Adam Selipsky, CEO de Tableau, à la conférence utilisateurs en 2016 (Photo Tableau)
Disponible pour les nouveaux et pour les anciens clients, le modèle de facturation de Tableau sur abonnement annoncé aujourd’hui permet d’utiliser les différentes versions du logiciel de datavis pour un coût variant de $35 à $70 par mois. L’engagement et la facturation se font néanmoins sur une période d’un an. Ce modèle de facturation concrétise une annonce faite l’an dernier à la conférence utilisateurs par Adam Selipsky, CEO de Tableau.
Les différentes versions proposées sont :
Tableau Desktop à $35 par utilisateur et par mois
Tableau Desktop Professional à $70 par utilisateur et par mois
Tableau Server à $35 par utilisateur et par mois
Tableau Online, la version SaaS hébergée par Tableau, à $42 par utilisateur et par mois
L’objectif, selon Dan Miller, nouveau vice-président en charge des ventes, est de rendre l’abonnement à Tableau aussi simple que “un abonnement de téléphone portable, à Netflix, ou à un club de gym”.
L’objectif est bien sur, de baisser le coût d’entrée - Tableau Desktop coûtait jusqu’à présent $999 et $1999 en version professionnelle - mais également de rendre l’usage de Tableau dans l’entreprise plus flexible en fonction des besoins, à la hausse ou à la baisse, chaque année.
Ce modèle d’abonnement a très bien réussi à des sociétés comme Salesforce - qui a débuté son activité sous forme d'abonnement - mais il n’est pas sans risque pour l’éditeur.
D’une part, il sera difficile à Tableau de converser un rythme de croissance de son chiffre d’affaires identique aux années précédentes. Plutôt que d’enregistrer un revenu de licence global, en une fois, l’éditeur ne pourra enregistrer que la part d’abonnement annuel. Tableau devra convaincre les analystes financiers, chiffres à l’appui, que cette transition ne fragilise par l’entreprise, sous peine de se voir sanctionnée à la bourse.
Par ailleurs, l’éditeur devra surveiller, et communiquer sur son taux de renouvellement. Les clients étant susceptibles de changer d’outil chaque année, un manque d’innovation, où l’arrivée d’une nouvelle solution sur le marché pourrait leur faire quitter leur solution actuelle.
Mais à l’inverse, le coût de migration vers une nouvelle solution est bien plus important que le coût de l’abonnement annuel. Et l’on constate souvent que l’on reporte la migration à plus tard, et que l’on préfère renouveler son abonnement, même si parfois on éprouve l’envie de changer.
Les différentes versions proposées sont :
Tableau Desktop à $35 par utilisateur et par mois
Tableau Desktop Professional à $70 par utilisateur et par mois
Tableau Server à $35 par utilisateur et par mois
Tableau Online, la version SaaS hébergée par Tableau, à $42 par utilisateur et par mois
L’objectif, selon Dan Miller, nouveau vice-président en charge des ventes, est de rendre l’abonnement à Tableau aussi simple que “un abonnement de téléphone portable, à Netflix, ou à un club de gym”.
L’objectif est bien sur, de baisser le coût d’entrée - Tableau Desktop coûtait jusqu’à présent $999 et $1999 en version professionnelle - mais également de rendre l’usage de Tableau dans l’entreprise plus flexible en fonction des besoins, à la hausse ou à la baisse, chaque année.
Ce modèle d’abonnement a très bien réussi à des sociétés comme Salesforce - qui a débuté son activité sous forme d'abonnement - mais il n’est pas sans risque pour l’éditeur.
D’une part, il sera difficile à Tableau de converser un rythme de croissance de son chiffre d’affaires identique aux années précédentes. Plutôt que d’enregistrer un revenu de licence global, en une fois, l’éditeur ne pourra enregistrer que la part d’abonnement annuel. Tableau devra convaincre les analystes financiers, chiffres à l’appui, que cette transition ne fragilise par l’entreprise, sous peine de se voir sanctionnée à la bourse.
Par ailleurs, l’éditeur devra surveiller, et communiquer sur son taux de renouvellement. Les clients étant susceptibles de changer d’outil chaque année, un manque d’innovation, où l’arrivée d’une nouvelle solution sur le marché pourrait leur faire quitter leur solution actuelle.
Mais à l’inverse, le coût de migration vers une nouvelle solution est bien plus important que le coût de l’abonnement annuel. Et l’on constate souvent que l’on reporte la migration à plus tard, et que l’on préfère renouveler son abonnement, même si parfois on éprouve l’envie de changer.