IDECSI, éditeur français expert en protection et gouvernance des données, spécialisé dans les environnements Microsoft 365, dévoile les résultats d'une étude mettant en lumière les préoccupations croissantes des salariés français quant à la sécurité de leurs données professionnelles et à l'usage de plus en plus fréquent de l'intelligence artificielle (IA) en entreprise. Réalisée par l'Ifop avec le soutien du CESIN, cette enquête s’intitule “Les salariés et la sécurité des données au travail”. En tant qu'acteur engagé, IDECSI place le facteur humain au cœur de ses solutions, faisant des utilisateurs un levier essentiel dans la gestion proactive des risques numériques.
Les résultats sont clairs : 51 % des salariés s’inquiètent de la sécurité de leurs informations professionnelles, une hausse de 6 points par rapport à 2019. Cette préoccupation est amplifiée par l'augmentation des incidents liés aux pratiques numériques à risque :
49 % ont été victimes de tentatives d’hameçonnage (+2 points),
48 % stockent des données personnelles sur des appareils professionnels (+3 points),
37 % partagent ou accèdent à des documents sensibles comme des informations comptables ou des données nominatives (+3 points).
Cybersécurité et impact de l'IA : des défis croissants
L’essor de l’intelligence artificielle, bien qu'elle soit vue comme un atout pour la productivité, suscite également des craintes : 56 % des salariés redoutent son impact sur la sécurité des données. Plus encore, 42 % des employés ignorent quels types de données ces outils peuvent collecter, renforçant les inquiétudes autour de la confidentialité.
L’enquête révèle également des comportements à risque liés à l’usage de l’IA
27 % des salariés admettent avoir utilisé des outils d’IA externes avec des comptes personnels,
10 % ont introduit des données professionnelles dans ces outils externes, un chiffre qui grimpe à 19 % chez les moins de 35 ans.
Répercussions sur l'utilisation des outils numériques
Face à ces inquiétudes, 31 % des salariés avouent éviter certains outils numériques fournis par leur entreprise. Ce chiffre est en hausse de 6 points depuis 2019, illustrant un impact direct sur la productivité et l'adoption des technologies au sein des organisations.
Vers une culture renforcée de la cybersécurité
Malgré ces défis, une majorité des salariés se sentent concernés par la sécurité des données. 91 % d’entre eux estiment que chaque collaborateur doit être acteur de la sécurité, et 90 % jugent essentiel de maîtriser les outils numériques pour protéger efficacement les informations sensibles.
En parallèle, 72 % des salariés pensent que des outils de sécurité moins contraignants au quotidien faciliteraient l'adoption des technologies numériques et amélioreraient la productivité.
Un appel à une cybersécurité proactive
« Il est extrêmement préoccupant que, près de la moitié des salariés français soient encore inquiets pour la sécurité de leurs données professionnelles, et qu’un tiers d'entre eux évitent d’utiliser certains outils numériques à cause des risques de sécurité. C'est une une situation problématique d'autant plus dans un contexte de transformation digitale et d'accélération de déploiement de l'IA. Malgré cela, la prise de conscience avance, mais elle reste insuffisante. Si près de 9 salariés sur 10 reconnaissent l'importance cruciale de la cybersécurité, au même niveau que les enjeux environnementaux, il est urgent que les entreprises activent cette force interne. Sans une mobilisation immédiate, les données sensibles des entreprises continueront d’être vulnérables ! » – Daniel Benabou, Directeur Général et Daniel REZLAN, Président – IDECSI
Alain Bouillé, délégué général du CESIN, ajoute : « La transformation numérique doit s'accompagner d'une culture solide de cybersécurité. La prise de conscience des salariés est une excellente nouvelle, mais elle doit être suivie de formations adaptées et de solutions sécurisées pour véritablement protéger les données sensibles. »
Méthodologie - L’enquête portant sur les préoccupations des salariés français concernant la cybersécurité et les risques liés à l'intelligence artificielle a été réalisée par l’Ifop pour IDECSI et le CESIN auprès de 604 salariés d’entreprises françaises de plus de 1 000 salariés. Les interviews ont été conduites en ligne en avril 2024, selon la méthode des quotas pour garantir la représentativité des résultats. L’étude examine la perception des salariés concernant la sécurité des données et des outils numériques dans leur environnement professionnel.
Les résultats sont clairs : 51 % des salariés s’inquiètent de la sécurité de leurs informations professionnelles, une hausse de 6 points par rapport à 2019. Cette préoccupation est amplifiée par l'augmentation des incidents liés aux pratiques numériques à risque :
49 % ont été victimes de tentatives d’hameçonnage (+2 points),
48 % stockent des données personnelles sur des appareils professionnels (+3 points),
37 % partagent ou accèdent à des documents sensibles comme des informations comptables ou des données nominatives (+3 points).
Cybersécurité et impact de l'IA : des défis croissants
L’essor de l’intelligence artificielle, bien qu'elle soit vue comme un atout pour la productivité, suscite également des craintes : 56 % des salariés redoutent son impact sur la sécurité des données. Plus encore, 42 % des employés ignorent quels types de données ces outils peuvent collecter, renforçant les inquiétudes autour de la confidentialité.
L’enquête révèle également des comportements à risque liés à l’usage de l’IA
27 % des salariés admettent avoir utilisé des outils d’IA externes avec des comptes personnels,
10 % ont introduit des données professionnelles dans ces outils externes, un chiffre qui grimpe à 19 % chez les moins de 35 ans.
Répercussions sur l'utilisation des outils numériques
Face à ces inquiétudes, 31 % des salariés avouent éviter certains outils numériques fournis par leur entreprise. Ce chiffre est en hausse de 6 points depuis 2019, illustrant un impact direct sur la productivité et l'adoption des technologies au sein des organisations.
Vers une culture renforcée de la cybersécurité
Malgré ces défis, une majorité des salariés se sentent concernés par la sécurité des données. 91 % d’entre eux estiment que chaque collaborateur doit être acteur de la sécurité, et 90 % jugent essentiel de maîtriser les outils numériques pour protéger efficacement les informations sensibles.
En parallèle, 72 % des salariés pensent que des outils de sécurité moins contraignants au quotidien faciliteraient l'adoption des technologies numériques et amélioreraient la productivité.
Un appel à une cybersécurité proactive
« Il est extrêmement préoccupant que, près de la moitié des salariés français soient encore inquiets pour la sécurité de leurs données professionnelles, et qu’un tiers d'entre eux évitent d’utiliser certains outils numériques à cause des risques de sécurité. C'est une une situation problématique d'autant plus dans un contexte de transformation digitale et d'accélération de déploiement de l'IA. Malgré cela, la prise de conscience avance, mais elle reste insuffisante. Si près de 9 salariés sur 10 reconnaissent l'importance cruciale de la cybersécurité, au même niveau que les enjeux environnementaux, il est urgent que les entreprises activent cette force interne. Sans une mobilisation immédiate, les données sensibles des entreprises continueront d’être vulnérables ! » – Daniel Benabou, Directeur Général et Daniel REZLAN, Président – IDECSI
Alain Bouillé, délégué général du CESIN, ajoute : « La transformation numérique doit s'accompagner d'une culture solide de cybersécurité. La prise de conscience des salariés est une excellente nouvelle, mais elle doit être suivie de formations adaptées et de solutions sécurisées pour véritablement protéger les données sensibles. »
Méthodologie - L’enquête portant sur les préoccupations des salariés français concernant la cybersécurité et les risques liés à l'intelligence artificielle a été réalisée par l’Ifop pour IDECSI et le CESIN auprès de 604 salariés d’entreprises françaises de plus de 1 000 salariés. Les interviews ont été conduites en ligne en avril 2024, selon la méthode des quotas pour garantir la représentativité des résultats. L’étude examine la perception des salariés concernant la sécurité des données et des outils numériques dans leur environnement professionnel.