Au hasard de mes recherches et de ma veille sur l'actualité du big data, je tombe régulièrement sur des perles... je ne parle pas de pépites car celles-ci méritent des applaudissements et il y en a; mais de perles, venant en particulier de tous ceux qui se contentent d'ajouter le mot "big data" à une phrase pour tenter de lui donner une connotation plus "moderne". C'est bien dommage... car ce ne sert en rien les intérêts de la marque en question qui se dévalorise en employant sans raison ce terme; et cela ne sert en rien les utilisateurs, qui ne voient dans cette surabondance d'usage qu'une confusion de plus, excellente excuse pour retarder leurs investissements.
Sans doute les mêmes s'appelaient ils ".com" en 2000, "2.0" en 2005, "cloud en 2010"... et "big data" aujourd'hui...
Au programme de ma cueillette, je vous propose :
- Quantum qui se présente maintenant de la manière suivante : "Quantum Corp. (NYSE : QTM), spécialiste mondial incontesté de la protection des données et de la gestion des Big Data..."... Ca se saurait... Spielberg aurait fait un film...
- Kaseya, dont le métier, fort respectable au demeurant est de développer des anti-virus, anti-malware... qui comme par hasard aujourd'hui se sont fixés comme mission principale de "protéger les big data"... "«La solution Kaseya IT Management peut faire en sorte que les clients soient en mesure de travailler et de gérer leurs Big Data sans problèmes.
"La solution comprend des modules antivirus (KAV / KES) et anti-malware (KAM) pour sécuriser les Big Data des clients confrontés à des machines infectées. Le module Desktop Policy Management (KDPM) assure la conformité avec un accès standard et les mesures de sécurité nécessaires, tandis que la gestion des patchs assure que les équipements des clients sont à jour contre les vulnérabilités identifiées qui peuvent être exploitées pour obtenir un accès non autorisé à des Big Data confidentielles. Enfin, le module de sauvegarde de fichiers et de dossiers (KDB) permet le transfert sécurisé et la sauvegarde de données dans n'importe quel format de fichier"... vous aurez remarqué qu'un simple "chercher / remplacer" aura permis dans Word de reprendre un ancien texte, et de remplacer "données" par "big data" pour se donner un coup de jeune.
Tout cela me fait penser aux produits cosmétiques censés faire rajeunir. En regardant les publicités avec attention, vous noterez une mention devenue obligatoire "couches supérieures de l'épiderme"... Ne faudrait-il pas appliquer la même règle au big data et que ces opportunistes de la communication soient obligés d'indiquer que leur produit n'a d'action que "sur la couche supérieure de vos données" ?
Sans doute les mêmes s'appelaient ils ".com" en 2000, "2.0" en 2005, "cloud en 2010"... et "big data" aujourd'hui...
Au programme de ma cueillette, je vous propose :
- Quantum qui se présente maintenant de la manière suivante : "Quantum Corp. (NYSE : QTM), spécialiste mondial incontesté de la protection des données et de la gestion des Big Data..."... Ca se saurait... Spielberg aurait fait un film...
- Kaseya, dont le métier, fort respectable au demeurant est de développer des anti-virus, anti-malware... qui comme par hasard aujourd'hui se sont fixés comme mission principale de "protéger les big data"... "«La solution Kaseya IT Management peut faire en sorte que les clients soient en mesure de travailler et de gérer leurs Big Data sans problèmes.
"La solution comprend des modules antivirus (KAV / KES) et anti-malware (KAM) pour sécuriser les Big Data des clients confrontés à des machines infectées. Le module Desktop Policy Management (KDPM) assure la conformité avec un accès standard et les mesures de sécurité nécessaires, tandis que la gestion des patchs assure que les équipements des clients sont à jour contre les vulnérabilités identifiées qui peuvent être exploitées pour obtenir un accès non autorisé à des Big Data confidentielles. Enfin, le module de sauvegarde de fichiers et de dossiers (KDB) permet le transfert sécurisé et la sauvegarde de données dans n'importe quel format de fichier"... vous aurez remarqué qu'un simple "chercher / remplacer" aura permis dans Word de reprendre un ancien texte, et de remplacer "données" par "big data" pour se donner un coup de jeune.
Tout cela me fait penser aux produits cosmétiques censés faire rajeunir. En regardant les publicités avec attention, vous noterez une mention devenue obligatoire "couches supérieures de l'épiderme"... Ne faudrait-il pas appliquer la même règle au big data et que ces opportunistes de la communication soient obligés d'indiquer que leur produit n'a d'action que "sur la couche supérieure de vos données" ?