Après des milliers de contenus publiés sur Decideo, vous auriez pu penser que l’aide à la décision tant décrite, permettrait enfin en 2009, de décider d’un clic de souris. Un beau graphique, un indicateur vert ou rouge, je clique, je décide... mais ce n’est pas tout à fait aussi simple. Il faut d’ailleurs à Laurent Falque et Bernard Bougon, auteurs du livre « Pratiques de la décision », plus deux cents pages pour aider le lecteur à « développer ses capacités de discernement ». Une trop courte préface de quelques lignes de Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, sert un peu de faire-valoir. Mais le contenu de cette deuxième édition est intéressant, pour peu que l’on s’intéresse un peu à ce processus quotidien qui occupe notre esprit.
Certes, ni vous ni moi ne prenons chaque jour des décisions majeures susceptibles d’influencer la vie des gens qui nous entourent ou de décider de l’avenir de la société qui nous emploie.
Mais au quotidien, notre vie est jalonnée de petites décisions, chacune peut paraître insignifiante, mais leur cumul trace finalement la route de notre vie, personnelle et professionnelle. Et si l’on accepte parfois que nos choix de vie personnelle se fasse « au jugé », notre employeur attend de nous un peu plus de pragmatisme.
Décider c’est choisir. C’est évident, mais cela sous-entend des attitudes diverses face à ces choix. Car choisir c’est aussi éliminer. Certains veulent décider de manière pragmatique et réfléchie, certains refusent d’éliminer et donc de choisir, certains vont à l’instinct et prennent le risque de choisir trop vite... les auteurs décortiquent le processus intellectuel de la décision et nous aident à comprendre comment chacun de nous fait ses choix. Et s’il est bien une activité solitaire, c’est celle de la prise de décision, à moins que vous ne fassiez partie des adeptes du consensus mou qui ne décident que ce que la majorité leur souffle.
Un chapitre complet est consacré à la décision collective. Est-elle d’ailleurs réellement collective ou comment la rendre telle ? L’influence de quelques-uns n’est-elle pas prépondérante et ne cache-t-elle pas une fausse impression de collectivisme ? Vaste débat.
En tous cas, fidèles lecteurs de Decideo, vous êtes forcément curieux de mieux comprendre ce processus de décision. Si vous avez déjà lu la première édition, ce second volet n’est pas indispensable. En revanche, si vous découvrez l’ouvrage, prenez le temps de le lire, il le mérite. Mais il se mérite aussi. A vous de décider, justement, d’y consacrer un peu de temps, au calme, propice à la réflexion.
Certes, ni vous ni moi ne prenons chaque jour des décisions majeures susceptibles d’influencer la vie des gens qui nous entourent ou de décider de l’avenir de la société qui nous emploie.
Mais au quotidien, notre vie est jalonnée de petites décisions, chacune peut paraître insignifiante, mais leur cumul trace finalement la route de notre vie, personnelle et professionnelle. Et si l’on accepte parfois que nos choix de vie personnelle se fasse « au jugé », notre employeur attend de nous un peu plus de pragmatisme.
Décider c’est choisir. C’est évident, mais cela sous-entend des attitudes diverses face à ces choix. Car choisir c’est aussi éliminer. Certains veulent décider de manière pragmatique et réfléchie, certains refusent d’éliminer et donc de choisir, certains vont à l’instinct et prennent le risque de choisir trop vite... les auteurs décortiquent le processus intellectuel de la décision et nous aident à comprendre comment chacun de nous fait ses choix. Et s’il est bien une activité solitaire, c’est celle de la prise de décision, à moins que vous ne fassiez partie des adeptes du consensus mou qui ne décident que ce que la majorité leur souffle.
Un chapitre complet est consacré à la décision collective. Est-elle d’ailleurs réellement collective ou comment la rendre telle ? L’influence de quelques-uns n’est-elle pas prépondérante et ne cache-t-elle pas une fausse impression de collectivisme ? Vaste débat.
En tous cas, fidèles lecteurs de Decideo, vous êtes forcément curieux de mieux comprendre ce processus de décision. Si vous avez déjà lu la première édition, ce second volet n’est pas indispensable. En revanche, si vous découvrez l’ouvrage, prenez le temps de le lire, il le mérite. Mais il se mérite aussi. A vous de décider, justement, d’y consacrer un peu de temps, au calme, propice à la réflexion.