La BI (Business Intelligence), ou l’Intelligence d’Affaires comme on l’appelle au Québec, désigne la discipline d’analyse de données d’entreprises dont l’objectif est d’aider à prendre des décisions. C’est un domaine très vaste, qui regroupe des outils, des méthodes et des services.
Pour l’anecdote, le terme de « business intelligence » apparaitrait dès 1865 dans « Cyclopædia of Commercial and Business Anecdotes » de Richard Millar Devens.
La première utilisation de l’expression « Business Intelligence » dans le cadre des systèmes informatiques, remonte à 1958. Dans un article intitulé « A Business Intelligence System », un ingénieur de chez IBM, Hans-Peter LUHN, explique ce que sera un système d’information dans le futur, à base d’entrées et de sorties de données.
Le terme a été repris en 1989 par Howard Dresner, avant qu’il ne rejoigne le Gartner comme analyste spécialisé dans ce domaine; mais il faudra attendre la fin des années 90 pour qu’il soit largement utilisé dans les entreprises. La Business Intelligence connait son heure de gloire avec le développement des architectures de types entrepôts de données (voir ce terme). Les premiers éditeurs de logiciels de Business Intelligence ont été Information Builders, Business Objects, Cognos, Microstrategy, ainsi que d’autres disparus depuis.
En 2008, Business Objects est racheté par SAP, Cognos est racheté par IBM, et Hyperion est racheté par Oracle. Ces outils sont toujours utilisés depuis. Mais la décennie suivante verra le développement de nouveaux outils, plus agiles, plus orientés vers l’utilisateur final. Tableau Software (racheté par Salesforce en 2019) et Qlik sont les deux meilleurs exemples de cette nouvelle « Business Intelligence Self-service ».
Pour la prochaine décennie, 2020-2030, c’est certainement la tendance de la BI en cloud qui prévaudra. Déjà des outils comme Domo, Salesforce ou Looker ont fait ce pari.
Voir aussi : Business Intelligence, Entrepôt de données (Data Warehouse)