Laëtitia HARDY
Les entreprises cotées sur les marchés boursiers sont soumises à des évaluations fréquentes de leur performance financière et comptable. Depuis quelques années, ces évaluations et notations reposent progressivement sur des critères extra financiers, que sont par exemple les données relatives à la responsabilité sociétale des entreprises (sociale et environnementale).
Alors pourquoi ne pas aller au-delà encore en valorisant les données de l’entreprise ?
En réponse à cette problématique, Micropole-Univers propose d’orienter les entreprises vers la Gouvernance des données et la mise en place de démarche de maîtrise de la qualité de données.
Il s’agit d’appliquer ce type de démarche à des données de nature commerciale, RH, logistique…et plus largement à toute donnée « sensible » de l’entreprise qui donne lieu à une prise de décision.
« Dans les faits, certaines données qualifiées de "sensibles" sont aujourd’hui mal ou peu considérées. Par exemple, quelle entreprise est capable d’assurer qu’elle maîtrise non seulement sa donnée "effectif" et ses déclinaisons (Equivalent Temps Plein…), mais surtout la mesure de l’évolution de ces informations essentielles ? Interrogez la plupart des entreprises sur leurs données fondamentales - que sont par exemple les effectifs, les clients, les fournisseurs, les produits -, elles vous répondront qu’elles maîtrisent peu la qualité de ces informations dans le temps », affirme Laëtitia Hardy, Consultante Senior chez Micropole-Univers.
Aujourd’hui, dans un bon nombre d’entreprises, seules les informations financières (et bien souvent des données de résultat) sont prises en considération. Pourtant, valoriser l’ensemble du "capital informationnel" de l’entreprise permet d’améliorer sa performance. On peut légitimement se demander comment seraient évaluées (ou cotées) les entreprises si elles communiquaient régulièrement sur leurs informations extra financières (turnover, nombre de nouveaux clients/produits…).
Ces questions ouvrent de nouvelles perspectives pour les entreprises et incitent à mettre en place de nouvelles démarches de maîtrise de la qualité des données dans le temps.
Plusieurs "bonnes pratiques" peuvent être adoptées :
• Sans chercher à couvrir toutes les données de l’entreprise, la première étape consiste à "certifier" la chaîne de production de l’information : depuis les données d’origine qui ont permis sa construction jusqu’à l’indicateur final, en passant par le processus subi par la donnée pour être transformée en indicateur.
• En parallèle, il est nécessaire de structurer et de pérenniser cette démarche qui doit avant tout s’appuyer sur une organisation adaptée et légitimée, organisation qui devra "supporter" les aspects de contrôle interne.
• Enfin, au-delà de l’organisation et des procédures associées, il faut s’appuyer sur une "boîte à outils", qu’elle soit "prête à l’emploi" en utilisant une des solutions du marché qui propose des modules de profiling (modules qui permettent d’auditer et de mesurer le niveau de qualité) ou qu’elle soit plus spécifique avec une évaluation "manuelle" de la qualité des données.
Si son périmètre d’application et l’approche de vérification est variable d’une entreprise à une autre, il existe, malgré tout, des objectifs communs quelle que soit l’entreprise concernée.
- la conformité réglementaire,
- la recherche de crédibilité aussi bien interne qu’externe,
- et enfin la rentabilisation du Système d’Information.
Au-delà donc d’une gestion de la qualité des données à un instant t (exhaustivité, conformité, cohérence…), les entreprises sont amenées à mettre en œuvre une approche de Gouvernance des données (Data Gouvernance) afin de développer, maîtriser sur la durée, sécuriser et valoriser ce nouvel actif au sein des entreprises : la donnée. Et demain : l’Information.
Alors pourquoi ne pas aller au-delà encore en valorisant les données de l’entreprise ?
En réponse à cette problématique, Micropole-Univers propose d’orienter les entreprises vers la Gouvernance des données et la mise en place de démarche de maîtrise de la qualité de données.
Il s’agit d’appliquer ce type de démarche à des données de nature commerciale, RH, logistique…et plus largement à toute donnée « sensible » de l’entreprise qui donne lieu à une prise de décision.
« Dans les faits, certaines données qualifiées de "sensibles" sont aujourd’hui mal ou peu considérées. Par exemple, quelle entreprise est capable d’assurer qu’elle maîtrise non seulement sa donnée "effectif" et ses déclinaisons (Equivalent Temps Plein…), mais surtout la mesure de l’évolution de ces informations essentielles ? Interrogez la plupart des entreprises sur leurs données fondamentales - que sont par exemple les effectifs, les clients, les fournisseurs, les produits -, elles vous répondront qu’elles maîtrisent peu la qualité de ces informations dans le temps », affirme Laëtitia Hardy, Consultante Senior chez Micropole-Univers.
Aujourd’hui, dans un bon nombre d’entreprises, seules les informations financières (et bien souvent des données de résultat) sont prises en considération. Pourtant, valoriser l’ensemble du "capital informationnel" de l’entreprise permet d’améliorer sa performance. On peut légitimement se demander comment seraient évaluées (ou cotées) les entreprises si elles communiquaient régulièrement sur leurs informations extra financières (turnover, nombre de nouveaux clients/produits…).
Ces questions ouvrent de nouvelles perspectives pour les entreprises et incitent à mettre en place de nouvelles démarches de maîtrise de la qualité des données dans le temps.
Plusieurs "bonnes pratiques" peuvent être adoptées :
• Sans chercher à couvrir toutes les données de l’entreprise, la première étape consiste à "certifier" la chaîne de production de l’information : depuis les données d’origine qui ont permis sa construction jusqu’à l’indicateur final, en passant par le processus subi par la donnée pour être transformée en indicateur.
• En parallèle, il est nécessaire de structurer et de pérenniser cette démarche qui doit avant tout s’appuyer sur une organisation adaptée et légitimée, organisation qui devra "supporter" les aspects de contrôle interne.
• Enfin, au-delà de l’organisation et des procédures associées, il faut s’appuyer sur une "boîte à outils", qu’elle soit "prête à l’emploi" en utilisant une des solutions du marché qui propose des modules de profiling (modules qui permettent d’auditer et de mesurer le niveau de qualité) ou qu’elle soit plus spécifique avec une évaluation "manuelle" de la qualité des données.
Si son périmètre d’application et l’approche de vérification est variable d’une entreprise à une autre, il existe, malgré tout, des objectifs communs quelle que soit l’entreprise concernée.
- la conformité réglementaire,
- la recherche de crédibilité aussi bien interne qu’externe,
- et enfin la rentabilisation du Système d’Information.
Au-delà donc d’une gestion de la qualité des données à un instant t (exhaustivité, conformité, cohérence…), les entreprises sont amenées à mettre en œuvre une approche de Gouvernance des données (Data Gouvernance) afin de développer, maîtriser sur la durée, sécuriser et valoriser ce nouvel actif au sein des entreprises : la donnée. Et demain : l’Information.