Schéma Teradata
« Nous voulons sortir Hadoop de la Silicon Valley et en faire un courant majeur pour les entreprises », explique Chris Twogood, Vice-Président en charge du marketing produit chez Teradata. Pour le constructeur/éditeur, cela passe par une nouvelle machine, combinant le matériel et le logiciel de Teradata, spécialement adaptée aux environnements Hadoop, au travers de Hortonworks. C’est en effet cette distribution de Hadoop que Teradata a retenu. Il ne s’agit pas d’un nouveau partenariat car les deux sociétés travaillent ensemble depuis plusieurs années. Mais les liens entre eux se resserrent, au point que l’on peut imaginer par la suite d’autres développements…
Intégrée dans l’architecture Teradata (voir schéma ci-dessus), la solution Hadoop conviendrait selon Chris Twogood à tous les types de données, et pas seulement aux données non structurées. Et chaque brique (Teradata, Asterdata, Hadoop) répondrait aux besoins d’une catégorie d’utilisateurs. « Les Data Scientists ont besoin d’accéder à des données brutes (donc directement à Hadoop) ; Aster s’adresse plus aux analystes d’affaires avec des solutions analytiques embarquées ; Et la solution Teradata est idéale pour les consommateurs d’analyses, avec d’excellents temps de réponse quelque soit le nombre d’utilisateurs », explique le VP marketing produit de Teradata. Du point de vue de l’administration de la solution, Teradata intègre Viewpoint, qui permet de piloter l’ensemble, y compris la partie Hortonworks Hadoop.
Matériel, logiciel, mais c’est sur le service que Teradata insiste en présentant cette annonce. Sans doute l’éditeur répond-il ainsi, à un des principaux freins au développement de Hadoop (et de tous les outils open source) dans les entreprises. Hortonworks ne dispose pas de la présence et de la couverture mondiale de Teradata. Cette offre de service couvre l’installation, le paramétrage, le développement d’applications et le support. Teradata disposerait actuellement d’une centaine de consultants dans le monde, compétents sur Hadoop alors qu’ils n’étaient qu’une trentaine il y a un an. La coopétition possible avec les partenaires existants de Teradata n’inquiète pas Chris Twogood. « Nous avons une demande émanant de nos clients, qui nous disent ‘’nous souhaitons avoir une offre complète de la part de Teradata’’. Nous souhaitons proposer un point de contact unique à nos clients », explique-t-il. C’est d’ailleurs sur cette offre de services que se fait la différence car Hadoop est une solution open source et Hortonworks dit reverser l’intégralité de ses développements à la communauté, sans créer de différence artificielle entre la version communautaire et sa version professionnelle. C’est donc la prestation de services qui fera choisir au client une solution Teradata-Hortonworks plutôt que d’assembler sa propre solution. Plusieurs clients auraient déjà fait ce choix. Teradata cite Fargo, Swisscom, Comcast.
Pour les clients « entrée de gamme », Teradata proposera également une machine plus simple, moins personnalisée, au travers de son partenariat avec Dell. Cette machine couterait alors environ 15 000$ par nœud, contre environ 40 000$ par nœud pour les machines Teradata.
Ce rapprochement entre Teradata et Hortonworks a du sens. Il rassurera les entreprises conservatrices qui hésitaient à aller vers Hadoop par manque d’interlocuteur, de support mondial, d’intégration à leur infrastructure existante, etc. Il permet également à Teradata de ne pas se couper des entreprises qui choisiraient d’investir massivement dans cette technologie, ce qui aurait pu à terme les couper des fournisseurs plus traditionnels. Il faudra maintenant voir si les clients adhèrent ou si la « génération Hadoop » se révèle hermétique aux offres des fournisseurs traditionnels.
Intégrée dans l’architecture Teradata (voir schéma ci-dessus), la solution Hadoop conviendrait selon Chris Twogood à tous les types de données, et pas seulement aux données non structurées. Et chaque brique (Teradata, Asterdata, Hadoop) répondrait aux besoins d’une catégorie d’utilisateurs. « Les Data Scientists ont besoin d’accéder à des données brutes (donc directement à Hadoop) ; Aster s’adresse plus aux analystes d’affaires avec des solutions analytiques embarquées ; Et la solution Teradata est idéale pour les consommateurs d’analyses, avec d’excellents temps de réponse quelque soit le nombre d’utilisateurs », explique le VP marketing produit de Teradata. Du point de vue de l’administration de la solution, Teradata intègre Viewpoint, qui permet de piloter l’ensemble, y compris la partie Hortonworks Hadoop.
Matériel, logiciel, mais c’est sur le service que Teradata insiste en présentant cette annonce. Sans doute l’éditeur répond-il ainsi, à un des principaux freins au développement de Hadoop (et de tous les outils open source) dans les entreprises. Hortonworks ne dispose pas de la présence et de la couverture mondiale de Teradata. Cette offre de service couvre l’installation, le paramétrage, le développement d’applications et le support. Teradata disposerait actuellement d’une centaine de consultants dans le monde, compétents sur Hadoop alors qu’ils n’étaient qu’une trentaine il y a un an. La coopétition possible avec les partenaires existants de Teradata n’inquiète pas Chris Twogood. « Nous avons une demande émanant de nos clients, qui nous disent ‘’nous souhaitons avoir une offre complète de la part de Teradata’’. Nous souhaitons proposer un point de contact unique à nos clients », explique-t-il. C’est d’ailleurs sur cette offre de services que se fait la différence car Hadoop est une solution open source et Hortonworks dit reverser l’intégralité de ses développements à la communauté, sans créer de différence artificielle entre la version communautaire et sa version professionnelle. C’est donc la prestation de services qui fera choisir au client une solution Teradata-Hortonworks plutôt que d’assembler sa propre solution. Plusieurs clients auraient déjà fait ce choix. Teradata cite Fargo, Swisscom, Comcast.
Pour les clients « entrée de gamme », Teradata proposera également une machine plus simple, moins personnalisée, au travers de son partenariat avec Dell. Cette machine couterait alors environ 15 000$ par nœud, contre environ 40 000$ par nœud pour les machines Teradata.
Ce rapprochement entre Teradata et Hortonworks a du sens. Il rassurera les entreprises conservatrices qui hésitaient à aller vers Hadoop par manque d’interlocuteur, de support mondial, d’intégration à leur infrastructure existante, etc. Il permet également à Teradata de ne pas se couper des entreprises qui choisiraient d’investir massivement dans cette technologie, ce qui aurait pu à terme les couper des fournisseurs plus traditionnels. Il faudra maintenant voir si les clients adhèrent ou si la « génération Hadoop » se révèle hermétique aux offres des fournisseurs traditionnels.
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