Didier Schreiber, Directeur Marketing Europe du Sud chez Informatica
C’est la conclusion d’une nouvelle étude de The Economist Intelligence Unit auprès de 530 cadres supérieurs. Une large majorité s’accorde pour dire que rendre les données disponibles dans toute l’entreprise accroît la productivité et la performance. Plus de 80 % des personnes interrogées pensent que, dans leur entreprise, les employés « peuvent et doivent utiliser des données pour faire leur travail ».
Parmi les organisations qui se distinguent par leurs performances financières, 54 % pensent qu’être « data-driven », c’est-à-dire axé sur les données, fait partie de leur culture et 50 % déclarent « avoir mis en place unestratégie pour rendre leurs organisations plus efficaces dans l’utilisation des données ». D’autre part, 40 % financent des formations dans le domaine de l’analyse de données pour leurs salariés.
L’étude montre également que créer et entretenir une culture axée sur les données est le facteur le plus déterminant pour aider l’entreprise à avancer. La moitié des personnes interrogées dans les entreprises les plus performantes[1] disent que « la promotion du partage des données a contribué au développement d’une culture axée sur les données dans leur entreprise ».
Tout le monde admet qu’il y a encore beaucoup à faire pour que cette vision se concrétisevéritablement. Dans l’ensemble, seuls 11 % des répondants estiment que leur entreprise utilise les données « substantiellement » mieux que ses pairs. De manière significative, cependant, les sociétés les plus performantes représentent plus d’un tiers de ce groupe, souligne le rapport. « L’inverse est vrai pour les sociétés les moins performantes : 17 % des responsables interrogés dans cette catégorie pensent que leur société est en retard sur ses homologues en termes de performance financière. Au sein de ce groupe, aucun n’estime que son entreprise détienne un avantage substantiel sur ses concurrents concernant l’utilisation des données. »
L’étude apporte également des conseils aux dirigeants qui veulent créer une culture axée sur les données. Faire de la collecte des données une préoccupation centrale est une des recommandations. Trois quart des personnes interrogées dans les entreprises les plus performantes considèrent que la collecte des données est une dimension « très importante/essentielle » d’une culture des données. En revanche, dans les entreprises les moins performantes, seuls 41 % des répondants voient l’intérêt de développer une approche à l’échelle de l’entreprise pour identifier et valider les sources de données.
L’étude montre que la pénurie de compétences s’amplifie et que cette question doit être sérieusement traitée si l’on veut que les entreprises deviennent réellement « orientées-données ». Les spécialistes que l’on regroupe sous le nom de « data scientists » sont et seront de plus en plus indispensables mais, sur un marché du travail très concurrentiel, il est difficile de recruter et de retenir ces spécialistes : 7 personnes sur 10 déclarent avoir des difficultés à recruter et fidéliser des analystes de données.
Le développement de l’offre de formation est un facteur à prendre en considération. Environ un tiers des répondants pensent qu’il est « très important » d’avoir des programmes ou des partenariats pour « alphabétiser » les salariésdans le domaine des données. Ce besoin est ressenti de manière plus aiguë dans les entreprises les plus performantes : dans cette catégorie, 50 % desrépondants citent la nécessité de faire des efforts supplémentaires pour renforcer cette aisance avec les données et leur utilisation.
Il ressort de l’étude que l’analyse de données devrait faire partie du travail de tous les collaborateurs et que les utilisateurs finaux ont besoin de compétences dans ce domaine pour prendre des décisions appropriées, fondées sur une informationunifiée et disponible à travers toute l’entreprise. Dans son rapport, The Economist Intelligence Unit utilise cette analogie : « une culture axée sur les données ne doit pas être la croyance que les données sont le problème et le travail d’un spécialiste ou du département informatique. Trop de gens pensent encore qu’un spécialiste, fraîchement diplômé en statistiques et parachuté dans une organisation peut, comme par magie, transformer la façon d’utiliser les données, un peu comme on fait appel à un expert de la sécurité informatique pour consolider les réseaux informatiques d’une entreprise. »
L’enquête a été commanditée par Tableau Software. Le rapport complet peut être téléchargé ici
[1]‘Performantes’ signifie ici qu’elles sont leaders, qu’elles ont donc une progression du chiffre d’affaire et du bénéfice plus rapide que les autres
Parmi les organisations qui se distinguent par leurs performances financières, 54 % pensent qu’être « data-driven », c’est-à-dire axé sur les données, fait partie de leur culture et 50 % déclarent « avoir mis en place unestratégie pour rendre leurs organisations plus efficaces dans l’utilisation des données ». D’autre part, 40 % financent des formations dans le domaine de l’analyse de données pour leurs salariés.
L’étude montre également que créer et entretenir une culture axée sur les données est le facteur le plus déterminant pour aider l’entreprise à avancer. La moitié des personnes interrogées dans les entreprises les plus performantes[1] disent que « la promotion du partage des données a contribué au développement d’une culture axée sur les données dans leur entreprise ».
Tout le monde admet qu’il y a encore beaucoup à faire pour que cette vision se concrétisevéritablement. Dans l’ensemble, seuls 11 % des répondants estiment que leur entreprise utilise les données « substantiellement » mieux que ses pairs. De manière significative, cependant, les sociétés les plus performantes représentent plus d’un tiers de ce groupe, souligne le rapport. « L’inverse est vrai pour les sociétés les moins performantes : 17 % des responsables interrogés dans cette catégorie pensent que leur société est en retard sur ses homologues en termes de performance financière. Au sein de ce groupe, aucun n’estime que son entreprise détienne un avantage substantiel sur ses concurrents concernant l’utilisation des données. »
L’étude apporte également des conseils aux dirigeants qui veulent créer une culture axée sur les données. Faire de la collecte des données une préoccupation centrale est une des recommandations. Trois quart des personnes interrogées dans les entreprises les plus performantes considèrent que la collecte des données est une dimension « très importante/essentielle » d’une culture des données. En revanche, dans les entreprises les moins performantes, seuls 41 % des répondants voient l’intérêt de développer une approche à l’échelle de l’entreprise pour identifier et valider les sources de données.
L’étude montre que la pénurie de compétences s’amplifie et que cette question doit être sérieusement traitée si l’on veut que les entreprises deviennent réellement « orientées-données ». Les spécialistes que l’on regroupe sous le nom de « data scientists » sont et seront de plus en plus indispensables mais, sur un marché du travail très concurrentiel, il est difficile de recruter et de retenir ces spécialistes : 7 personnes sur 10 déclarent avoir des difficultés à recruter et fidéliser des analystes de données.
Le développement de l’offre de formation est un facteur à prendre en considération. Environ un tiers des répondants pensent qu’il est « très important » d’avoir des programmes ou des partenariats pour « alphabétiser » les salariésdans le domaine des données. Ce besoin est ressenti de manière plus aiguë dans les entreprises les plus performantes : dans cette catégorie, 50 % desrépondants citent la nécessité de faire des efforts supplémentaires pour renforcer cette aisance avec les données et leur utilisation.
Il ressort de l’étude que l’analyse de données devrait faire partie du travail de tous les collaborateurs et que les utilisateurs finaux ont besoin de compétences dans ce domaine pour prendre des décisions appropriées, fondées sur une informationunifiée et disponible à travers toute l’entreprise. Dans son rapport, The Economist Intelligence Unit utilise cette analogie : « une culture axée sur les données ne doit pas être la croyance que les données sont le problème et le travail d’un spécialiste ou du département informatique. Trop de gens pensent encore qu’un spécialiste, fraîchement diplômé en statistiques et parachuté dans une organisation peut, comme par magie, transformer la façon d’utiliser les données, un peu comme on fait appel à un expert de la sécurité informatique pour consolider les réseaux informatiques d’une entreprise. »
L’enquête a été commanditée par Tableau Software. Le rapport complet peut être téléchargé ici
[1]‘Performantes’ signifie ici qu’elles sont leaders, qu’elles ont donc une progression du chiffre d’affaire et du bénéfice plus rapide que les autres