Nous avons posé la question à nos lecteurs. Vous avez été 208 à répondre à notre sondage, ce qui démontre déjà l’intérêt que vous portez à cette question de l’évolution des modèles économiques du logiciel. Depuis une trentaine d’années, les éditeurs de progiciels ont basé leur développement sur un modèle simple : la vente d’une licence d’utilisation, complétée par la signature - censée être facultative - d’une contrat de maintenance annuel, dont le prix oscille entre 15 et 20 % du coût d’achat. Ce contrat qui vous permet de bénéficier d’une assistance et de nouvelles versions, permet à l’éditeur de doubler son chiffre d’affaires sur la période d’utilisation du progiciel. En effet, en Europe, la durée moyenne d’utilisation d’un progiciel varie selon IDC entre 7 et 10 ans.
Seuls quelques éditeurs, dont le plus connu dans notre secteur est SAS, ont basé leur développement sur un modèle différent, plus proche de la location que de l’achat.
Depuis maintenant quelques années les alternatives apparaissent : le modèle open source commercial où vous payez un contrat de service mais où les licences sont gratuites, le modèle ASP/SaaS où vous vous acquittez d’un abonnement (avec de nombreuses variantes suivant que le logiciel vous appartient ou pas, que l’hébergement est mutualisé ou pas...), et aujourd’hui le modèle « Cloud Computing » qui permet de payer uniquement un droit d’accès à un service et une consommation.
La crise actuelle, et la tension qu’elle fait naître sur les budgets informatiques, transforment les directeurs de systèmes d’information en véritables contrôleurs de gestion. Pour respecter leurs contraintes, tout en servant leurs utilisateurs et en améliorant leur système d’information, ils se sont penchés sur ces nouvelles grilles tarifaires. Notre sondage montre qu’ils sont clairement conquis. En effet, seuls 24 % des répondants continuent de préférer le modèle classique des licences. Pour 76 % des personnes interrogées, ces nouveaux modèles économiques représentent l’avenir.
L’open source commercial attire 28 % des personnes interrogées, 18 % sont plus intéressées par le Cloud Computing et le mode SaaS. Quant aux 30 % restants, ils n’ont pas encore de religion, mais tout ce qui permet de transformer un investissement en une charge lissée dans le temps les intéressent.
Ce sondage est un signal fort pour les éditeurs de progiciels ! Si vous vendez uniquement des licences et ne proposez pas d’alternative à ce modèle économique sur le déclin, vous risquez de perdre des clients et de ne pas profiter de la reprise économique.
Bémol tout de même, ce n’était pas l’objet de ce sondage, mais les utilisateurs devront tenir compte de l’impact de cette évolution de modèle économique sur la R&D et l’innovation de leurs fournisseurs. Alors que les éditeurs consacrent entre 7 et 20 % de leur chiffre d’affaires à la recherche, si ce chiffre d’affaires se retrouve étalé dans le temps, leurs dépenses de R&D suivront la même tendance...
Seuls quelques éditeurs, dont le plus connu dans notre secteur est SAS, ont basé leur développement sur un modèle différent, plus proche de la location que de l’achat.
Depuis maintenant quelques années les alternatives apparaissent : le modèle open source commercial où vous payez un contrat de service mais où les licences sont gratuites, le modèle ASP/SaaS où vous vous acquittez d’un abonnement (avec de nombreuses variantes suivant que le logiciel vous appartient ou pas, que l’hébergement est mutualisé ou pas...), et aujourd’hui le modèle « Cloud Computing » qui permet de payer uniquement un droit d’accès à un service et une consommation.
La crise actuelle, et la tension qu’elle fait naître sur les budgets informatiques, transforment les directeurs de systèmes d’information en véritables contrôleurs de gestion. Pour respecter leurs contraintes, tout en servant leurs utilisateurs et en améliorant leur système d’information, ils se sont penchés sur ces nouvelles grilles tarifaires. Notre sondage montre qu’ils sont clairement conquis. En effet, seuls 24 % des répondants continuent de préférer le modèle classique des licences. Pour 76 % des personnes interrogées, ces nouveaux modèles économiques représentent l’avenir.
L’open source commercial attire 28 % des personnes interrogées, 18 % sont plus intéressées par le Cloud Computing et le mode SaaS. Quant aux 30 % restants, ils n’ont pas encore de religion, mais tout ce qui permet de transformer un investissement en une charge lissée dans le temps les intéressent.
Ce sondage est un signal fort pour les éditeurs de progiciels ! Si vous vendez uniquement des licences et ne proposez pas d’alternative à ce modèle économique sur le déclin, vous risquez de perdre des clients et de ne pas profiter de la reprise économique.
Bémol tout de même, ce n’était pas l’objet de ce sondage, mais les utilisateurs devront tenir compte de l’impact de cette évolution de modèle économique sur la R&D et l’innovation de leurs fournisseurs. Alors que les éditeurs consacrent entre 7 et 20 % de leur chiffre d’affaires à la recherche, si ce chiffre d’affaires se retrouve étalé dans le temps, leurs dépenses de R&D suivront la même tendance...