Shawn Rogers est un excellent analyste, un des meilleurs dans le monde de la Business Intelligence. Et Shawn Rogers est depuis plusieurs années, un ami. A nous deux, nous devons peser autant qu’un bon Ford F-150, c’est dire si nous sommes importants dans le monde du Big Data !
Et Shawn a beaucoup d’humour, et d’auto-dérision, dans ce monde convenu du marketing des jeunes pousses. Il est encore plus que moi, amené à rencontrer chaque jour de nouvelles entreprises, toutes plus “disruptives” les unes que les autres, forcément géniales, et toujours leaders sur un marché qui n’existe pas encore.
Ces centaines de réunions, ces “briefings” au cours desquels une startup tente de convaincre un analyste qu’il faut parler d’elle et la placer dans son “carré magique” ou équivalent, manquent souvent d’originalité. Si chaque créateur est persuadé d’être différent, je peux vous garantir qu’après en avoir rencontré dix, vous êtes convaincus que huit d’entre eux font exactement la même chose...
Shawn Rogers en a tiré un billet, qu’il vient de publier sur son blog, et que je voudrais partager avec vous : http://analyticresponse.com/blog/2014/1/21/the-5-laws-of-big-data-startup-analyst-briefings.html
Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais dans le texte, voici une traduction libre des 5 lois proposées par Shawn, au second degré évidemment, et qui résument bien le désespoir de l’analyste à la fin de certains “briefings”. Si par hasard vous vous sentez visés par une ou plusieurs de ces lois... vous avez raison, vous êtes visé ! Corrigez le tir pour la prochaine réunion :-)
Loi n°1 : Plus le message marketing est fort, plus la technologie est légère
Loi n°2 : La bonne réponse à la question “combien de clients avez-vous ?” est une valeur numérique (Là je pense en particulier à quelqu’un... qui se reconnaitra !)
Loi n°3 : Vous n’êtes pas le premier, vous n’êtes pas le seul et... oui... vous avez des concurrents
Loi n°4 : Les analystes savent déjà que le Big Data est vraiment grand, grand, grand, grand... et vos prospects le savent aussi déjà
Loi n°5 : Un connecteur Hive ne fait pas une stratégie Big Data
Bons briefings :-)
Ces centaines de réunions, ces “briefings” au cours desquels une startup tente de convaincre un analyste qu’il faut parler d’elle et la placer dans son “carré magique” ou équivalent, manquent souvent d’originalité. Si chaque créateur est persuadé d’être différent, je peux vous garantir qu’après en avoir rencontré dix, vous êtes convaincus que huit d’entre eux font exactement la même chose...
Shawn Rogers en a tiré un billet, qu’il vient de publier sur son blog, et que je voudrais partager avec vous : http://analyticresponse.com/blog/2014/1/21/the-5-laws-of-big-data-startup-analyst-briefings.html
Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais dans le texte, voici une traduction libre des 5 lois proposées par Shawn, au second degré évidemment, et qui résument bien le désespoir de l’analyste à la fin de certains “briefings”. Si par hasard vous vous sentez visés par une ou plusieurs de ces lois... vous avez raison, vous êtes visé ! Corrigez le tir pour la prochaine réunion :-)
Loi n°1 : Plus le message marketing est fort, plus la technologie est légère
Loi n°2 : La bonne réponse à la question “combien de clients avez-vous ?” est une valeur numérique (Là je pense en particulier à quelqu’un... qui se reconnaitra !)
Loi n°3 : Vous n’êtes pas le premier, vous n’êtes pas le seul et... oui... vous avez des concurrents
Loi n°4 : Les analystes savent déjà que le Big Data est vraiment grand, grand, grand, grand... et vos prospects le savent aussi déjà
Loi n°5 : Un connecteur Hive ne fait pas une stratégie Big Data
Bons briefings :-)
Par Philippe Nieuwbourg le Dimanche 26 Janvier 2014
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http://www.franceinfo.fr/high-tech/les-nouveaux-mondes-de-l-innovation/le-big-data-une-chance-pour-la-france-1175311-2013-10-13
Merci à Jérôme Colombain de m'avoir permis de partager quelques idées autour de la France et du big data, dans le cadre de son émission "Nouveau Monde". A écouter en podcast.
Après un rapide rappel du fait que le "big" data ce sont d'abord des données, j'insiste sur le fait que ce sont ces données, leurs croisements et leur analyse qui sont créateurs de valeur.
Si les entreprises françaises sont en retard sur le sujet (par rapport aux entreprises américaines mais aussi par rapport à des innovations développées par exemple en Amérique du Sud), c'est en grande partie à cause de notre pensée globalisante qui nous interdit une approche pragmatique, itérative et innovante. Cette pensée globalisante nous conduit à tenter de répondre à toutes les questions avant même de commencer un projet. Or quand on va vers l'inconnu pour découvrir de nouveaux territoires, il faut accepter une part de risques. Tout ne peut pas être planifié. L'agilité, comme le disait Andy Groove, co-fondateur de Intel, est plus efficace que la planification. Nous sommes sans doute excellents dans la réflexion, mais il manque à nos entreprises, et donc à ceux qui les dirigent, le goût de l'inconnu.
Mais les atouts français sont indéniables face à ces opportunités du siècle de la donnée. En particulier la qualité de nos mathématiciens et statisticiens. Ils sont indispensables à tout projet d'analyse de données. Et nous avons en France des mathématiciens parmi les meilleurs au monde.
Et si le Data Scientist tant recherché était la combinaison d'un informaticien indien, d'un mathématicien français et d'un communicant américain ? Il trouverait certainement des projets en Amérique du Sud car les sud-américains sont à la pointe du big data, par exemple dans le domaine des villes intelligentes.
Merci à Jérôme Colombain de m'avoir permis de partager quelques idées autour de la France et du big data, dans le cadre de son émission "Nouveau Monde". A écouter en podcast.
Après un rapide rappel du fait que le "big" data ce sont d'abord des données, j'insiste sur le fait que ce sont ces données, leurs croisements et leur analyse qui sont créateurs de valeur.
Si les entreprises françaises sont en retard sur le sujet (par rapport aux entreprises américaines mais aussi par rapport à des innovations développées par exemple en Amérique du Sud), c'est en grande partie à cause de notre pensée globalisante qui nous interdit une approche pragmatique, itérative et innovante. Cette pensée globalisante nous conduit à tenter de répondre à toutes les questions avant même de commencer un projet. Or quand on va vers l'inconnu pour découvrir de nouveaux territoires, il faut accepter une part de risques. Tout ne peut pas être planifié. L'agilité, comme le disait Andy Groove, co-fondateur de Intel, est plus efficace que la planification. Nous sommes sans doute excellents dans la réflexion, mais il manque à nos entreprises, et donc à ceux qui les dirigent, le goût de l'inconnu.
Mais les atouts français sont indéniables face à ces opportunités du siècle de la donnée. En particulier la qualité de nos mathématiciens et statisticiens. Ils sont indispensables à tout projet d'analyse de données. Et nous avons en France des mathématiciens parmi les meilleurs au monde.
Et si le Data Scientist tant recherché était la combinaison d'un informaticien indien, d'un mathématicien français et d'un communicant américain ? Il trouverait certainement des projets en Amérique du Sud car les sud-américains sont à la pointe du big data, par exemple dans le domaine des villes intelligentes.
C'est officiel, le terme "Big Data" vient d'être ajouté au prestigieux Oxford English Dictionary. Une définition qui valide et borne l'usage de cette expression. Voici la définition retenue : "big data n. Computing (also with capital initials) data of a very large size, typically to the extent that its manipulation and management present significant logistical challenges; (also) the branch of computing involving such data".
On peut bien sur regretter que seul le volume des données concernées soit retenu comme critère. Comme la notion de "very large size" a été, est et sera évolutive, le Big Data d'aujourd'hui sera le Small Data de demain.
A noter également trois citations reprises par le dictionnaire dont une qui remonte à 1980.
1980 C. Tilly Old New Social Hist. & New Old Social Hist. (CRSO Working Paper No. 218) 8 None of the big questions has actually yielded to the bludgeoning of the big-data people.
2003 R. Williams in F. Berman et al. Grid Computing xxxviii. 850 The recognition that big data is a gold mine and not just a collection of dusty tapes.
2012 Australian (Nexis) 9 Oct. 37 At the heart of Big Data are two open source technologies—the Hadoop open-source framework.., and the MapReduce programming model.
On peut bien sur regretter que seul le volume des données concernées soit retenu comme critère. Comme la notion de "very large size" a été, est et sera évolutive, le Big Data d'aujourd'hui sera le Small Data de demain.
A noter également trois citations reprises par le dictionnaire dont une qui remonte à 1980.
1980 C. Tilly Old New Social Hist. & New Old Social Hist. (CRSO Working Paper No. 218) 8 None of the big questions has actually yielded to the bludgeoning of the big-data people.
2003 R. Williams in F. Berman et al. Grid Computing xxxviii. 850 The recognition that big data is a gold mine and not just a collection of dusty tapes.
2012 Australian (Nexis) 9 Oct. 37 At the heart of Big Data are two open source technologies—the Hadoop open-source framework.., and the MapReduce programming model.
Merci pour votre intérêt envers le livre "Big Data : Enjeux Stratégiques & Etudes de Cas",
Ce livre sera disponible, uniquement en format électronique, pour iPad dans une version étendue avec des compléments vidéo et des questionnaires interactifs, ainsi que sur d'autres plates-formes.
Dès sa sortie, vous recevrez un courriel vous permettant de télécharger la première version. Puis à chaque mise à jour, vous recevrez de nouveau un lien pour obtenir la dernière version de l'ouvrage.
Vous pourrez bien entendu suspendre à tout moment votre abonnement aux mises à jour en cliquant sur le lien de désabonnement présent dans chaque courriel.
Je vous invite également à commenter, apporter votre expérience, et partager vos impressions, soit en m'écrivant directement, soit au travers de ce blogue dédié à ce livre.
Merci encore pour votre intérêt et à très bientôt. Si le formulaire de demande n'apparait pas sur votre écran, cliquez sur "Lire la suite".
Ce livre sera disponible, uniquement en format électronique, pour iPad dans une version étendue avec des compléments vidéo et des questionnaires interactifs, ainsi que sur d'autres plates-formes.
Dès sa sortie, vous recevrez un courriel vous permettant de télécharger la première version. Puis à chaque mise à jour, vous recevrez de nouveau un lien pour obtenir la dernière version de l'ouvrage.
Vous pourrez bien entendu suspendre à tout moment votre abonnement aux mises à jour en cliquant sur le lien de désabonnement présent dans chaque courriel.
Je vous invite également à commenter, apporter votre expérience, et partager vos impressions, soit en m'écrivant directement, soit au travers de ce blogue dédié à ce livre.
Merci encore pour votre intérêt et à très bientôt. Si le formulaire de demande n'apparait pas sur votre écran, cliquez sur "Lire la suite".
Comme promis et annoncé en fin de semaine dernière, je suis heureux de dévoiler aujourd'hui pour vous, lecteurs assidus ou simples passants sur ce blog, la couverture du livre Big Data sur lequel j'ai travaillé pendant un an. Et sur lequel je continue à travailler d’ailleurs.
Cette couverture est le fruit du travail de Barbara Poirette, qui réalise depuis plusieurs années l'ensemble des créations graphiques de nos communautés en ligne, événements, logos... Elle a de nouveau mis au service de ce livre sa capacité à créer de manière simple et efficace. Le message est clair, et la couverture, je trouve, se suffit à elle-même. Même si je me passionne pour le « data storytelling », je n’essayerai pas d’inventer une histoire autour de cette couverture !
Vous n'avez pas droit à une couverture, mais à deux couvertures ! Une en « portrait » et une en « paysage » !
En effet, comme je l'expliquai en fin de semaine dernière, j'ai pris ces derniers mois plusieurs décisions qui ont impacté la forme et le mode de distribution de ce livre.
Mais il faut que vous m'accordiez quelques lignes pour que je puisse vous en expliquer les détails.
Je devais, et je l'avais annoncé ici même, publier mon livre chez Dunod, grand éditeur français de livres sur les technologies de l’information. Nous avions signé un contrat en ce sens. Mais les mois avançant, j'ai eu de plus en plus de difficultés à finaliser chaque chapitre. Le temps d'écrire le suivant et l'environnement changeait, les technologies évoluaient, de nouvelles applications voyaient le jour.... et mon chapitre ne me plaisait plus !
Par ailleurs, les processus de fonctionnement de l'édition papier, m'imposaient de remettre un manuscrit définitif quatre mois avant l'arrivée du livre en librairies. Autant dire une éternité à l'échelle du Big Data !
Je ne me sentais pas capable de défendre devant les lecteurs, des chapitres écrits six mois ou plus avant la date de leur publication. Bien sur mon éditeur a tenté de me convaincre du contraire, m'expliquant qu'il s'agissait d'une photographie à un instant T, et qu'une nouvelle édition l'année suivante permettrait de corriger le tir.
Peut-être le journaliste d'actualité technologique que Decideo me permet d'être au quotidien, est-il trop impatient. Mais je ne me voyais pas vous donner à lire quelque chose, et vous le vendre, en étant moi-même persuadé de son obsolescence.
J'ai donc décidé de ne pas publier pour l'instant de version papier de ce livre et de ne le rendre disponible que sous format électronique. Un format qui me permet en plus d'ajouter des vidéos, des images, des liens, qui enrichissent chaque chapitre et rendent l'expérience de lecture plus interactive. "Big Data" sera donc disponible pour iPad dans une version dédiée, ainsi que pour les autres plates-formes de tablettes. Une version papier viendra peut-être par la suite, une fois le domaine stabilisé.
Le système des mises à jour automatiques, ou proposées, me permettra d’envoyer aux lecteurs de nouvelles versions, enrichies et complétées, afin de refléter l’évolution de ce marché et des usages. Ce livre deviendra en quelque sorte un livre « permanent ». Tout comme la presse a abandonné la notion de « numéro » en passant en ligne, les éditeurs de livres pourraient abandonner la notion « d’édition » en adoptant un modèle d’ouvrage permanent.
Comme le disait Michael Saylor, fondateur de Microstrategy lors de la sortie de son livre papier sur la mobilité il y a quelques mois, je vais devoir faire une croix sur deux choses : la dédicace, mais cela fait plus plaisir à l’auteur qu’à celui qui la reçoit ; et le cadeau, car offrir un livre électronique n’a pas la même portée symbolique qu’offrir un livre papier.
Offrir… offrir… ou vendre ? Je me suis logiquement posé la question.
Beaucoup m’ont conseillé de vendre mon livre, et cher. « Ce qui n’est pas cher n’a pas de valeur » ai-je entendu de dizaines de fois. J’ai écouté. D’autant plus que c’est de création de valeur dont il est question dans « Big Data ».
Mais il est aussi question de modèles disruptifs, d’innovation, de risques, de circuits complexes de valorisation de l’information. Et j’ai finalement choisi de ne mettre aucun frein pécuniaire à la diffusion de ce livre et de vous l’offrir !
Rassurez-vous, je ne suis pas devenu fou ! Loin de là ! Et je ne tire pas une croix sur une année de travail en vous en offrant comme cela la totalité du fruit. J’ai simplement constaté que les revenus indirects que je pouvais tirer de la publication de ce livre étaient bien plus importants les quelques pourcents de droits d’auteur accordés par l’éditeur.
Plusieurs entreprises m’ont déjà confié des missions de sensibilisation de leur comité de direction, des missions de pilotage de groupes de travail sur les modèles innovants, des formations, des conférences, etc. Et ces missions n’auraient pas été possibles sans le travail préalable d’écriture de ce livre. Et grâce à vous, il y en aura d’autres.
Etudiants ou hauts dirigeants, informaticiens ou responsables de lignes d’affaires, vous allez tous pouvoir télécharger votre exemplaire complet du livre « Big Data : Enjeux Stratégiques & Etudes de Cas ».
Attention, ce n’est en rien de texte « ouvert ». La propriété du contenu m’appartient, a été déposée, et mes droits seront défendus si nécessaire. Vous n’avez aucunement le droit de copier, modifier, réutiliser le contenu du livre sans mon autorisation (mais si vous me la demandez, il y a de grandes chances que je vous l’accorde évidemment). Ce livre est soumis aux règles du droit d’auteur, mais il est gratuit.
Pour l’obtenir, vous remplirez un petit formulaire, qui vous permettra de télécharger la première version, et de vous abonner ensuite, toujours gratuitement, aux mises à jour. Formulaire… vous pensez immédiatement que je vais revendre vos informations. Je n’en ai pas l’intention, et si un jour, j’étais confronté à la question, je m’engage à vous permettre de vous retirer immédiatement de la liste sans explication. En revanche, oui, je ferai peut-être quelques statistiques anonymes sur vos profils. Histoire de voir si le « small data » a la même valeur que le « big data ».
Voici donc ce que je voulais partager avec vous. Merci à ceux qui m’ont lu jusqu’au bout. Je reste bien sur ouvert à vos remarques et à vos questions.
Dès demain, ici même, vous pourrez vous inscrire, et vous « abonner » au livre Big Data et à ses mises à jour. Tiens, c’est amusant, vous êtes-vous déjà « abonné » à un livre ?
Bonne lecture et à très bientôt dans la vraie vie.
Cette couverture est le fruit du travail de Barbara Poirette, qui réalise depuis plusieurs années l'ensemble des créations graphiques de nos communautés en ligne, événements, logos... Elle a de nouveau mis au service de ce livre sa capacité à créer de manière simple et efficace. Le message est clair, et la couverture, je trouve, se suffit à elle-même. Même si je me passionne pour le « data storytelling », je n’essayerai pas d’inventer une histoire autour de cette couverture !
Vous n'avez pas droit à une couverture, mais à deux couvertures ! Une en « portrait » et une en « paysage » !
En effet, comme je l'expliquai en fin de semaine dernière, j'ai pris ces derniers mois plusieurs décisions qui ont impacté la forme et le mode de distribution de ce livre.
Mais il faut que vous m'accordiez quelques lignes pour que je puisse vous en expliquer les détails.
Je devais, et je l'avais annoncé ici même, publier mon livre chez Dunod, grand éditeur français de livres sur les technologies de l’information. Nous avions signé un contrat en ce sens. Mais les mois avançant, j'ai eu de plus en plus de difficultés à finaliser chaque chapitre. Le temps d'écrire le suivant et l'environnement changeait, les technologies évoluaient, de nouvelles applications voyaient le jour.... et mon chapitre ne me plaisait plus !
Par ailleurs, les processus de fonctionnement de l'édition papier, m'imposaient de remettre un manuscrit définitif quatre mois avant l'arrivée du livre en librairies. Autant dire une éternité à l'échelle du Big Data !
Je ne me sentais pas capable de défendre devant les lecteurs, des chapitres écrits six mois ou plus avant la date de leur publication. Bien sur mon éditeur a tenté de me convaincre du contraire, m'expliquant qu'il s'agissait d'une photographie à un instant T, et qu'une nouvelle édition l'année suivante permettrait de corriger le tir.
Peut-être le journaliste d'actualité technologique que Decideo me permet d'être au quotidien, est-il trop impatient. Mais je ne me voyais pas vous donner à lire quelque chose, et vous le vendre, en étant moi-même persuadé de son obsolescence.
J'ai donc décidé de ne pas publier pour l'instant de version papier de ce livre et de ne le rendre disponible que sous format électronique. Un format qui me permet en plus d'ajouter des vidéos, des images, des liens, qui enrichissent chaque chapitre et rendent l'expérience de lecture plus interactive. "Big Data" sera donc disponible pour iPad dans une version dédiée, ainsi que pour les autres plates-formes de tablettes. Une version papier viendra peut-être par la suite, une fois le domaine stabilisé.
Le système des mises à jour automatiques, ou proposées, me permettra d’envoyer aux lecteurs de nouvelles versions, enrichies et complétées, afin de refléter l’évolution de ce marché et des usages. Ce livre deviendra en quelque sorte un livre « permanent ». Tout comme la presse a abandonné la notion de « numéro » en passant en ligne, les éditeurs de livres pourraient abandonner la notion « d’édition » en adoptant un modèle d’ouvrage permanent.
Comme le disait Michael Saylor, fondateur de Microstrategy lors de la sortie de son livre papier sur la mobilité il y a quelques mois, je vais devoir faire une croix sur deux choses : la dédicace, mais cela fait plus plaisir à l’auteur qu’à celui qui la reçoit ; et le cadeau, car offrir un livre électronique n’a pas la même portée symbolique qu’offrir un livre papier.
Offrir… offrir… ou vendre ? Je me suis logiquement posé la question.
Beaucoup m’ont conseillé de vendre mon livre, et cher. « Ce qui n’est pas cher n’a pas de valeur » ai-je entendu de dizaines de fois. J’ai écouté. D’autant plus que c’est de création de valeur dont il est question dans « Big Data ».
Mais il est aussi question de modèles disruptifs, d’innovation, de risques, de circuits complexes de valorisation de l’information. Et j’ai finalement choisi de ne mettre aucun frein pécuniaire à la diffusion de ce livre et de vous l’offrir !
Rassurez-vous, je ne suis pas devenu fou ! Loin de là ! Et je ne tire pas une croix sur une année de travail en vous en offrant comme cela la totalité du fruit. J’ai simplement constaté que les revenus indirects que je pouvais tirer de la publication de ce livre étaient bien plus importants les quelques pourcents de droits d’auteur accordés par l’éditeur.
Plusieurs entreprises m’ont déjà confié des missions de sensibilisation de leur comité de direction, des missions de pilotage de groupes de travail sur les modèles innovants, des formations, des conférences, etc. Et ces missions n’auraient pas été possibles sans le travail préalable d’écriture de ce livre. Et grâce à vous, il y en aura d’autres.
Etudiants ou hauts dirigeants, informaticiens ou responsables de lignes d’affaires, vous allez tous pouvoir télécharger votre exemplaire complet du livre « Big Data : Enjeux Stratégiques & Etudes de Cas ».
Attention, ce n’est en rien de texte « ouvert ». La propriété du contenu m’appartient, a été déposée, et mes droits seront défendus si nécessaire. Vous n’avez aucunement le droit de copier, modifier, réutiliser le contenu du livre sans mon autorisation (mais si vous me la demandez, il y a de grandes chances que je vous l’accorde évidemment). Ce livre est soumis aux règles du droit d’auteur, mais il est gratuit.
Pour l’obtenir, vous remplirez un petit formulaire, qui vous permettra de télécharger la première version, et de vous abonner ensuite, toujours gratuitement, aux mises à jour. Formulaire… vous pensez immédiatement que je vais revendre vos informations. Je n’en ai pas l’intention, et si un jour, j’étais confronté à la question, je m’engage à vous permettre de vous retirer immédiatement de la liste sans explication. En revanche, oui, je ferai peut-être quelques statistiques anonymes sur vos profils. Histoire de voir si le « small data » a la même valeur que le « big data ».
Voici donc ce que je voulais partager avec vous. Merci à ceux qui m’ont lu jusqu’au bout. Je reste bien sur ouvert à vos remarques et à vos questions.
Dès demain, ici même, vous pourrez vous inscrire, et vous « abonner » au livre Big Data et à ses mises à jour. Tiens, c’est amusant, vous êtes-vous déjà « abonné » à un livre ?
Bonne lecture et à très bientôt dans la vraie vie.
Je sais... Je sais... je vous fais saliver... mais que voulez-vous, je ne m'en lasse pas de vos questions "alors ? quand ? quoi ?"...
Et comme tout le monde ne pense qu'à partir en congé de fin de semaine, je ne vais pas vous dévoiler ce vendredi la couverture d'un livre aussi important que cela que je vais vous proposer à partir de la semaine prochaine ! En plus, argument qui tue, les parisiens sont en vacances et ils rentrent lundi !
Donc vous devrez vous contenter de retenir encore quelques jours vos adjectifs - superbe, magnifique, inspirante, professionnelle, éducative, intéressante... ou ratée - et c'est lundi que je vous dévoilerai la couverture du livre "Big Data : enjeux stratégiques & études de cas", ainsi que quelques autres surprises... Mais si ce sont des surprises, je ne dois pas vous en dire plus... Il y a cependant un indice caché quelque part dans ce billet... Un cadeau (symbolique, faut pas exagérer tout de même) à celui qui trouve en premier et poste un commentaire.
Allez, bon week-end à tous et à lundi !
Et comme tout le monde ne pense qu'à partir en congé de fin de semaine, je ne vais pas vous dévoiler ce vendredi la couverture d'un livre aussi important que cela que je vais vous proposer à partir de la semaine prochaine ! En plus, argument qui tue, les parisiens sont en vacances et ils rentrent lundi !
Donc vous devrez vous contenter de retenir encore quelques jours vos adjectifs - superbe, magnifique, inspirante, professionnelle, éducative, intéressante... ou ratée - et c'est lundi que je vous dévoilerai la couverture du livre "Big Data : enjeux stratégiques & études de cas", ainsi que quelques autres surprises... Mais si ce sont des surprises, je ne dois pas vous en dire plus... Il y a cependant un indice caché quelque part dans ce billet... Un cadeau (symbolique, faut pas exagérer tout de même) à celui qui trouve en premier et poste un commentaire.
Allez, bon week-end à tous et à lundi !
Lorsqu'en 2013, nous parlons de Big Data et des impacts des données volumineuses sur nos vies, il n'est pas inutile de garder en mémoire ce qu'était l'informatique il y a quelques décennies.
Le superbe livre réalisé à l'initiative d'EMC par Rick Smolan, où il est question de Petaoctets à longueur de pages, ne pouvait trouver meilleure place qu'au coeur d'un PDP-8 dont les extensions mémoires déployées font figure de papillon. Un papillon "big data" pour l'époque puisque sa mémoire standard de 4096 mots pouvait être étendue à 32,768 mots (de 12 bits alors que nos octets font actuellement 8 bits, mais la différence est négligable).
Disons simplement à titre de comparaison arrondie que votre téléphone intelligent de 64 Go embarque dans votre poche un peu plus de 2 millions de ces machines PDP-8, mises sur le marché par Digital Equipment en 1965. Seuls 50 000 exemplaires de cette machine furent à l'époque fabriqués.
C'est au musée de l'informatique du Québec, à Montréal, que j'ai pu réaliser ce cliché, qui réunit le Big Data de 1965 et le Big Data de 2013.
Le superbe livre réalisé à l'initiative d'EMC par Rick Smolan, où il est question de Petaoctets à longueur de pages, ne pouvait trouver meilleure place qu'au coeur d'un PDP-8 dont les extensions mémoires déployées font figure de papillon. Un papillon "big data" pour l'époque puisque sa mémoire standard de 4096 mots pouvait être étendue à 32,768 mots (de 12 bits alors que nos octets font actuellement 8 bits, mais la différence est négligable).
Disons simplement à titre de comparaison arrondie que votre téléphone intelligent de 64 Go embarque dans votre poche un peu plus de 2 millions de ces machines PDP-8, mises sur le marché par Digital Equipment en 1965. Seuls 50 000 exemplaires de cette machine furent à l'époque fabriqués.
C'est au musée de l'informatique du Québec, à Montréal, que j'ai pu réaliser ce cliché, qui réunit le Big Data de 1965 et le Big Data de 2013.
Le numéro de 10 de SFR Player vient de paraitre. Il est essentiellement consacré au sujet des données et bien sur des données volumineuses.
Vous pouvez le télécharger gratuitement sur : http://www.sfr.com/sfr-player/magazine/sfrplayer10/sfrplayer10.pdf
Plusieurs articles passionnants sur les centres de données, l'art des données, l'éthnographie des médias sociaux, la santé, etc.
A lire également en page 46 une petite contribution de ma part suite à mes longs visionnages de films de science-fiction d'hier, sur les prémices du big data tels que l'avaient imaginé les gens de Hollywood.
Vous pouvez le télécharger gratuitement sur : http://www.sfr.com/sfr-player/magazine/sfrplayer10/sfrplayer10.pdf
Plusieurs articles passionnants sur les centres de données, l'art des données, l'éthnographie des médias sociaux, la santé, etc.
A lire également en page 46 une petite contribution de ma part suite à mes longs visionnages de films de science-fiction d'hier, sur les prémices du big data tels que l'avaient imaginé les gens de Hollywood.
Suggérée par mon ami Shawn Rogers @shawnrog : "Vast, Volumes of Vigorously, Verified, Vexingly Variable Verbose yet Valuable Visualized high Velocity Data"... I just would add "... creating Value" :-)
Qui a dit que les passionnés d’informatique décisionnelle et de données étaient célibataires ? Garçons et filles, que vous soyez analyste, programmeur, consultant, designer… si vous vous intéressez au Big Data c’est que vous êtes un No Life ☺
C’est un peu le message que fait passer Bruno Aziza, directeur marketing de SiSense, qui s’associe à Microsoft pour organiser le 13 février prochain, veille de la St Valentin, une soirée « Fall In Love With Big Data ». Une soirée organisée chez Microsoft à Mountain View en Californie, qui vous coutera moins de 20 $.
Mais pour cette superbe soirée de veille de St Valentin, vous devrez quand même supporter un keynote de Microsoft, des conférences de Precog, Paypal et Predixion, ainsi qu’une table ronde avec Netflix, Foursquare, Facebook, SurveyMonkey et Wix. Puis, enfin, à 8:30pm Bruno Aziza clôturera la conférence et il vous restera alors 30 minutes seulement de « networking and refreshments » pour faire monter la température et assurer votre Big Data Speed Dating.
La conférence sera certainement passionnante. Si vous êtes dans la région à cette période, inscrivez-vous sans tarder sur : http://bigdatadatenight.eventbrite.com/
Mais je reste sceptique sur deux points :
- L’entête graphique de l’événement laisse supposer qu’il y aura 0,65 femmes pour un homme à cet événement. Le ratio me semble déjà un peu surestimé… et je m’inquiète pour les femmes présentes et leur sur-sollicitation ;
- Est-ce qu’un Data Geek célibataire qui avoue plus facilement son amour à HANA qu’à une collègue parviendra à conclure en 30’ de cocktail…
Personnellement, je n’y serai pas, j’ai déjà prévu un diner en charmante compagnie ce soir là, mais Bruno, on attend avec impatience les photos !
C’est un peu le message que fait passer Bruno Aziza, directeur marketing de SiSense, qui s’associe à Microsoft pour organiser le 13 février prochain, veille de la St Valentin, une soirée « Fall In Love With Big Data ». Une soirée organisée chez Microsoft à Mountain View en Californie, qui vous coutera moins de 20 $.
Mais pour cette superbe soirée de veille de St Valentin, vous devrez quand même supporter un keynote de Microsoft, des conférences de Precog, Paypal et Predixion, ainsi qu’une table ronde avec Netflix, Foursquare, Facebook, SurveyMonkey et Wix. Puis, enfin, à 8:30pm Bruno Aziza clôturera la conférence et il vous restera alors 30 minutes seulement de « networking and refreshments » pour faire monter la température et assurer votre Big Data Speed Dating.
La conférence sera certainement passionnante. Si vous êtes dans la région à cette période, inscrivez-vous sans tarder sur : http://bigdatadatenight.eventbrite.com/
Mais je reste sceptique sur deux points :
- L’entête graphique de l’événement laisse supposer qu’il y aura 0,65 femmes pour un homme à cet événement. Le ratio me semble déjà un peu surestimé… et je m’inquiète pour les femmes présentes et leur sur-sollicitation ;
- Est-ce qu’un Data Geek célibataire qui avoue plus facilement son amour à HANA qu’à une collègue parviendra à conclure en 30’ de cocktail…
Personnellement, je n’y serai pas, j’ai déjà prévu un diner en charmante compagnie ce soir là, mais Bruno, on attend avec impatience les photos !
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Je suis journaliste, formateur et auteur, spécialiste de l'informatique décisionnelle. Passionné par l'évolution de ce domaine vers le "Big Data", également appelé "Données Volumineuses", j'ai décidé d'écrire un livre en français sur le sujet, peut-être le premier. Etudes de cas, panorama des outils, vision des experts... et les coulisses de la production du livre, que je vous propose de découvrir au fil de ces billets.
Philippe NIEUWBOURG
Philippe NIEUWBOURG
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