Hier outil de reporting, l’informatique décisionnelle est devenue un sujet d’analyse. Mais les plus avancés des utilisateurs n’en sont déjà plus à regarder dans leur rétroviseur, mais à braquer leurs projecteurs dans la bonne direction. Une direction que les outils d’analyse prédictive les aident à identifier. Deux méthodes coexistent : celle des statisticiens, utilisateurs d’outils tels que SAS ou SPSS ; et celle des utilisateurs plus orientés « affaires », qui préfèrent des outils plus simples d’utilisation, quitte à ne pas maitriser ce qui se passe dans la « boite noire ». Kxen se situe dans cette seconde catégorie, tout comme Alpine Data Labs ou Alteryx. Les modèles proposés par l’outil restent inexplicables pour beaucoup de leurs utilisateurs. Mais cela ne signifie pas que la statistique et les mathématiques en soient absentes ; ils sont juste cachés aux yeux de l’utilisateur. Et Roger Haddad, fondateur de Kxen a su implanter les meilleurs algorithmes, tout en dissimulant leur complexité aux yeux des utilisateurs.
SAP a donc annoncé hier son intention d’acquérir Kxen, pour mettre son modèle d’analyse prédictive en temps réel au service du développement de SAP HANA. Cela lui permettra de déployer l’analyse prédictive au-delà des spécialistes du sujet (data scientists) et de la mettre au service des lignes d’affaires. SAP envisage de rendre les solutions Kxen disponibles sous forme de licences en complément de SAP HANA, mais également au travers de la version « cloud computing » de HANA. Recruté il y a trois ans par les actionnaires de Kxen, le CEO, John Ball, a donc accompli sa mission : préparer l’entreprise et lui trouver un acquéreur.
Le grand perdant de ce rachat est finalement Teradata. Très proche de Kxen, ils affichaient de nombreux clients en commun. Et même si SAP dit souhaiter laisser à Kxen son indépendance, tout le monde sait qu’il s’agit d’un message conventionnel, amené à évoluer dans les mois qui suivront l’acquisition. Les relations entre Teradata et Kxen se détérioreront donc forcément, d’autant plus que le succès de SAP HANA impacte directement les positions acquises par Teradata. Ce dernier doit aujourd’hui regretter de ne pas avoir pu ou su proposer le montant que SAP a investi dans le rachat de Kxen – le montant de la transaction n’a pas été précisé par SAP.
SAP a donc annoncé hier son intention d’acquérir Kxen, pour mettre son modèle d’analyse prédictive en temps réel au service du développement de SAP HANA. Cela lui permettra de déployer l’analyse prédictive au-delà des spécialistes du sujet (data scientists) et de la mettre au service des lignes d’affaires. SAP envisage de rendre les solutions Kxen disponibles sous forme de licences en complément de SAP HANA, mais également au travers de la version « cloud computing » de HANA. Recruté il y a trois ans par les actionnaires de Kxen, le CEO, John Ball, a donc accompli sa mission : préparer l’entreprise et lui trouver un acquéreur.
Le grand perdant de ce rachat est finalement Teradata. Très proche de Kxen, ils affichaient de nombreux clients en commun. Et même si SAP dit souhaiter laisser à Kxen son indépendance, tout le monde sait qu’il s’agit d’un message conventionnel, amené à évoluer dans les mois qui suivront l’acquisition. Les relations entre Teradata et Kxen se détérioreront donc forcément, d’autant plus que le succès de SAP HANA impacte directement les positions acquises par Teradata. Ce dernier doit aujourd’hui regretter de ne pas avoir pu ou su proposer le montant que SAP a investi dans le rachat de Kxen – le montant de la transaction n’a pas été précisé par SAP.