L'équipe de HBR n'a pas tenté un coup marketing, mais titre sobrement "Prenez le contrôle de vos données volumineuses". La présence d'un dompteur et de son fouet soulignent cependant que la tâche peut être dangereuse et qu'apprivoiser ses big data pourrait se révéler long.
Bien sur vous pouvez passer directement à la page 59 et vous plonger dans les 24 pages du dossier consacré au Big Data. Mais gardez un peu de temps tout de même pour les autres articles de ce magazine; Ils en valent plus que la peine.
Une partie du contenu est accessible sur le site www.hbr.org, mais ce seul numéro justifie un abonnement annuel. Pour les parisiens, vous pouvez trouver HBR chez WHSmith et certainement ailleurs.
Est-ce que quelqu'un aurait osé dire, il y a 5 ans, qu'il allait avoir besoin d'une infrastructure Big Data ? Nous n’exprimions jamais ce besoin là. Mais nous avons continué à générer et à stocker de très gros volumes de données, sans avoir véritablement conscience des conséquences. La chute du prix du stockage des données numériques nous a conduit à conserver des données… au cas où… elles prendraient un jour de la valeur. Aujourd'hui nous avons des téraoctets de données disponibles, sans que nous sachions vraiment comment les transformer en informations et en connaissance, et sans que nous souhaitions prendre le risque de les détruire, persuadés qu'ils ont une valeur.
"J'ai perçu qu'il y avait un vif intérêt pour le Big Data, mais aussi un manque de clarté sur le sujet. Qu'est-ce qui différencie les big data des autres types de données et comment les entreprises peuvent-elles en tirer profit ? J'ai aussi appris que de nombreux sceptiques se demandent si certaines des sociétés qui vendent des "solutions" big data ne tentent pas simplement de profiter de la mode. (Quelqu'un se rappelle du "bug" de l'an 2000 ?)… Nous avons besoin de clarifier les choses. Principal apport de ce dossier : oui, il y a un phénomène de mode. Mais les entreprises qui mettent en place des analyses sophistiquées des flux de données disponibles peuvent mettre à jour des gains réels", explique Adi Ignatius, rédacteur en chef de Harvard Business Review. "Les big data sont bien là. L'astuce est de trouver comment les exploiter dans votre entreprise".
Le premier article du dossier est écrit par Andrew McAfee. Il faut se rendre à l'évidence, "Vous ne pouvez pas gérer ce que vous n'avez pas mesuré". Mais la mesure de tout ce qui entoure notre environnement professionnel engendre une évolution de la culture de la prise de décision en entreprise. Plus de données, cela signifie plus de personnes impliquées dans la prise de décisions. Il faut créer de nouvelles fonctions, de nouveaux rôles, où chacun est responsable d'un domaine précis et dispose d'une autonomie de décision dans ce domaine. Mais sans occulter le besoin de contrôle et de limites à fixer.
Le deuxième article est signé par Tom Davenport, une des stars de la BI. Il nous parle du métier le plus sexy du XXIème siècle, celui de "data scientist". Sexy et bien payé d'ailleurs ! Mais plus ouvert aux jeunes qu'aux professionnels expérimentés reconvertis. Une étude menée par EMC en 2011 avait montré que seuls 17 % des "data scientists" seront des professionnels de l'informatique décisionnelle qui auraient fait évoluer leurs compétences.
Le troisième article du dossier est signé de Dominic Barton, de McKinsey.
Si le Big Data vous intéresse, si vous voulez mieux en comprendre les enjeux stratégiques, vous devez acheter et lire ce numéro ! Tout de suite !
Bien sur vous pouvez passer directement à la page 59 et vous plonger dans les 24 pages du dossier consacré au Big Data. Mais gardez un peu de temps tout de même pour les autres articles de ce magazine; Ils en valent plus que la peine.
Une partie du contenu est accessible sur le site www.hbr.org, mais ce seul numéro justifie un abonnement annuel. Pour les parisiens, vous pouvez trouver HBR chez WHSmith et certainement ailleurs.
Est-ce que quelqu'un aurait osé dire, il y a 5 ans, qu'il allait avoir besoin d'une infrastructure Big Data ? Nous n’exprimions jamais ce besoin là. Mais nous avons continué à générer et à stocker de très gros volumes de données, sans avoir véritablement conscience des conséquences. La chute du prix du stockage des données numériques nous a conduit à conserver des données… au cas où… elles prendraient un jour de la valeur. Aujourd'hui nous avons des téraoctets de données disponibles, sans que nous sachions vraiment comment les transformer en informations et en connaissance, et sans que nous souhaitions prendre le risque de les détruire, persuadés qu'ils ont une valeur.
"J'ai perçu qu'il y avait un vif intérêt pour le Big Data, mais aussi un manque de clarté sur le sujet. Qu'est-ce qui différencie les big data des autres types de données et comment les entreprises peuvent-elles en tirer profit ? J'ai aussi appris que de nombreux sceptiques se demandent si certaines des sociétés qui vendent des "solutions" big data ne tentent pas simplement de profiter de la mode. (Quelqu'un se rappelle du "bug" de l'an 2000 ?)… Nous avons besoin de clarifier les choses. Principal apport de ce dossier : oui, il y a un phénomène de mode. Mais les entreprises qui mettent en place des analyses sophistiquées des flux de données disponibles peuvent mettre à jour des gains réels", explique Adi Ignatius, rédacteur en chef de Harvard Business Review. "Les big data sont bien là. L'astuce est de trouver comment les exploiter dans votre entreprise".
Le premier article du dossier est écrit par Andrew McAfee. Il faut se rendre à l'évidence, "Vous ne pouvez pas gérer ce que vous n'avez pas mesuré". Mais la mesure de tout ce qui entoure notre environnement professionnel engendre une évolution de la culture de la prise de décision en entreprise. Plus de données, cela signifie plus de personnes impliquées dans la prise de décisions. Il faut créer de nouvelles fonctions, de nouveaux rôles, où chacun est responsable d'un domaine précis et dispose d'une autonomie de décision dans ce domaine. Mais sans occulter le besoin de contrôle et de limites à fixer.
Le deuxième article est signé par Tom Davenport, une des stars de la BI. Il nous parle du métier le plus sexy du XXIème siècle, celui de "data scientist". Sexy et bien payé d'ailleurs ! Mais plus ouvert aux jeunes qu'aux professionnels expérimentés reconvertis. Une étude menée par EMC en 2011 avait montré que seuls 17 % des "data scientists" seront des professionnels de l'informatique décisionnelle qui auraient fait évoluer leurs compétences.
Le troisième article du dossier est signé de Dominic Barton, de McKinsey.
Si le Big Data vous intéresse, si vous voulez mieux en comprendre les enjeux stratégiques, vous devez acheter et lire ce numéro ! Tout de suite !