Andréguy Dubar - Directeur Général Cenisis
Sybase marque la rupture. Avec Sybase IQ, l’éditeur place sur le marché une offre hautement concurrentielle, avec un ratio performance, prix, délais de mise en œuvre très attractif comparativement aux bases de données traditionnelles. Revers de la médaille, le principal problème de l’éditeur repose justement sur les performances obtenues par Sybase IQ…
Difficile en effet pour une entreprise habituée à la mise en place de machines toujours plus imposantes, à des budgets et une maintenance conséquents, à la réalisation d’agrégats et de règles de cadrage des requêtes destinés à obtenir des temps de réponse satisfaisants… de ne pas trouver suspecte une solution énoncée comme plus performante et plus facile à mettre en œuvre, moins contraignante en terme d’administration et d’infrastructure et moins onéreuse, au niveau de la base elle-même comme de l’enveloppe du projet. Bruits et rumeurs, la différence de budget entre la mise en place d’une base traditionnelle et de Sybase IQ, dans un contexte décisionnel, s’inscrirait dans un ratio allant jusqu’à un pour dix.
Difficile en effet pour une entreprise habituée à la mise en place de machines toujours plus imposantes, à des budgets et une maintenance conséquents, à la réalisation d’agrégats et de règles de cadrage des requêtes destinés à obtenir des temps de réponse satisfaisants… de ne pas trouver suspecte une solution énoncée comme plus performante et plus facile à mettre en œuvre, moins contraignante en terme d’administration et d’infrastructure et moins onéreuse, au niveau de la base elle-même comme de l’enveloppe du projet. Bruits et rumeurs, la différence de budget entre la mise en place d’une base traditionnelle et de Sybase IQ, dans un contexte décisionnel, s’inscrirait dans un ratio allant jusqu’à un pour dix.
Un grand pas pour le décisionnel
L’éditeur entraîne plusieurs niveaux de rupture, technologique et nous y reviendrons, mais Sybase rompt également le principe convenu que le budget doit être proportionnel à l’augmentation des performances, du stockage, etc. La surenchère financière n’est donc plus un passage obligé : il est possible de parvenir à de meilleurs résultats et avec des moyens économiques. Inutile d’être grand clerc pour en déduire que Sybase IQ engendrera autant de satisfactions que de crispations sur le marché.
La fin d’un paradoxe
Le décisionnel répond à des particularités auxquelles les SGBD transactionnels ne pouvaient répondre naturellement. « La principale caractéristique du décisionnel est que l’on ne sait jamais par avance les chemins d’analyse pris par les utilisateurs. Et c’est bien là tout le paradoxe auquel ont aboutis les projets. Dans la grande majorité des cas, les entreprises ont mis en place des consignes, désignant les requêtes autorisées et les limites à ne pas franchir, afin de préserver les temps de réponse. Le résultat est contradictoire : si un utilisateur soumet une requête c’est que celle-ci répond à un enjeu métier et, à ce titre il peut être néfaste pour l’entreprise de brider l’usage décisionnel », développe Andréguy Dubar, directeur général de Cenisis, intégrateur Sybase notamment.
Concernant Sybase IQ, notre interlocuteur est sans équivoque. Les bases transactionnelles telles que Oracle, Microsoft SQL Serveur et autres ne sont absolument pas adaptées à une utilisation décisionnelle. « Ce n’est pas leur vocation et nous sommes capables d’expliquer pourquoi. De la même manière nous sommes capables d’expliquer comment Sybase, avec IQ, a résolu ce problème ». Andréguy Dubar poursuit d’ailleurs le raisonnement : si IQ est parfaitement adapté au domaine décisionnel, face à des transactions de saisie de commandes, de facturation et plus généralement face à tout acte de gestion au sens ERP par exemple, Sybase IQ n’est technologiquement pas la base qui convient.
Concernant Sybase IQ, notre interlocuteur est sans équivoque. Les bases transactionnelles telles que Oracle, Microsoft SQL Serveur et autres ne sont absolument pas adaptées à une utilisation décisionnelle. « Ce n’est pas leur vocation et nous sommes capables d’expliquer pourquoi. De la même manière nous sommes capables d’expliquer comment Sybase, avec IQ, a résolu ce problème ». Andréguy Dubar poursuit d’ailleurs le raisonnement : si IQ est parfaitement adapté au domaine décisionnel, face à des transactions de saisie de commandes, de facturation et plus généralement face à tout acte de gestion au sens ERP par exemple, Sybase IQ n’est technologiquement pas la base qui convient.
Cheminement décisionnel
« Il faut bien se représenter la démarche d’un utilisateur décisionnel. Il débute par des questions simples : chiffre d’affaires par famille de produit et par année. Ce seul niveau d’interrogation a des conséquences catastrophiques sur une base transactionnelle. Les années et les produits sont récupérés respectivement dans les tables « temps » et « libellé de famille ». En revanche, le chiffre d’affaires se trouve dans la table de faits qui contient soit des lignes de facture, soit des lignes de tickets de caisse pour la distribution… rapidement cela peut impliquer deux cents millions à un milliard de lignes. Chercher le chiffre d’affaires sur toutes les années revient à lire chaque ligne de la table de faits et à charger la totalité des octets de chaque ligne. C'est-à-dire que pour une à deux colonnes nécessaires (chiffre d’affaires ou quantité/prix) vous chargez en mémoire un ensemble de colonnes absolument inutiles dont le code article, la remise, etc. Une base transactionnelle crée une table temporaire dans laquelle sont stockés les octets utiles (quantité et prix, par exemple) et c’est à partir de là que débutent les calculs. En conclusion, pour 98 % du temps vous aurez fait travailler inutilement la machine. Cette pollution rend les bases traditionnelles inaptes à servir le décisionnel. En l’occurrence Sybase IQ ne stocke pas des lignes mais des colonnes. Dans le même cas de figure, seules les colonnes quantité et montant sont chargées et la multiplication se fait en mémoire. Ce seul point explique en grande partie les décalages de performance » détaille Andréguy Dubar.
Temps de réponse, témoignage à charge !
Il arrive que les temps de réponse débordent du cadre supportable par les utilisateurs ou présentent des délais pour le moins aléatoires : de quelques minutes à plusieurs heures. Pour notre interlocuteur il s’agit d’un phénomène symptomatique. Les temps de réponse sont conditionnés tant par la complexité des requêtes que par le nombre d’accès simultanés. Toutes les bases de données peuvent obtenir une requête de référence à une dizaine de minutes. « Le problème se trouve dans le carcan et les procédures qui doivent être mis en place pour parvenir à ce résultat. Les requêtes sont bridées - optimisées - et toute tentative dépassant ce cadre ramène inexorablement les délais à plusieurs heures. Et cela ne vaut que pour une requête, dès que la base endure des accès simultanés, les temps de réponse explosent de manière exponentielle. Les délais obtenus avec Sybase démontrent par l’exemple que la solution ne joue pas dans la même catégorie. Et ce n’est pas un procès à charge pour les bases transactionnelles. Dans le cadre d’un projet, les résultats obtenus avec plusieurs bases transactionnelles se situaient dans une fourchette de huit à dix minutes pour la requête de référence, avec une forte optimisation. La montée en charge des utilisateurs, comme l’intervention de requêtes aléatoires a fait s’effondrer les résultats. Le même test conduit avec Sybase IQ a dépassé nos estimations les plus optimistes. J’avais évalué la requête la plus simple à trois minutes et la plus complexe à dix minutes… Toutes les données ont été chargées et l’ensemble des agrégats supprimés. Nous avons lancé la requête la plus complexe et le résultat est tombé une minute plus tard. Nous nous sommes sentis obligés de relancer la requête, persuadés que nous avions oublié quelque chose. A ce moment précis, vous savez que vous avez changé de dimension ! » précise-t-il.
La simulation croissante du nombre d’utilisateurs ne laisse pas plus de place au doute, d’autant que notre interlocuteur précise que ce test initial n’a fait l’objet d’aucune recherche d’optimisation particulière. Des requêtes sont donc lancées de manière aléatoire par un programme batch. Une activité continue est simulée jusqu’à atteindre neuf utilisateurs simultanés. Vient en suite la dixième requête. La requête étalon lancée sur Sybase IQ livre son résultat en neuf minutes. « A titre de comparaison et considérant les délais exponentiels auxquels sont soumises les bases transactionnelles, il n’est pas rare d’attendre une trentaine de minutes avant d’obtenir un résultat et ce en se limitant à trois requêtes simultanées. Par ailleurs, la qualité des temps de réponse réduit d’autant la probabilité de requêtes simultanées. Pour une trentaine d’utilisateurs et avec les temps de réponse de une minute à dix heures, la probabilité de requêtes simultanée est forte. En revanche, dans le cas où les temps de réponse sont inférieurs ou égaux à une minute cette probabilité est nettement plus faible, avec trois requêtes simultanées au grand maximum », développe Andréguy Dubar.
La simulation croissante du nombre d’utilisateurs ne laisse pas plus de place au doute, d’autant que notre interlocuteur précise que ce test initial n’a fait l’objet d’aucune recherche d’optimisation particulière. Des requêtes sont donc lancées de manière aléatoire par un programme batch. Une activité continue est simulée jusqu’à atteindre neuf utilisateurs simultanés. Vient en suite la dixième requête. La requête étalon lancée sur Sybase IQ livre son résultat en neuf minutes. « A titre de comparaison et considérant les délais exponentiels auxquels sont soumises les bases transactionnelles, il n’est pas rare d’attendre une trentaine de minutes avant d’obtenir un résultat et ce en se limitant à trois requêtes simultanées. Par ailleurs, la qualité des temps de réponse réduit d’autant la probabilité de requêtes simultanées. Pour une trentaine d’utilisateurs et avec les temps de réponse de une minute à dix heures, la probabilité de requêtes simultanée est forte. En revanche, dans le cas où les temps de réponse sont inférieurs ou égaux à une minute cette probabilité est nettement plus faible, avec trois requêtes simultanées au grand maximum », développe Andréguy Dubar.
Analyse débridée
Au delà des temps de réponse, notre interlocuteur soulève l’importance d’une liberté d’analyse retrouvée, avançant que l’une des constantes du décisionnel est le changement. Brider l’acte d’analyse revient à demander à un archéologue de découvrir des sites oubliés sur un circuit touristique. « La pensée humaine procède par itération. Tant que vous n’avez pas ouvert la porte, vous ne savez pas qu’il y en a dix autres derrière, et ainsi de suite. Dès qu’un utilisateur, quel que soit son niveau, découvre quelque chose, sa curiosité le pousse à poursuivre… A ce titre, une plate-forme décisionnelle doit facilement pouvoir accepter les requêtes aléatoires, mais aussi de nouvelles données, de nouvelles colonnes. Dans un contexte traditionnel, ces tâches sont régulièrement remises à plus tard ou pire, elles attendent une montée de version. A titre d’exemple, une base d’un milliard de lignes place l’intervention entre 2 et 24 heures. Ici encore, l’ajout d’une colonne sur Sybase IQ est instantané ».
Le stockage figure également aux qualités de Sybase IQ. Toujours a titre d’exemple Andréguy Dubar cite une base de 140 Go qui transférée dans IQ n’atteignait plus de 28 Go.
Le stockage figure également aux qualités de Sybase IQ. Toujours a titre d’exemple Andréguy Dubar cite une base de 140 Go qui transférée dans IQ n’atteignait plus de 28 Go.
Avis concordants
« Nous passons pour des illuminés, qu’il s’agisse des temps de réponse avancé, de l’optimisation en terme de stockage ou de la linéarité des temps de réponse en fonction de la charge. C’est rassurant pour une entreprise de savoir où elle va : les temps de réponse sont prédictibles, donc si elle doit doubler le nombre de ses utilisateurs, il lui suffit de doubler la machine. Le terme de rupture technologique n’est pas innocent, Sybase fait la différence ! ». Et il semblerait que les avis concordent.
Finalement les principaux défauts de Sybase IQ relevés par ses concurrents restent limités : certains évoquent la faible représentativité de son éditeur, là où d’autres parlent d’un risque lié à la pérennité… Sybase bouscule l’ordre établi ! Signe avant coureur d’un retour sur le devant de la scène informatique pour l’éditeur… décideurs, à vous de voir.
Finalement les principaux défauts de Sybase IQ relevés par ses concurrents restent limités : certains évoquent la faible représentativité de son éditeur, là où d’autres parlent d’un risque lié à la pérennité… Sybase bouscule l’ordre établi ! Signe avant coureur d’un retour sur le devant de la scène informatique pour l’éditeur… décideurs, à vous de voir.