RingtailXL
En 1979, Dan Bricklin et Bob Frankston inventent le tableur et développent Visicalc. A l’époque la micro-informatique en est à ses débuts et les mainframes équipent les grandes entreprises. Le tableur et les mainframes ont cela en commun : on prédit régulièrement leur décès, mais ils n’ont jamais été autant utilisés.
Le tableur, surtout en matière de traitement de données décisionnelles, subit un sort presque schizophrène. Il est largement décrié par la majorité des éditeurs de logiciels (à l’exception notable bien sur de Microsoft) qui n’ont de cesse de tenter de le remplacer, mais il est pourtant plébiscité par l’usage quotidien qu’en font des millions d’utilisateurs à travers le monde.
Simple d’utilisation, très flexible, il s’adapte aux habitudes de l’utilisateur, même si elles sont parfois critiquables. En revanche, tout le monde s’accorde sur son manque de rigueur, les risques d’erreur et de complexité qu’il véhicule et le temps parfois considérable que ses utilisateurs passent à gérer certains détails de leurs tableaux.
A l’origine de ces difficultés, le regroupement dans le même outil (et c’est aussi ce qui fait sa force) de la structure des tableaux, des constantes et des résultats.
Pour pallier ce défaut, la plupart des éditeurs tentent de remplacer le tableur par un autre outil, plus contraignant, mais qui ne reçoit finalement jamais la bénédiction des utilisateurs visés.
Angus Dunn a choisi une autre voie, et développé RingtailXL qu’il présente comme un générateur de tableaux, une couche positionnée au-dessus du tableur, qui permet de séparer structure, données et résultats. Présenté lors d’une conférence du European Spreadsheet Risks Interest Group, RingtailXL a été développé pour les environnement Windows. Chaque tableau y est décomposé en trois éléments : les composants qui sont à la fois les constantes, les formules de calcul et les variables calculées; les modèles qui sont la structure du tableau de résultat; et les squelettes qui permettent à un utilisateur de rester flexible comme dans un tableur et de faire varier les composants sans modifier les formules initiales.
Elément important, l’ensemble des actions de construction du tableau est mémorisé, permettant de comprendre l’origine d’une éventuelle erreur et de revenir en arrière. Il permet également de définir des contrôles de cohérence et des systèmes de détection d’erreur.
On retrouve un mode de fonctionnement proche de Prism de Comshare ou plus proche de nous, de Quantrix.
La présentation du travail de Angus Dunn et des premiers éléments de la solution RingtailXL est disponible sur : http://arxiv.org/pdf/0908.0928
Le tableur, surtout en matière de traitement de données décisionnelles, subit un sort presque schizophrène. Il est largement décrié par la majorité des éditeurs de logiciels (à l’exception notable bien sur de Microsoft) qui n’ont de cesse de tenter de le remplacer, mais il est pourtant plébiscité par l’usage quotidien qu’en font des millions d’utilisateurs à travers le monde.
Simple d’utilisation, très flexible, il s’adapte aux habitudes de l’utilisateur, même si elles sont parfois critiquables. En revanche, tout le monde s’accorde sur son manque de rigueur, les risques d’erreur et de complexité qu’il véhicule et le temps parfois considérable que ses utilisateurs passent à gérer certains détails de leurs tableaux.
A l’origine de ces difficultés, le regroupement dans le même outil (et c’est aussi ce qui fait sa force) de la structure des tableaux, des constantes et des résultats.
Pour pallier ce défaut, la plupart des éditeurs tentent de remplacer le tableur par un autre outil, plus contraignant, mais qui ne reçoit finalement jamais la bénédiction des utilisateurs visés.
Angus Dunn a choisi une autre voie, et développé RingtailXL qu’il présente comme un générateur de tableaux, une couche positionnée au-dessus du tableur, qui permet de séparer structure, données et résultats. Présenté lors d’une conférence du European Spreadsheet Risks Interest Group, RingtailXL a été développé pour les environnement Windows. Chaque tableau y est décomposé en trois éléments : les composants qui sont à la fois les constantes, les formules de calcul et les variables calculées; les modèles qui sont la structure du tableau de résultat; et les squelettes qui permettent à un utilisateur de rester flexible comme dans un tableur et de faire varier les composants sans modifier les formules initiales.
Elément important, l’ensemble des actions de construction du tableau est mémorisé, permettant de comprendre l’origine d’une éventuelle erreur et de revenir en arrière. Il permet également de définir des contrôles de cohérence et des systèmes de détection d’erreur.
On retrouve un mode de fonctionnement proche de Prism de Comshare ou plus proche de nous, de Quantrix.
La présentation du travail de Angus Dunn et des premiers éléments de la solution RingtailXL est disponible sur : http://arxiv.org/pdf/0908.0928