela fait des années que l'on parle de décisionnel collaboratif. Les progrès sont d'ailleurs notables dans ce domaine. Les outils décisionnels proposent de nouvelles fonctions pour noter, annoter, commenter, faire circuler, partager les données qui leur semblent créatrices de valeur, et susciter ainsi la collaboration. On avait déjà l'habitude de parler de Collaborative Business Intelligence (CBI). Alors pour rester dans le "mouv'" j'ai cru comprendre que le CDM serait de la CBI 2.0 !
En conclusion, mon opinion est faite, si vous avez envie de frimer dans les diners parisiens, foncez ! Soyez CDM ou rien ! Si en revanche vos budgets sont limités, si vous cherchez l'efficacité plutôt que l'esbroufe, continuez dans votre direction actuelle, complétez votre architecture décisionnelle par un peu de collaboratif, faites circuler les données et les informations, et vous verrez ça ira aussi bien.
En tous cas, c'est mon opinion, d'où la rubrique dans laquelle je publie ce billet. Vous avez donc le droit, et c'est même plutôt sain, de ne pas être d'accord. D'où les commentaires ci-dessous qui nous permettront d'échanger et de débattre. A vous la parole !
On y apprend que le CDM parle des logiciels qui permettent de prendre des décisions collectives, en impliquant l'ensemble des participants. Bon, d'accord… mais encore…
"Le point clef des logiciels de CDM est d'aider à prendre de meilleures décisions", "Le principe de base des logiciels de CDM est que les bonnes décisions ne sont pas prises de manière isolée, suite à l'idée un individu ou en réaction à une seule donnée"… Ca sent le pipotron tout cela non ?
Mais les analystes, IDC en tête, sont convaincus de l'intérêt de ce marché. Intérêt au moins financier, et au moins pour eux, car il devrait atteindre 2 milliards de dollars au niveau mondial en 2014, soit une progression de 38,2 % entre 2009 et 2014. Tout ça pour ça ? Surtout que les 2 milliards ne sont certainement pas créés, mais plutôt transférés d'un acronyme à un autre.
Le Gartner n'est pas en reste, croyant savoir que 15 % des déploiements de BI combineront d'ici 2013 des technologies collaboratives et "sociales". Si le Gartner le dit, il faut que j'investisse c'est sur. Du coup en plus les 15% seront atteints et donc… la boucle bouclée, et la prévision juste !
Pourtant cela fait des années que l'on parle de décisionnel collaboratif. Les progrès sont d'ailleurs notables dans ce domaine. Les outils décisionnels proposent de nouvelles fonctions pour noter, annoter, commenter, faire circuler, partager les données qui leur semblent créatrices de valeur, et susciter ainsi la collaboration. On avait déjà l'habitude de parler de Collaborative Business Intelligence (CBI). Alors pour rester dans le "mouv'" j'ai cru comprendre que le CDM serait de la CBI 2.0 !
En conclusion, mon opinion est faite, si vous avez envie de frimer dans les diners parisiens, foncez ! Soyez CDM ou rien ! Si en revanche vos budgets sont limités, si vous cherchez l'efficacité plutôt que l'esbroufe, continuez dans votre direction actuelle, complétez votre architecture décisionnelle par un peu de collaboratif, faites circuler les données et les informations, et vous verrez ça ira aussi bien.
En tous cas, c'est mon opinion, d'où la rubrique dans laquelle je publie ce billet. Vous avez donc le droit, et c'est même plutôt sain, de ne pas être d'accord. D'où les commentaires ci-dessous qui nous permettront d'échanger et de débattre. A vous la parole !
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