Arnaud Muller, fondateur de Creative Data
Saagie c’est le nom du produit développé par Creative Data : une société installée à Rouen, et qui compte à son capital Xavier Niel (Free) et peut-être un jour Jacques-Antoine Granjon (Ventes-Privées). Ce dernier est pour l'instant client. Parmi les premiers utilisateurs de Saagie, Ventes-Privées qui a confié au héron 450 To de données à analyser !
Pour reprendre les choses dans l’ordre, Saagie est une solution complète, matériel, logiciel et développements, qui veut gérer la chaîne complète de l’information. Mais en s’appuyant uniquement sur des composants modernes. N’allez pas comparer Saagie avec les “appliances” que l’on connaît depuis 10 ans sur le marché du décisionnel ! Pour Arnaud Muller, fondateur de Creative Data, “la base de données relationnelle est morte pour l’analyse de données”, pour tous types d’analyses, y compris de l’analyse financière de données très structurées, précise-t-il.
Appliquant l’idée des “conteneurs”, développée par la startup Docker, Saagie propose des micro-services, assemblés pour constituer un ensemble cohérent.
Pour la préparation des données, leur nettoyage, vous pourrez choisir entre Sqoop, Talend, Microsoft SSIS, Spark, Scala, etc. Puis du Cloudera Hadoop comme support de stockage, mais Arnaud Muller nous confie qu’il reviendra bientôt à du Hadoop natif pour mieux contrôler le système. C’est la partie Big Data.
Les data marts, qui représentent selon le patron de Creative Data, le Fast Data, sont générés avec MongoDB ou Cassandra. En revanche, du côté restitution, Saagie laisse le client utiliser ses outils habituels, Business Objects, Qlik, Tableau, Microsoft SSRS, mais aussi pour ceux qui aiment le code, Angularjs, et D3js.
C’est donc une appliance prêt-à-porter, mais conçue avec un choix de composant sur mesure. “Terminé le stockage en silos, comme le héron survolant le lac (de données) à la recherche de nourriture, Saagie collecte, stocke et analyse les données des entreprises en temps réel, afin d’en révéler tout le potentiel”.
Pour reprendre les choses dans l’ordre, Saagie est une solution complète, matériel, logiciel et développements, qui veut gérer la chaîne complète de l’information. Mais en s’appuyant uniquement sur des composants modernes. N’allez pas comparer Saagie avec les “appliances” que l’on connaît depuis 10 ans sur le marché du décisionnel ! Pour Arnaud Muller, fondateur de Creative Data, “la base de données relationnelle est morte pour l’analyse de données”, pour tous types d’analyses, y compris de l’analyse financière de données très structurées, précise-t-il.
Appliquant l’idée des “conteneurs”, développée par la startup Docker, Saagie propose des micro-services, assemblés pour constituer un ensemble cohérent.
Pour la préparation des données, leur nettoyage, vous pourrez choisir entre Sqoop, Talend, Microsoft SSIS, Spark, Scala, etc. Puis du Cloudera Hadoop comme support de stockage, mais Arnaud Muller nous confie qu’il reviendra bientôt à du Hadoop natif pour mieux contrôler le système. C’est la partie Big Data.
Les data marts, qui représentent selon le patron de Creative Data, le Fast Data, sont générés avec MongoDB ou Cassandra. En revanche, du côté restitution, Saagie laisse le client utiliser ses outils habituels, Business Objects, Qlik, Tableau, Microsoft SSRS, mais aussi pour ceux qui aiment le code, Angularjs, et D3js.
C’est donc une appliance prêt-à-porter, mais conçue avec un choix de composant sur mesure. “Terminé le stockage en silos, comme le héron survolant le lac (de données) à la recherche de nourriture, Saagie collecte, stocke et analyse les données des entreprises en temps réel, afin d’en révéler tout le potentiel”.
Le déploiement de Saagie peut ensuite se faire suivant plusieurs modèles.
Sous forme d’une appliance, dont le design devrait encore évoluer, mais qui se devra d’être rackable chez le client (ce qui éliminerait les designs à la Mac Pro), Cette machine, “Su”, qui signifie le nid en japonais, sera un cluster de 15 serveurs, contiendra 5 To de disque pour le stockage des données, et sera louée pour 500 euros / mois.
La version “nuage”, “Kumo” en japonais, sera installée soit sur les serveurs du client, soit installée dans un cloud public. Elle sera bien sur moins chère.
C’est tout pour le japonais, car “Saagie” semble signifier “carte SIM” dans la langue du pays du soleil levant, ce qui n’a plus rien à voir…
Se consacrant aux premiers clients, Arnaud Muller a déjà réussi à remplacer Oracle chez BudgetBox où Saagie gère 60 To de données. Saagie accélère les temps de traitements Big Data chez Ventes-Privées pourtant déjà utilisateur de Greenplum. Un projet aurait également démarré chez un grand de l'agro-alimentaire, en mode hybride, avec les données sensibles dans l’entreprise et les données non sensibles dans le cloud Amazon.
Par ailleurs, plusieurs projets de maintenance prédictive ont été débutés chez Bouygues Energie & Services et chez Engie.
Un très belle histoire donc que ce héron qui embarque à Rouen pour conquérir l’Amérique. Un héron néanmoins encore mal connu. Et pour réussir dans la jungle nord-américaine, il ne suffit pas d’avoir une belle solution, il faut la faire connaître et en avoir les moyens. Espérons que les investisseurs qui ont soutenu le développement de Saagie sauront remettre l’argent nécessaire pour que l’éditeur ait les moyens de ses ambitions. Il se déplace pour l’instant au CES plus pour rester dans la mouvance FrenchTech que réellement pour prendre pied commercialement en Amérique du Nord.
La version “nuage”, “Kumo” en japonais, sera installée soit sur les serveurs du client, soit installée dans un cloud public. Elle sera bien sur moins chère.
C’est tout pour le japonais, car “Saagie” semble signifier “carte SIM” dans la langue du pays du soleil levant, ce qui n’a plus rien à voir…
Se consacrant aux premiers clients, Arnaud Muller a déjà réussi à remplacer Oracle chez BudgetBox où Saagie gère 60 To de données. Saagie accélère les temps de traitements Big Data chez Ventes-Privées pourtant déjà utilisateur de Greenplum. Un projet aurait également démarré chez un grand de l'agro-alimentaire, en mode hybride, avec les données sensibles dans l’entreprise et les données non sensibles dans le cloud Amazon.
Par ailleurs, plusieurs projets de maintenance prédictive ont été débutés chez Bouygues Energie & Services et chez Engie.
Un très belle histoire donc que ce héron qui embarque à Rouen pour conquérir l’Amérique. Un héron néanmoins encore mal connu. Et pour réussir dans la jungle nord-américaine, il ne suffit pas d’avoir une belle solution, il faut la faire connaître et en avoir les moyens. Espérons que les investisseurs qui ont soutenu le développement de Saagie sauront remettre l’argent nécessaire pour que l’éditeur ait les moyens de ses ambitions. Il se déplace pour l’instant au CES plus pour rester dans la mouvance FrenchTech que réellement pour prendre pied commercialement en Amérique du Nord.