Qlik®, leader mondial de l’intégration de données, de l’analyse et de l’intelligence artificielle (IA), publie une étude menée auprès de 250 dirigeants d’entreprises et décideurs spécialisés dans l’intelligence artificielle qui a identifié les obstacles à la progression de cette technologie à l’échelle mondiale ainsi que les moyens de les surmonter.
La pénurie de compétences en matière d’IA et de données, les problèmes de gouvernance et le manque de ressources sont les principaux freins au déploiement réussi de l’IA, de sorte que de nombreux projets ne franchissent pas le cap de la planification. Les entreprises françaises privilégient les solutions « prêtes à l’emploi » pour commencer à utiliser des solutions d’IA et à rentabiliser les investissements qu’elles y ont consacrés.
Les projets d’IA s’arrêtent au stade de la planification (quand ils ne sont pas abandonnés)
Le rôle de l’IA dans la réussite des entreprises n’est pas sous-estimé, puisque l’étude publiée par Qlik révèle que 74 % des décideurs estiment que l’IA est « absolument essentielle » ou « très importante », notamment pour atteindre les objectifs stratégiques et augmenter les bénéfices de leur entreprise.
Malgré cette prise de conscience, rares sont les projets d’IA qui franchissent le cap de la planification pour atteindre le stade de la réalisation ou de la mise en œuvre – nombre d’entre eux étant relégués aux oubliettes. En réalité, parmi les entreprises françaises sondées, seulement 7 % d’entre elles ont pu mener à bien entre 50 et 100 projets d'IA qui sont actuellement utilisés (en interne ou en externe à l'organisation). En outre, 19 % d’entre elles ont également mené jusqu’à 50 projets au stade de la planification – voire au-delà –, avant de les interrompre ou de les annuler purement et simplement.
Or, pour rentabiliser les investissements consacrés à cette technologie et mieux servir leurs clients face à la concurrence, les entreprises vont devoir porter un plus grand nombre de projets d’IA au-delà du stade de la planification pour atteindre celui du déploiement. Compte tenu des difficultés rencontrées pour mener ces projets à bien, de nombreux responsables IA (70 %) considèrent que les solutions « prêtes à l’emploi » constituent un bon point de départ pour améliorer le développement de l’intelligence artificielle.
Toutefois, ces solutions d'IA doivent présenter certaines caractéristiques afin de ne pas étouffer l'innovation des entreprises. Ainsi, la dépendance à l’égard de fournisseurs (37 %), le manque de flexibilité en termes de stockage des données dans le cloud (36 %) et de base de données (34 %) figurent parmi les principales causes d'insatisfaction des répondants français à l'égard des fournisseurs de systèmes/logiciels de données et de systèmes/processus d'intelligence artificielle.
Au banc des accusés : le manque de compétences, de gouvernance des données, de budget et de confiance
De multiples facteurs ralentissent ou bloquent totalement ces projets d'IA. Les plus importants parmi eux sont le manque de ressources (26 %), la pénurie de compétences en matière de données (22 %) et d'IA (24 %), les questions de réglementation et de gouvernance (22 %), le manque de données disponibles pour l'IA (22 %) et les projets PoC qui n’ont pas débouché sur une application dans le monde réel (22 %).
En dépit du consensus autour de la nécessité d’utiliser l’intelligence artificielle — la majorité (80 %) des répondants ont en effet déclaré savoir quelles formes d’IA peuvent être appliquées dans leur entreprise —, le manque de confiance d’autres parties prenantes semble freiner certaines entreprises.
En effet, plus d’un tiers (31 %) des responsables IA indique que leurs dirigeants font « modérément confiance » à l’IA, tandis que 61% estiment que les employés moins seniors ne lui font pas confiance. Enfin, 12 % pense que leurs clients non plus ne font pas confiance à l’intelligence artificielle.
Il est inquiétant de constater que pour 50 % des décideurs, ce manque de confiance freine de façon significative les investissements que leur entreprise consacre à l’IA.
Un meilleur partage des connaissances au sein des entreprises et avec les clients peut contribuer à élever ce niveau de confiance et à augmenter les investissements. En effet, 71 % des entreprises souhaitent promouvoir davantage les atouts de cette technologie au sein de leur société et auprès de leurs clients.
Il est essentiel d’instaurer la confiance pour accélérer la mise en œuvre de l’IA à l’échelle mondiale
Proposer une formation à l’IA pour hausser le niveau de compétences des effectifs est un autre moyen d’instaurer la confiance et de faire en sorte que les projets d’IA franchissent le stade de la planification pour aboutir à un déploiement réussi.
En France, 60 % des responsables IA estiment que leur pays dispose du potentiel pour devenir le leader international quant au développement de compétences en IA au cours des cinq années à venir. Pour y parvenir, 77 % d’entre eux pensent que leurs industries doivent améliorer l’éducation et la montée en compétences de leurs employés en matière d’IA, et 70 % que leur gouvernement doit augmenter le financement et les formations en la matière.
« Les chefs d'entreprise connaissent la valeur de l'IA, mais se heurtent à une multitude d'obstacles qui les empêchent de passer de la validation du concept au déploiement de la technologie. La première étape de la création d'une stratégie d'IA consiste à diagnostiquer où se trouvent les blocages potentiels - qu'il s'agisse de problèmes liés aux compétences, aux ressources ou à la gouvernance des données. En brossant un tableau complet des défis auxquels est confrontée l'entreprise, vous commencez à instaurer la confiance et à rallier la direction à votre cause pour favoriser votre réussite », déclare James Fisher, directeur de la stratégie chez Qlik.
Méthodologie
L'institut de recherche 3Gem a mené cette étude pour le compte de Qlik entre le 4 et le 21 novembre 2024. Il a interrogé 4 200 dirigeants et décideurs en matière d'IA dans le monde, dont 250 en France, issus d'entreprises de plus de 500 salariés dans divers secteurs d'activité.
La pénurie de compétences en matière d’IA et de données, les problèmes de gouvernance et le manque de ressources sont les principaux freins au déploiement réussi de l’IA, de sorte que de nombreux projets ne franchissent pas le cap de la planification. Les entreprises françaises privilégient les solutions « prêtes à l’emploi » pour commencer à utiliser des solutions d’IA et à rentabiliser les investissements qu’elles y ont consacrés.
Les projets d’IA s’arrêtent au stade de la planification (quand ils ne sont pas abandonnés)
Le rôle de l’IA dans la réussite des entreprises n’est pas sous-estimé, puisque l’étude publiée par Qlik révèle que 74 % des décideurs estiment que l’IA est « absolument essentielle » ou « très importante », notamment pour atteindre les objectifs stratégiques et augmenter les bénéfices de leur entreprise.
Malgré cette prise de conscience, rares sont les projets d’IA qui franchissent le cap de la planification pour atteindre le stade de la réalisation ou de la mise en œuvre – nombre d’entre eux étant relégués aux oubliettes. En réalité, parmi les entreprises françaises sondées, seulement 7 % d’entre elles ont pu mener à bien entre 50 et 100 projets d'IA qui sont actuellement utilisés (en interne ou en externe à l'organisation). En outre, 19 % d’entre elles ont également mené jusqu’à 50 projets au stade de la planification – voire au-delà –, avant de les interrompre ou de les annuler purement et simplement.
Or, pour rentabiliser les investissements consacrés à cette technologie et mieux servir leurs clients face à la concurrence, les entreprises vont devoir porter un plus grand nombre de projets d’IA au-delà du stade de la planification pour atteindre celui du déploiement. Compte tenu des difficultés rencontrées pour mener ces projets à bien, de nombreux responsables IA (70 %) considèrent que les solutions « prêtes à l’emploi » constituent un bon point de départ pour améliorer le développement de l’intelligence artificielle.
Toutefois, ces solutions d'IA doivent présenter certaines caractéristiques afin de ne pas étouffer l'innovation des entreprises. Ainsi, la dépendance à l’égard de fournisseurs (37 %), le manque de flexibilité en termes de stockage des données dans le cloud (36 %) et de base de données (34 %) figurent parmi les principales causes d'insatisfaction des répondants français à l'égard des fournisseurs de systèmes/logiciels de données et de systèmes/processus d'intelligence artificielle.
Au banc des accusés : le manque de compétences, de gouvernance des données, de budget et de confiance
De multiples facteurs ralentissent ou bloquent totalement ces projets d'IA. Les plus importants parmi eux sont le manque de ressources (26 %), la pénurie de compétences en matière de données (22 %) et d'IA (24 %), les questions de réglementation et de gouvernance (22 %), le manque de données disponibles pour l'IA (22 %) et les projets PoC qui n’ont pas débouché sur une application dans le monde réel (22 %).
En dépit du consensus autour de la nécessité d’utiliser l’intelligence artificielle — la majorité (80 %) des répondants ont en effet déclaré savoir quelles formes d’IA peuvent être appliquées dans leur entreprise —, le manque de confiance d’autres parties prenantes semble freiner certaines entreprises.
En effet, plus d’un tiers (31 %) des responsables IA indique que leurs dirigeants font « modérément confiance » à l’IA, tandis que 61% estiment que les employés moins seniors ne lui font pas confiance. Enfin, 12 % pense que leurs clients non plus ne font pas confiance à l’intelligence artificielle.
Il est inquiétant de constater que pour 50 % des décideurs, ce manque de confiance freine de façon significative les investissements que leur entreprise consacre à l’IA.
Un meilleur partage des connaissances au sein des entreprises et avec les clients peut contribuer à élever ce niveau de confiance et à augmenter les investissements. En effet, 71 % des entreprises souhaitent promouvoir davantage les atouts de cette technologie au sein de leur société et auprès de leurs clients.
Il est essentiel d’instaurer la confiance pour accélérer la mise en œuvre de l’IA à l’échelle mondiale
Proposer une formation à l’IA pour hausser le niveau de compétences des effectifs est un autre moyen d’instaurer la confiance et de faire en sorte que les projets d’IA franchissent le stade de la planification pour aboutir à un déploiement réussi.
En France, 60 % des responsables IA estiment que leur pays dispose du potentiel pour devenir le leader international quant au développement de compétences en IA au cours des cinq années à venir. Pour y parvenir, 77 % d’entre eux pensent que leurs industries doivent améliorer l’éducation et la montée en compétences de leurs employés en matière d’IA, et 70 % que leur gouvernement doit augmenter le financement et les formations en la matière.
« Les chefs d'entreprise connaissent la valeur de l'IA, mais se heurtent à une multitude d'obstacles qui les empêchent de passer de la validation du concept au déploiement de la technologie. La première étape de la création d'une stratégie d'IA consiste à diagnostiquer où se trouvent les blocages potentiels - qu'il s'agisse de problèmes liés aux compétences, aux ressources ou à la gouvernance des données. En brossant un tableau complet des défis auxquels est confrontée l'entreprise, vous commencez à instaurer la confiance et à rallier la direction à votre cause pour favoriser votre réussite », déclare James Fisher, directeur de la stratégie chez Qlik.
Méthodologie
L'institut de recherche 3Gem a mené cette étude pour le compte de Qlik entre le 4 et le 21 novembre 2024. Il a interrogé 4 200 dirigeants et décideurs en matière d'IA dans le monde, dont 250 en France, issus d'entreprises de plus de 500 salariés dans divers secteurs d'activité.
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