En septembre dernier, l'analyste Gartner a publié une nouvelle mouture de son "carré magique" concernant les outils d'intégration de données.
Sur l'axe "vision", les trois éditeurs récompensés sont dans l'ordre : IBM, SAS puis Informatica. En ce qui concerne la "capacité à mettre en oeuvre" cette vision, les trois éditeurs récompensés sont dans l'ordre : Informatica, IBM et SAP. Les deux éditeurs Informatica et IBM se distingue nettement des autres comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessus.
Plutôt que tenter de commenter ces prises de position de l'analyste américain, nous avons souhaité donner la parole à un éditeur absent de ce "carré magique", Talend, éditeur d'origine française et spécialiste de l'intégration de données en open source. Pour Yves de Montcheuil, directeur marketing de Talend, "sans surprise, les analyses de Gartner sont toujours aussi conservatrices. Leurs analystes utilisent principalement leur rétroviseur, pour regarder ce qui s'est passé derrière eux, alors qu'ils devraient plutôt disposer d'un radar, pour détecter ce qui se passe autour d'eux et surtout devant eux. Plus qu'un état du marché, le Magic Quadrant reflète l'adoption passée de certaines technologies par les grands comptes américains, clients des services de Gartner. Remis à jour tous les 18 à 24 mois et reflétant les cycles longs des éditeurs traditionnels qui mettaient des années à s'imposer sur un marché, ce Magic Quadrant n'est plus compatible avec les nouveaux cycles de développement et d'adoption que l'on retrouve avec des modes de déploiement comme l'open source et le SaaS. C'est ainsi qu'on retrouve dans ce quadrant des technologies moribondes, ayant fait l'objet de rachats successifs (ETI, Genio d'Open Text...), au côté d'utilitaires de chargement (Syncsort, Pervasive, Solonde de Sybase...) et de vraies solutions d'entreprise (Informatica, DataStage d'IBM). Et un grand absent: l'open source - bien évidemment.
Les mauvaises langues diront que les éditeurs open source n'ont pas les moyens de payer Gartner. Vrai peut être pour certains. Mais dans notre cas, Talend est une société commerciale aux reins solides et pourrait payer un contrat avec Gartner. Mais pourquoi? Pour s'entendre dire que "l'open source est immature (probabilité 0,9) et arrivera à maturité d'ici 5 à 20 ans (probabilité 0,8)"? Non merci. Nous savons, et nos clients le savent, que l'open source a beaucoup évolué ces dernières années et est devenu une vraie alternative d'entreprise (probabilité 1,0). Peut-être que Gartner aussi s'en rendra compte un jour (probablité 0,2) !".
Sur l'axe "vision", les trois éditeurs récompensés sont dans l'ordre : IBM, SAS puis Informatica. En ce qui concerne la "capacité à mettre en oeuvre" cette vision, les trois éditeurs récompensés sont dans l'ordre : Informatica, IBM et SAP. Les deux éditeurs Informatica et IBM se distingue nettement des autres comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessus.
Plutôt que tenter de commenter ces prises de position de l'analyste américain, nous avons souhaité donner la parole à un éditeur absent de ce "carré magique", Talend, éditeur d'origine française et spécialiste de l'intégration de données en open source. Pour Yves de Montcheuil, directeur marketing de Talend, "sans surprise, les analyses de Gartner sont toujours aussi conservatrices. Leurs analystes utilisent principalement leur rétroviseur, pour regarder ce qui s'est passé derrière eux, alors qu'ils devraient plutôt disposer d'un radar, pour détecter ce qui se passe autour d'eux et surtout devant eux. Plus qu'un état du marché, le Magic Quadrant reflète l'adoption passée de certaines technologies par les grands comptes américains, clients des services de Gartner. Remis à jour tous les 18 à 24 mois et reflétant les cycles longs des éditeurs traditionnels qui mettaient des années à s'imposer sur un marché, ce Magic Quadrant n'est plus compatible avec les nouveaux cycles de développement et d'adoption que l'on retrouve avec des modes de déploiement comme l'open source et le SaaS. C'est ainsi qu'on retrouve dans ce quadrant des technologies moribondes, ayant fait l'objet de rachats successifs (ETI, Genio d'Open Text...), au côté d'utilitaires de chargement (Syncsort, Pervasive, Solonde de Sybase...) et de vraies solutions d'entreprise (Informatica, DataStage d'IBM). Et un grand absent: l'open source - bien évidemment.
Les mauvaises langues diront que les éditeurs open source n'ont pas les moyens de payer Gartner. Vrai peut être pour certains. Mais dans notre cas, Talend est une société commerciale aux reins solides et pourrait payer un contrat avec Gartner. Mais pourquoi? Pour s'entendre dire que "l'open source est immature (probabilité 0,9) et arrivera à maturité d'ici 5 à 20 ans (probabilité 0,8)"? Non merci. Nous savons, et nos clients le savent, que l'open source a beaucoup évolué ces dernières années et est devenu une vraie alternative d'entreprise (probabilité 1,0). Peut-être que Gartner aussi s'en rendra compte un jour (probablité 0,2) !".
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