Commandée par le gouvernement néerlandais, l'étude Greenberg Traurig LLP sur l'application du Cloud Act aux entités européennes vient confirmer quelques inquiétudes. En effet, les lois extraterritoriales américaines s'immiscent partout et viennent en conflit des règles européennes de protection des données, notamment le RGPD.
D'après Stéphane Dehoche, CEO et cofondateur de la CDP imagino, cette opposition va avoir deux conséquences :
- Obliger les États et les entreprises à clarifier leur ligne de conduite entre des obligations légales antagonistes;
- Contraindre éventuellement les entreprises européennes à faire des choix techniques spécifiques qui leur permettent de sortir du cadre du Cloud Act américain.
“Alors que les entreprises croulent sous les injonctions en matière de protection des données personnelles, cette étude rappelle une faille importante de l'efficacité de cette protection. Les États européens, qui se sont trop longtemps voilés la face, doivent désormais prendre ce sujet à bras le corps”, précise Stéphane Dehoche, co-fondateur de Imagino.
“Par ailleurs, les risques que font peser les lois extraterritoriales américaines sur les données européennes sont désormais très visibles et nos hommes politiques s'emparent du sujet. Au-delà de l'annonce du Ministre, et des éventuelles lois ou règlements qui pourraient s'ensuivre, les entreprises européennes ne manqueront pas de combler ce qui s'apparente à un énorme manquement dans les engagements de confidentialité pris vis-à-vis de leurs clients, ou au titre du RGPD. De grands mouvements sont à prévoir en conséquence dans les habitudes prises pour l'hébergement des données, un mouvement d'ampleur au vu de la masse de données européennes confiées aujourd'hui à des acteurs américains", explique Stéphane Dehoche.
Si vous voulez vous aussi participer à une émission, envoyez moi un email à philippe.nieuwbourg@decideo.com.
D'après Stéphane Dehoche, CEO et cofondateur de la CDP imagino, cette opposition va avoir deux conséquences :
- Obliger les États et les entreprises à clarifier leur ligne de conduite entre des obligations légales antagonistes;
- Contraindre éventuellement les entreprises européennes à faire des choix techniques spécifiques qui leur permettent de sortir du cadre du Cloud Act américain.
“Alors que les entreprises croulent sous les injonctions en matière de protection des données personnelles, cette étude rappelle une faille importante de l'efficacité de cette protection. Les États européens, qui se sont trop longtemps voilés la face, doivent désormais prendre ce sujet à bras le corps”, précise Stéphane Dehoche, co-fondateur de Imagino.
“Par ailleurs, les risques que font peser les lois extraterritoriales américaines sur les données européennes sont désormais très visibles et nos hommes politiques s'emparent du sujet. Au-delà de l'annonce du Ministre, et des éventuelles lois ou règlements qui pourraient s'ensuivre, les entreprises européennes ne manqueront pas de combler ce qui s'apparente à un énorme manquement dans les engagements de confidentialité pris vis-à-vis de leurs clients, ou au titre du RGPD. De grands mouvements sont à prévoir en conséquence dans les habitudes prises pour l'hébergement des données, un mouvement d'ampleur au vu de la masse de données européennes confiées aujourd'hui à des acteurs américains", explique Stéphane Dehoche.
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