Salah KAMEL, co-fondateur de Semarchy
Salah Kamel et Pascal Blanchard se connaissent bien. Ils ont créé Sunopsis (avec Alain Dumas), l'ont revendu à Oracle, puis sont restés trois ans chez l'éditeur américain afin d'aider à l'intégration de la technologie ELT au sein de l'offre Oracle. Leur période contractuelle de transition étant achevée, ils ont choisi de reprendre leur indépendance et de relancer une nouvelle entreprise. Spécialistes des manipulations de données en amont des systèmes décisionnels, il ne pouvaient, et ne souhaitaient sans doute pas, recréer un nouvel outil d'alimentation. En revanche le marché du Master Data Management (MDM), encore en pleine croissance, répond à leur recherche d'innovation. Beaux joueurs, ils ont proposé à Oracle de développer en interne une plateforme de MDM, car l'éditeur ne disposerait d'aucune solution transverse à sa gamme. Mais le métier d'éditeur a beaucoup changé, et un mastodonde comme Oracle préfère aller vite, racheter une technologie (ce qu'il n'a pas encore fait en matière de MDM) plutôt que de développer ex-nihilo. Pas de problème, Salah Kamel et Pascal Blanchard font le grand saut et recréent une entreprise, Semarchy, dont l'objectif est d'apporter une vision renouvellée du MDM.
Depuis plusieurs mois, une dizaine de personnes travaille chez Semarchy au lancement d'une version 1 stable depuis le mois de juin. L'équipe est essentiellement composée de développeurs, la croissance des fonctions marketing/ventes se fera prochainement. La commercialisation devrait en effet débuter réellement au mois de septembre. Quelques maquettes ont déjà été réalisées pour des prospects et Salah Kamel espère signer deux ou trois affaires d'ici la fin de cette année.
Deux innovations sont mises en avant par Semarchy pour cette première version. Tout d'abord l'historisation de l'ensemble des versions des données et des méta-données. Conserver l'historique de l'ensemble des données, mais également de leurs caractéristiques, permettra de reconstituer plus aisément "l'histoire d'un chiffre". Seconde évolution mise en avant, la montée "sur le nuage". Semarchy sera un des premiers éditeurs (Orchestra Networks a été le premier à l'annoncer à proposer une version en mode "cloud computing". Y compris pour l'outil de design des processus, alors que les concurrents de Semarchy imposent encore de passer par un outil installé sur le poste client.
La stratégie commerciale de Semarchy est plutôt orientée vers les grandes entreprises. "Mais notre technologie se prête bien à la vulgarisation du marché du MDM", explique Salah Kamel. Mais les tarifs seront en dessous des prix actuels : moins de 100 K euros pour une configuration complète avec 4 CPU. Outre son réseau commercial en cours de construction, Semarchy s'appuiera également sur des partenaires revendeurs, dont les principaux intégrateurs spécialistes de la BI. L'éditeur espère réaliser rapidement la moitié de son chiffre d'affaires en indirect. Plutôt bien né, Semarchy se développe actuellement en autofinancement. Ses fondateurs n'envisagent pas de faire entrer des investisseurs à leur capital, en tous cas pas avant le milieu de l'année 2012, quand la question du développement aux Etats-Unis se posera. Quant au futur plus lointain, il est encore un peu tôt pour tirer des plans sur la comète, mais les fondateurs de Semarchy ont l'expérience de la revente d'une activité au bon moment… sans doute n'hésiteront-ils pas à retester dans quelques années si Oracle ou un autre grand éditeur, n'aurait pas besoin d'une plateforme de MDM clef en main !
Pour en savoir plus sur Semarchy, visitez leur site : http://www.semarchy.com/
Depuis plusieurs mois, une dizaine de personnes travaille chez Semarchy au lancement d'une version 1 stable depuis le mois de juin. L'équipe est essentiellement composée de développeurs, la croissance des fonctions marketing/ventes se fera prochainement. La commercialisation devrait en effet débuter réellement au mois de septembre. Quelques maquettes ont déjà été réalisées pour des prospects et Salah Kamel espère signer deux ou trois affaires d'ici la fin de cette année.
Deux innovations sont mises en avant par Semarchy pour cette première version. Tout d'abord l'historisation de l'ensemble des versions des données et des méta-données. Conserver l'historique de l'ensemble des données, mais également de leurs caractéristiques, permettra de reconstituer plus aisément "l'histoire d'un chiffre". Seconde évolution mise en avant, la montée "sur le nuage". Semarchy sera un des premiers éditeurs (Orchestra Networks a été le premier à l'annoncer à proposer une version en mode "cloud computing". Y compris pour l'outil de design des processus, alors que les concurrents de Semarchy imposent encore de passer par un outil installé sur le poste client.
La stratégie commerciale de Semarchy est plutôt orientée vers les grandes entreprises. "Mais notre technologie se prête bien à la vulgarisation du marché du MDM", explique Salah Kamel. Mais les tarifs seront en dessous des prix actuels : moins de 100 K euros pour une configuration complète avec 4 CPU. Outre son réseau commercial en cours de construction, Semarchy s'appuiera également sur des partenaires revendeurs, dont les principaux intégrateurs spécialistes de la BI. L'éditeur espère réaliser rapidement la moitié de son chiffre d'affaires en indirect. Plutôt bien né, Semarchy se développe actuellement en autofinancement. Ses fondateurs n'envisagent pas de faire entrer des investisseurs à leur capital, en tous cas pas avant le milieu de l'année 2012, quand la question du développement aux Etats-Unis se posera. Quant au futur plus lointain, il est encore un peu tôt pour tirer des plans sur la comète, mais les fondateurs de Semarchy ont l'expérience de la revente d'une activité au bon moment… sans doute n'hésiteront-ils pas à retester dans quelques années si Oracle ou un autre grand éditeur, n'aurait pas besoin d'une plateforme de MDM clef en main !
Pour en savoir plus sur Semarchy, visitez leur site : http://www.semarchy.com/