Michael Koehler, Président et CEO de Teradata
Le mot clef à la mode est « big data ». Cet anglicisme recouvre plusieurs réalités : la croissance exponentielle des volumes de données, l’augmentation des données non structurées, l’intégration de données externes à l’entreprise, et l’analyse des interactions entre toutes ces données. Parmi les données non structurées, on trouve les applications web, les capteurs d’informations liées à l’internet des objets, les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, les vidéos, les photographies… Il n’est plus possible de se contenter de bases de données relationnelles classiques, adaptées au stockage des données structurées, mais inadaptées à ces « big data ».
Le métier de Aster Data est justement d’analyser ces données non structurées et de les restituer sous forme de graphiques. Et la mise en relation de données de plus en plus complexes impose de nouveaux besoins graphiques, multipliant les dimensions, les axes d’analyse et aidant à la compréhension de ces données complexes. Même si l’offre mise en avant jusqu’à aujourd’hui par Aster Data est plus confuse et plus large, Aster Data apparaissant plus comme un concurrent de Teradata, c’est une partie de sa technologie qui a intéressé l’acquéreur.
Teradata n’a pas communiqué le coût exact de cette acquisition, mais il semble qu’il tourne autour de 300 millions de dollars. Présente aux États-Unis et par un bureau à Londres, Aster Data n’avait pas encore réellement investi en Europe ou en Asie. L’intégration à Teradata ouvrira de nouvelles portes aux produits conservés au catalogue. Comme dans toute opération d’acquisition, la mesure de la rentabilité des sommes investies ne peut se faire qu’à long terme. Avec un investissement de l’ordre de 300 millions de dollars, Teradata récupère essentiellement une technologie… qu’il va falloir intégrer. Cela coute-t-il moins cher que de développer l’équivalent ? Les clients de Aster Data vont-ils rentrer dans le « moule » Teradata ? Les questions restent nombreuses en suspens, mais c’est le lot de toute opération de croissance externe ; et à l’échelle des grands éditeurs de logiciels l’acquisition de Aster Data par Teradata reste finalement une opération modeste.
Le métier de Aster Data est justement d’analyser ces données non structurées et de les restituer sous forme de graphiques. Et la mise en relation de données de plus en plus complexes impose de nouveaux besoins graphiques, multipliant les dimensions, les axes d’analyse et aidant à la compréhension de ces données complexes. Même si l’offre mise en avant jusqu’à aujourd’hui par Aster Data est plus confuse et plus large, Aster Data apparaissant plus comme un concurrent de Teradata, c’est une partie de sa technologie qui a intéressé l’acquéreur.
Teradata n’a pas communiqué le coût exact de cette acquisition, mais il semble qu’il tourne autour de 300 millions de dollars. Présente aux États-Unis et par un bureau à Londres, Aster Data n’avait pas encore réellement investi en Europe ou en Asie. L’intégration à Teradata ouvrira de nouvelles portes aux produits conservés au catalogue. Comme dans toute opération d’acquisition, la mesure de la rentabilité des sommes investies ne peut se faire qu’à long terme. Avec un investissement de l’ordre de 300 millions de dollars, Teradata récupère essentiellement une technologie… qu’il va falloir intégrer. Cela coute-t-il moins cher que de développer l’équivalent ? Les clients de Aster Data vont-ils rentrer dans le « moule » Teradata ? Les questions restent nombreuses en suspens, mais c’est le lot de toute opération de croissance externe ; et à l’échelle des grands éditeurs de logiciels l’acquisition de Aster Data par Teradata reste finalement une opération modeste.
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