Laura Créon, responsable d'activité en tomographie à rayons X, chez Sematec Métrologie
Méthode d'analyse tridimensionnelle, la tomographie à rayons X permet d'étudier l'apparence externe d'un produit mais également de pénétrer à l'intérieur même des objets pour en étudier, sans destruction, leur structure interne.
Scanner en profondeur pour recréer une image 3D
De façon pragmatique, un faisceau de rayons X va passer à travers un objet posé sur un support en rotation. Pour chaque position angulaire, une image 2D sera enregistrée par un détecteur. Ensuite, ces images sont assemblées pour permettre une visualisation précise de l'objet en 3D.
Fort de cette observation tridimensionnelle, l'opérateur va alors pouvoir étudier chaque objet tomographié dans ses composantes d'épaisseur, de volumes et de défauts, et le tout sans avoir à détruire l'objet étudié.
De la médecine à l'industrie
Au début des années 1970, le monde médical a ouvert la voie de la tomographie avec l'utilisation des scanners pour étudier en profondeur le corps humain et l'ensemble de ses composants.
C'est ensuite que le monde industriel s'est penché sur la tomographie rayons X en adaptant son potentiel pour la qualité de ses produits. Ainsi, c'est dans les années 2010 que l'utilisation de la tomographie s'est particulièrement démocratisée pour entrer de plains pieds dans l'analyse industrielle de produits.
Des utilisations variées
Aujourd'hui largement utilisée par le secteur industriel (aéronautique, automobile, transport, luxe, électronique, énergie…), la tomographie à rayons X est également sollicitée en R&D et notamment en géologie pour la prospection d'hydrocarbures ou de minerais, en biologie afin d'étudier l'anatomie ou le comportement de certains animaux/végétaux, mais également en art pour analyser des œuvres uniques et précieuses telles que des toiles de grands peintres.
Dans l'industrie, les cas principaux d'usages sont relatifs au service après-vente, mais il est également intéressant d'utiliser la tomographie à rayons X en amont, notamment pour choisir les bonnes matières, analyser des échantillons de production ou encore pour étudier une pièce avant qu'elle n'entre dans la fabrication d'un produit fini. Ainsi, l'industriel pourra être sûr que le produit qu'il vendra sera de qualité.
Dans le cadre du SAV pur, la tomographie va permettre d'identifier précisément les raisons du dysfonctionnement (fissure, porosité, défaut de soudure…) et d'anticiper l'évolution du produit. A termes, ces retours vont permettre aux industriels d'améliorer les futures générations de produits.
Au-delà de l'idée reçue de l'obsolescence programmée, les industriels ont trouvé avec la tomographie à rayons X la possibilité de réduire leurs coûts tout en proposant des produits de plus en plus qualitatifs.
Scanner en profondeur pour recréer une image 3D
De façon pragmatique, un faisceau de rayons X va passer à travers un objet posé sur un support en rotation. Pour chaque position angulaire, une image 2D sera enregistrée par un détecteur. Ensuite, ces images sont assemblées pour permettre une visualisation précise de l'objet en 3D.
Fort de cette observation tridimensionnelle, l'opérateur va alors pouvoir étudier chaque objet tomographié dans ses composantes d'épaisseur, de volumes et de défauts, et le tout sans avoir à détruire l'objet étudié.
De la médecine à l'industrie
Au début des années 1970, le monde médical a ouvert la voie de la tomographie avec l'utilisation des scanners pour étudier en profondeur le corps humain et l'ensemble de ses composants.
C'est ensuite que le monde industriel s'est penché sur la tomographie rayons X en adaptant son potentiel pour la qualité de ses produits. Ainsi, c'est dans les années 2010 que l'utilisation de la tomographie s'est particulièrement démocratisée pour entrer de plains pieds dans l'analyse industrielle de produits.
Des utilisations variées
Aujourd'hui largement utilisée par le secteur industriel (aéronautique, automobile, transport, luxe, électronique, énergie…), la tomographie à rayons X est également sollicitée en R&D et notamment en géologie pour la prospection d'hydrocarbures ou de minerais, en biologie afin d'étudier l'anatomie ou le comportement de certains animaux/végétaux, mais également en art pour analyser des œuvres uniques et précieuses telles que des toiles de grands peintres.
Dans l'industrie, les cas principaux d'usages sont relatifs au service après-vente, mais il est également intéressant d'utiliser la tomographie à rayons X en amont, notamment pour choisir les bonnes matières, analyser des échantillons de production ou encore pour étudier une pièce avant qu'elle n'entre dans la fabrication d'un produit fini. Ainsi, l'industriel pourra être sûr que le produit qu'il vendra sera de qualité.
Dans le cadre du SAV pur, la tomographie va permettre d'identifier précisément les raisons du dysfonctionnement (fissure, porosité, défaut de soudure…) et d'anticiper l'évolution du produit. A termes, ces retours vont permettre aux industriels d'améliorer les futures générations de produits.
Au-delà de l'idée reçue de l'obsolescence programmée, les industriels ont trouvé avec la tomographie à rayons X la possibilité de réduire leurs coûts tout en proposant des produits de plus en plus qualitatifs.