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Très bonne question :-)
D'abord , suite à certains 'événements' , il convient de distinguer 'migration technique' et 'migration fonctionnelle'. Les 2 peuvent faire objet d'une 'migration totale'.
Une migration n'est pas forcément liée à une version d'un logiciel. On peut tout simplement 'migrer' des parties ou des composantes. Par exemple migrer le portail de Tomcat à Jboss. Pourquoi? Contraintes de volumétrie ( X users de plus ) , d'urbanisation ( 1 seule techno portail à la place de 5 , et la mise en place d'un centre de compétences ) , support des normes JSR récentes etc.
Les migrations se passent souvent dans la douleur pour plusieurs raisons. Ca peut varier d'un changement radical d'architecture produit qui implique une migration très pénible de point de vue technique ( l'exemple BO v6 vers XI + l'arret de maintenance pour 'forcer' le gateau sec + ca marche pas donc on vend à SAP ) et oui , on peut voir un petit mouvement de 'y'en a marre d'attendre que la migration soit finie, que je recupère mes applis etc.' avec une redirection vers toute autre solution : autre éditeur , open source ou encore...Excel :-)
Les migrations 'nouvelles fonctionnalités' qui réduisent le nombre de consultants BI , ça dépend... Bo et Cognos ont rendu leur suites BI tellement complexes et pleines de fonctionnalités...que certaines entreprises embauchent des consultants...BI...junior..pas chers... pour faire des....rapports. Qui dit plus de fonctionnalités ne dit pas forcément moins de consultant. Tout le contraire des fois. Ce qu'il faut souligner sont des notions d'érgonomie , facilité d'utilisation , intuitivité de la solution , adaptation aux besoins fonctionnels , adoption utilisateur. Un peu aux oubliettes pendant des années.
Les 'gros' de la BI se sont longuement focalisés sur les 'power users' car ils avaient le pouvoir et le budget. Mais cette mentalité est un peu révolue. Pourquoi? Car une bonne majorité des entreprises y ont cru. Ont investi dans des projets, certains un peu pharaoniques, de datawarehouse , avec X univers en libre service afin de donner de l'information à tout le monde. Résultat? echecs cuisants pour une bonne partie et une population 'favorisée' de l'autre. Car les gens n'attendent pas seulement un outil que l'on leur jette dans la figure avec un 'univers' et une formation. Mais aussi un accompagnement, une justification , des choses contextuelles par rapport à leur métier. Certaines entreprises ont su développer une telle culture. D'autres non.
Pour finir , oui , les exigences augmentent. C'est la fin de la BI pour 'certains'. Et le début de la BI pour tous. Editeurs 'consolidés' , petits editeurs innovants et open source confondus, le challenge devient le même :
BI for the masses.
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