Actualités : analyse de données, Business Intelligence, Data Science, Big Data


Regrouper ses spécialistes BI dans un centre de compétence


Rédigé par le 15 Novembre 2010

Depuis plus de trois ans la business intelligence est en tête de liste des préoccupations des directions informatiques, et ce marché enregistre effectivement malgré la crise une croissance à deux chiffres. Cependant du fait d’une fréquente gouvernance défaillante des projets le succès n’est pas souvent au rendez vous. Les utilisateurs ne maîtrisent pas bien les moyens qui leur sont mis à disposition aussi bien au niveau du contenu que des outils. Ils restent le plus souvent dépendant de l’informatique pour développer le moindre nouveau rapport, et continuent à multiplier les « bases de connaissances » sur Excel. Enfin la qualité des données est généralement un gros problème, jetant le doute sur l’ensemble des résultats issus de ces systèmes d’information décisionnels.



Michel Bruley, Directeur Marketing & PR Teradata Europe de l’Ouest
Michel Bruley, Directeur Marketing & PR Teradata Europe de l’Ouest
Dans ce contexte les experts (analystes, consultants, fournisseurs de solutions décisionnelles) recommandent unanimement de mettre en place un BICC (BI Competency Center). Il s’agit de créer une équipe pluridisciplinaire, regroupant les spécialistes nécessaires pour gérer les processus et les technologies du domaine du décisionnel. Un BICC fait office de plaque tournante pour la gouvernance, la planification, le développement, la mise en œuvre et la gestion de la BI (architecture, conception, outils, données, modèles, analyses, restitutions, etc.).

Un objectif clé pour un BICC est de créer un environnement d’analyse qui permette aux utilisateurs finaux d’être autonomes. Cette «autonomie» est vue par tous les experts comme la clé de la réussite d'un BICC. Par autonomie, il faut entendre que les utilisateurs finaux disposent des moyens et du savoir faire pour créer la plupart des rapports / analyses qui leur sont nécessaires, grâce à des outils qu’ils maîtrisent, via des interfaces web, et qu’ils ont recours aux BICC que pour des besoins spéciaux qui sortent de l’ordinaire. A noter que tous les fournisseurs d'outils de BI proposent des solutions qui offrent ce type de possibilité pour les utilisateurs finaux.


Il s’agit pour les utilisateurs de pouvoir créer des rapports et des tableaux de bord, de pouvoir explorer les données de façon interactive, de naviguer dans les couches les plus profondes des données en étudiant des sous-ensembles de plus en plus petits, filtrer par des critères de plus en plus nombreux. Par contre il ne s’agit pas que les utilisateurs introduisent librement de nouvelles données dans l’entrepôt. Il est important de noter ici qu’une condition essentielle pour la réussite d’un BICC est d’avoir un processus de gouvernance bien organisé pour garantir la qualité des données.


Un BICC est une entité centrale qui comprend un mélange équilibré d'utilisateurs, d’informaticiens et de spécialistes de l’analyse de données et de l'information. C’est un organe essentiel pour développer la BI et la gestion des performances, il doit privilégier les objectifs métiers, mais aussi assurer un équilibre qui permette aux différents membres d’apporter leur valeur ajoutée. Sans un BICC pour aider à établir des orientations et priorités d’entreprise, les organisations ont tendance à développer en parallèle des projets qui n’intéressent qu’une partie de l’entreprise et se révèlent la plupart du temps peu durables.

Quatre domaines doivent être couverts par le BICC : la gestion des données, la gestion des programmes, les analyses avancées et le support aux utilisateurs. Cependant il est important de noter que suivant les entreprises la gestion du système décisionnel peut être incluse dans une organisation plus large de gouvernance du système d’information de l’entreprise. Les bénéfices à attendre d’un BICC sont nombreux : un meilleur usage de l’information dans l’entreprise ; une meilleure compréhension de l'évolution de l’environnement et des performances ; de meilleures prédictions et prévisions ; des décisions plus factuelles ; une clarification des processus de décision, des critères et des métriques ; une amélioration du pilotage de la performance de l’entreprise ; un meilleur alignement des investissements IT par rapport aux préoccupations des métiers ; enfin une utilisation plus optimale des budgets affectés au système d’information décisionnel.


Les entreprises et en particulier celles qui ont des difficultés à développer et exploiter leur système d’information décisionnel, ne doivent pas hésiter à mettre en place un BICC.

A propos avez-vous déjà dans votre entreprise un BICC ?

Répondez à cette question en indiquant la situation de votre entreprise via le lien ci-dessous :
http://www.pixule.com/121962023211_avezvous-deja-dans-votre-entreprise-bicc.html




Commentaires

1.Posté par NOEL le 28/11/2012 11:55
A propos avez-vous déjà dans votre entreprise un BICC ?

Une cellule information à été créée au sein de la direction informatique de mon entreprise, elle est l’interlocutrice privilégiée en termes d’analyses et de reporting.

Effectivement les utilisateurs finaux sont autonomes et s’appuient sur l’outil de restitution BO Xi, la base Datawarehouse étant hébergée sur oracle.

En échange le terme BICC n'était pas connu.
pnoel

Nouveau commentaire :
Twitter

Vous pouvez commenter ou apporter un complément d’information à tous les articles de ce site. Les commentaires sont libres et ouverts à tous. Néanmoins, nous nous réservons le droit de supprimer, sans explication ni préavis, tout commentaire qui ne serait pas conforme à nos règles internes de fonctionnement, c'est-à-dire tout commentaire diffamatoire ou sans rapport avec le sujet de l’article. Par ailleurs, les commentaires anonymes sont systématiquement supprimés s’ils sont trop négatifs ou trop positifs. Ayez des opinions, partagez les avec les autres, mais assumez les ! Merci d’avance. Merci de noter également que les commentaires ne sont pas automatiquement envoyés aux rédacteurs de chaque article. Si vous souhaitez poser une question au rédacteur d'un article, contactez-le directement, n'utilisez pas les commentaires.


Twitter
Rss
LinkedIn
Facebook
Apple Podcast
App Store
Google Play Store