Chantal SALIOU, Syncsort EMEA
Le nom de Syncsort ne vous dit rien ? C’est presque normal. Et pourtant votre société utilise peut-être un de ses produits (MFX, BEX ou DMExpress) au cœur de votre système d’information… mais vraiment caché ! Comme le reconnaît Sean Ford, nouveau directeur marketing de l’éditeur, Syncsort a une base de clients très étendue (12 000 déploiements annoncés)… mais personne ne le sait. Même en interne chez les clients, ces outils et le nom de leur éditeur restent inconnus des responsables fonctionnels. Si je me risquais à une analogie, je la ferai avec le papier standard utilisé dans la photocopieuse de l’étage. Oui, ce papier blanc, standard, A4, de 80 grammes, qui est indispensable à la vie quotidienne… pourtant bien peu de lecteurs seront capables d’en citer la marque.
Syncsort en a pris conscience, et souhaite inverser la tendance. Pour cela, une partie des équipes a été recrutée chez des concurrents comme IBM Ascential, Oracle. L’objectif est de faire savoir au PDG pour quoi le choix de Syncsort a été fait, quels travaux le logiciel prend en charge, et en quoi il est maintenant bien utile. Cette révolution interne fait suite à une évolution structurelle de l’éditeur. Les fondateurs ont en effet vendu leurs parts à des actionnaires financiers (tout en restant au conseil d’administration) et ces derniers ont bien l’intention de faire prospérer leur investissement.
La nouvelle stratégie de l’entreprise s’appuie sur le constat que nous faisons tous, l’explosion des volumes de données, structurées comme non structurées. Syncsort s’épanouit lorsque ces données sont nombreuses, qu’il faut les transporter, les référencer, les manipuler. L’éditeur vient d’ailleurs d’annoncer la version 6.5 de son outil d’intégration DMExpress. Mais un outil pas tout à fait comme les autres, qui souhaite compléter les architectures existantes pour les optimiser plutôt que pour les remplacer. « Nos clients ont déjà réalisé des investissements importants, et ne sont pas prêts à les remettre en question. Ils sont en revanche demandeurs d’optimisation », explique Josh Rogers, vice-président en charge des ventes. C’est ainsi que Syncsort n’envisage pas, en tous cas pour le moment, une lutte frontale avec les grands fournisseurs d’outils d’intégration comme IBM, Oracle, Informatica ou de Talend que Syncsort reconnaît aujourd’hui comme un concurrent. Mais plutôt une complémentarité. A sens unique cependant car on imagine mal ces grands éditeurs reconnaître devant leurs clients leur faiblesse dans tel ou tel traitement et faire alors appel officiellement à Syncsort… Mais cette situation convient à l’éditeur qui préfère entrer par la petite porte chez un client, quitte à étendre par la suite son emprise. Une modestie évidente qui conduit également Syncsort à rester très discret sur ses développements futurs autour des sujets complémentaires à la manipulation de données, comme le « Master Data Management », la qualité des données… Du plan de développement produit nous ne saurons rien ou presque.
Les principaux hérauts du succès de Syncsort en France sont bien entendu ses clients.
Citons BNP Paribas, qui utilisait au départ les outils de tri de Syncsort, a découvert son ETL DMExpress, l’a comparé à IBM Ascential et a finalement choisi de renouveler cette comparaison à chaque nouveau projet. BNPParibas a en effet constaté que sur certains traitements, Syncsort révèlait de meilleures performances.
Orange est également client de Syncsort (mais quel éditeur n’a pas Orange comme client…) et utilise DMExpress pour l’analyse quotidienne des nouveaux clients autour de trois applications. C’est ici la simplicité de prise en main de l’outil qui a fait la différence. Travaillant avec de nombreux prestataires, au taux de turn-over parfois important, plus l’outil est simple à utiliser, plus rapidement le prestataire sera opérationnel.
Chez LaserLoyalty c’est pour la collecte quotidienne des transactions S’Miles auprès des partenaires comme Casino, SNCF, Orange que la performance de l’outil Syncsort a été retenue.
Pour Chantal Saliou, directrice générale EMEA, beaucoup de travail reste à faire : dans le domaine de la notoriété et des ventes indirectes. Syncsort travaille déjà avec des partenaires comme Micropole, Accenture ou Atos, mais ce réseau devra être étoffé. Avec cet objectif ultime, que le PDG des grands groupes français puissent dire « Ah oui, Syncsort, je connais, nous sommes clients ! ».
Syncsort en a pris conscience, et souhaite inverser la tendance. Pour cela, une partie des équipes a été recrutée chez des concurrents comme IBM Ascential, Oracle. L’objectif est de faire savoir au PDG pour quoi le choix de Syncsort a été fait, quels travaux le logiciel prend en charge, et en quoi il est maintenant bien utile. Cette révolution interne fait suite à une évolution structurelle de l’éditeur. Les fondateurs ont en effet vendu leurs parts à des actionnaires financiers (tout en restant au conseil d’administration) et ces derniers ont bien l’intention de faire prospérer leur investissement.
La nouvelle stratégie de l’entreprise s’appuie sur le constat que nous faisons tous, l’explosion des volumes de données, structurées comme non structurées. Syncsort s’épanouit lorsque ces données sont nombreuses, qu’il faut les transporter, les référencer, les manipuler. L’éditeur vient d’ailleurs d’annoncer la version 6.5 de son outil d’intégration DMExpress. Mais un outil pas tout à fait comme les autres, qui souhaite compléter les architectures existantes pour les optimiser plutôt que pour les remplacer. « Nos clients ont déjà réalisé des investissements importants, et ne sont pas prêts à les remettre en question. Ils sont en revanche demandeurs d’optimisation », explique Josh Rogers, vice-président en charge des ventes. C’est ainsi que Syncsort n’envisage pas, en tous cas pour le moment, une lutte frontale avec les grands fournisseurs d’outils d’intégration comme IBM, Oracle, Informatica ou de Talend que Syncsort reconnaît aujourd’hui comme un concurrent. Mais plutôt une complémentarité. A sens unique cependant car on imagine mal ces grands éditeurs reconnaître devant leurs clients leur faiblesse dans tel ou tel traitement et faire alors appel officiellement à Syncsort… Mais cette situation convient à l’éditeur qui préfère entrer par la petite porte chez un client, quitte à étendre par la suite son emprise. Une modestie évidente qui conduit également Syncsort à rester très discret sur ses développements futurs autour des sujets complémentaires à la manipulation de données, comme le « Master Data Management », la qualité des données… Du plan de développement produit nous ne saurons rien ou presque.
Les principaux hérauts du succès de Syncsort en France sont bien entendu ses clients.
Citons BNP Paribas, qui utilisait au départ les outils de tri de Syncsort, a découvert son ETL DMExpress, l’a comparé à IBM Ascential et a finalement choisi de renouveler cette comparaison à chaque nouveau projet. BNPParibas a en effet constaté que sur certains traitements, Syncsort révèlait de meilleures performances.
Orange est également client de Syncsort (mais quel éditeur n’a pas Orange comme client…) et utilise DMExpress pour l’analyse quotidienne des nouveaux clients autour de trois applications. C’est ici la simplicité de prise en main de l’outil qui a fait la différence. Travaillant avec de nombreux prestataires, au taux de turn-over parfois important, plus l’outil est simple à utiliser, plus rapidement le prestataire sera opérationnel.
Chez LaserLoyalty c’est pour la collecte quotidienne des transactions S’Miles auprès des partenaires comme Casino, SNCF, Orange que la performance de l’outil Syncsort a été retenue.
Pour Chantal Saliou, directrice générale EMEA, beaucoup de travail reste à faire : dans le domaine de la notoriété et des ventes indirectes. Syncsort travaille déjà avec des partenaires comme Micropole, Accenture ou Atos, mais ce réseau devra être étoffé. Avec cet objectif ultime, que le PDG des grands groupes français puissent dire « Ah oui, Syncsort, je connais, nous sommes clients ! ».