Alors que l’évolution de l’intelligence artificielle (IA) générative se développe à une vitesse exponentielle, bouleversant tous les pans de notre société, les législateurs, en Europe comme outre-Atlantique, doivent construire à marche forcée un cadre propice à un développement éthique et responsable de la technologie.
Ainsi, courant mars, le Parlement Européen a approuvé la législation sur l’IA générative qui garantit la sécurité et le respect des droits fondamentaux tout en encourageant l’innovation[1]. Celle-ci précise notamment que l'IA générative doit être aussi transparente que possible, en décrétant que les développeurs doivent démontrer précisément le fonctionnement du modèle et les données sur lesquelles il est entraîné. Par ailleurs, il y a quelques semaines, la CNIL publiait des recommandations quant au cadre juridique et aux bonnes pratiques pour le développement d'un système d'IA vertueux[2].
Dans un tel contexte, et à mesure que l’IA générative et les grands modèles de langage se généralisent, l'intégration de ces technologies dans les opérations des entreprises s'accompagne de deux dilemmes éthiques importants : une utilisation transparente et responsable ainsi que des résultats fiables. Les graphes de connaissances pourraient constituer un moyen d'améliorer la transparence et la confiance exigées par la loi européenne sur l'IA.
« L'IA générative progresse aujourd'hui à une vitesse jamais vue. Si l'on ne peut espérer que les décideurs politiques parviennent à suivre le rythme de cette innovation, l'absence d’un cadre et de normes garants d’un développement responsable de l’IA générative pourrait empêcher la société de prendre la pleine mesure du potentiel infini de cette technologie et de la mettre au service de l’intérêt général.
Pour que ces systèmes profitent à la société dans son ensemble, inspirent confiance et répondent aux normes réglementaires clés, il est essentiel de prendre en compte l'infrastructure technologique au sens large et, surtout, les systèmes de gestion de données. Les graphes de connaissances se distinguent comme la structuration de données essentielle qui améliore les solutions d'IA générative en apportant plus de précision, de transparence et d'explicabilité.
En effet, les graphes de connaissances permettent des interrogations, des déductions et des raisonnements sémantiques basés sur les relations. Ils jouent donc un rôle essentiel en agissant en complément de l'IA générative, en lui permettant de modéliser le raisonnement humain à plus grande échelle. Les graphes donnent un contexte plus profond aux données qui alimentent un modèle d’IA générative, ce qui permet l’explicabilité et la pertinence, pour éviter les hallucinations. De plus, grâce à la gestion fine des rôles et des droits sur les données de graphes, les organisations peuvent gérer au plus près la sécurité et la confidentialité. », analyse Nicolas Rouyer, Consultant Avant-ventes Senior chez Neo4j.
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Ainsi, courant mars, le Parlement Européen a approuvé la législation sur l’IA générative qui garantit la sécurité et le respect des droits fondamentaux tout en encourageant l’innovation[1]. Celle-ci précise notamment que l'IA générative doit être aussi transparente que possible, en décrétant que les développeurs doivent démontrer précisément le fonctionnement du modèle et les données sur lesquelles il est entraîné. Par ailleurs, il y a quelques semaines, la CNIL publiait des recommandations quant au cadre juridique et aux bonnes pratiques pour le développement d'un système d'IA vertueux[2].
Dans un tel contexte, et à mesure que l’IA générative et les grands modèles de langage se généralisent, l'intégration de ces technologies dans les opérations des entreprises s'accompagne de deux dilemmes éthiques importants : une utilisation transparente et responsable ainsi que des résultats fiables. Les graphes de connaissances pourraient constituer un moyen d'améliorer la transparence et la confiance exigées par la loi européenne sur l'IA.
« L'IA générative progresse aujourd'hui à une vitesse jamais vue. Si l'on ne peut espérer que les décideurs politiques parviennent à suivre le rythme de cette innovation, l'absence d’un cadre et de normes garants d’un développement responsable de l’IA générative pourrait empêcher la société de prendre la pleine mesure du potentiel infini de cette technologie et de la mettre au service de l’intérêt général.
Pour que ces systèmes profitent à la société dans son ensemble, inspirent confiance et répondent aux normes réglementaires clés, il est essentiel de prendre en compte l'infrastructure technologique au sens large et, surtout, les systèmes de gestion de données. Les graphes de connaissances se distinguent comme la structuration de données essentielle qui améliore les solutions d'IA générative en apportant plus de précision, de transparence et d'explicabilité.
En effet, les graphes de connaissances permettent des interrogations, des déductions et des raisonnements sémantiques basés sur les relations. Ils jouent donc un rôle essentiel en agissant en complément de l'IA générative, en lui permettant de modéliser le raisonnement humain à plus grande échelle. Les graphes donnent un contexte plus profond aux données qui alimentent un modèle d’IA générative, ce qui permet l’explicabilité et la pertinence, pour éviter les hallucinations. De plus, grâce à la gestion fine des rôles et des droits sur les données de graphes, les organisations peuvent gérer au plus près la sécurité et la confidentialité. », analyse Nicolas Rouyer, Consultant Avant-ventes Senior chez Neo4j.
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