SAS, le 5ème des quatre mousquetaires se porte bien !


Rédigé par par Philippe Nieuwbourg le 24 Janvier 2011

Certains l’oublient parfois (moi le premier, mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa) en listant les grands éditeurs de plates-formes décisionnelles que sont devenus IBM, SAP, Oracle et Microsoft. Mais SAS en fait bien partie. Et dans ce « club des cinq », s’il reste le plus petit, la part de son chiffre d’affaires réalisée dans le domaine du décisionnel est la plus importante.



Jim Goodnight, CEO SAS, 05/2006 (Photo World Economic Forum) CC
SAS vient d’annoncer avoir réalisé 2,43 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2010, en hausse de 5,2 % par rapport à l’année 2009. Pas mal pour une année de crise ! Et dans la catégorie « business analytics », cette croissance est même de 26 %, signe que SAS parvient peu à peu à faire évoluer la structure de son chiffre d’affaires au profit du décisionnel.
Avec 24 % de son chiffre d’affaires réinvesti en recherche et développement, SAS reste depuis des décennies le principal développeur de ce marché.
L’Amérique du Nord reste le marché principal de SAS qui y réalise 46 % de son chiffre d’affaires contre 42 % en Europe. Succès modeste en revanche dans la région Asie-Pacifique qui ne collecte que 12 % de ce revenu. Les besoins y sont pourtant énormes, mais peut-être SAS a-t-il démarré plus tardivement son action dans cette région émergente.
Société privée, SAS ne communique aucune prévision de croissance pour les prochains trimestres, et redouble même de prudence. Il est vrai qu’ils n’ont pas à craindre le courroux des analystes financiers. « Les effets à long terme de la crise économique ne sont pas encore connus », explique Jim Davis, Senior Vice Président de SAS, « mais je reste confiant pour l’avenir, sur la base de notre chiffre d’affaires cette année et des échanges que nous avons pu avoir avec nos clients de tous les secteurs d’activité, sur l’amélioration de leurs processus d’affaires à l’aide d’applications analytiques ».
Pas un mot bien sur à propos des rumeurs d’éventuelles opérations capitalistiques majeures en 2011, ni comme acquéreur, ni comme acquis.



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