Simon Baron, Chief Science Innovation, AssessFirst
Deux différents types de recrutement
Le domaine du recrutement n’est pas uniforme, on peut distinguer deux grandes familles qui n’ont pas les mêmes besoins et les mêmes approches. Tout d’abord les secteurs où le recrutement est en pénurie de candidats. Caractérisé par des recherches de postes très qualifiés et très spécialisés, ce domaine est dominé par les cabinets de chasseurs de têtes où règnent les experts du recrutement. Ce n’est pas cette branche du secteur qui est amenée à évoluer dans un futur proche. En effet, l’utilisation de l’IA est à ce niveau marginale voire inexistante. Ce qui prime c’est la capacité à attirer et accompagner des candidats.
L’autre famille, celle du recrutement volumique, se caractérise par le fait qu’il y ai plus de candidats que de postes à pourvoir. Recruter c’est alors qualifier, trier, faire sortir les profils les plus pertinents. Comme le volume d’informations à gérer est immense, les risques d’erreurs sont également bien plus nombreux. C’est là que l’IA peut avoir un impact significatif.
L’IA, un atout pour les ressources humaines
Quels avantages peut apporter l’IA à ces entreprises qui recrutent en volume ? Ils sont nombreux car le potentiel de l’intelligence artificielle est énorme. Mais le travers observé dans de nombreuses entreprises consiste à déléguer à l’IA les tâches traditionnelles du recrutement : tri des CV, présélection vidéo ou via des bots… des tâches dont les informations sont biaisées et que l’intelligence artificielle ne va faire qu’accentuer. Le plein potentiel de l’IA réside dans l’apprentissage de données neutres et dont la capacité à prédire le succès professionnel est important : niveau de raisonnement, traits de personnalité, facteurs de motivation…
L’avantage de l’IA réside dans sa capacité à traiter des volumes d’informations beaucoup plus denses et complexes que ne peut le faire un humain. Le principe des ressources humaines est de prendre une décision avec toutes les données dont dispose le recruteur. Là où une intelligence humaine ne fonctionnerait qu’à l’instinct du fait du volume d’information à traiter, une IA peut prendre une décision rationnelle et plus efficiente en prenant en compte tout les éléments objectifs qu’elle a à sa disposition.
Le véritable apport de l’IA c’est aussi sa capacité à apprendre et à s’enrichir. En alimentant une base de données commune au sein de leur entreprise, les recruteurs peuvent parfaire une intelligence artificielle. Si tel profil s’est bien distingué sur tel poste, une IA pourra aisément le détecter et y faire correspondre de futurs profils adaptés. L’IA pourra même aller plus loin en réalisant des prédictions de réussite de vos futurs candidats. Tout est une question de données, plus vous en aurez de qualité pour alimenter votre intelligence artificielle plus celle-ci sera performante. Une intelligence collective autour de l’IA enrichie par les recruteurs se met alors en place.
Il parait donc inévitable de voir s’installer l’intelligence artificielle dans l’ensemble des recrutements volumiques. « On ne remplacera jamais l’humain », « attention à la discrimination » ou « on va droit au clonage » sont les propos récurrents des recruteurs sur l’utilisation de l’intelligence artificielle. Problème d’ego ? Peur du changement ? Il s’agit surtout d’une méconnaissance du sujet. Il faut bien comprendre que l’IA n’est pas mystique, qu’il s’agit d’une technologie en court de démocratisation. Il est nécessaire de la considérer pour ce qu’elle est vraiment : un outil efficace et collaboratif au service des ressources humaines.
Le domaine du recrutement n’est pas uniforme, on peut distinguer deux grandes familles qui n’ont pas les mêmes besoins et les mêmes approches. Tout d’abord les secteurs où le recrutement est en pénurie de candidats. Caractérisé par des recherches de postes très qualifiés et très spécialisés, ce domaine est dominé par les cabinets de chasseurs de têtes où règnent les experts du recrutement. Ce n’est pas cette branche du secteur qui est amenée à évoluer dans un futur proche. En effet, l’utilisation de l’IA est à ce niveau marginale voire inexistante. Ce qui prime c’est la capacité à attirer et accompagner des candidats.
L’autre famille, celle du recrutement volumique, se caractérise par le fait qu’il y ai plus de candidats que de postes à pourvoir. Recruter c’est alors qualifier, trier, faire sortir les profils les plus pertinents. Comme le volume d’informations à gérer est immense, les risques d’erreurs sont également bien plus nombreux. C’est là que l’IA peut avoir un impact significatif.
L’IA, un atout pour les ressources humaines
Quels avantages peut apporter l’IA à ces entreprises qui recrutent en volume ? Ils sont nombreux car le potentiel de l’intelligence artificielle est énorme. Mais le travers observé dans de nombreuses entreprises consiste à déléguer à l’IA les tâches traditionnelles du recrutement : tri des CV, présélection vidéo ou via des bots… des tâches dont les informations sont biaisées et que l’intelligence artificielle ne va faire qu’accentuer. Le plein potentiel de l’IA réside dans l’apprentissage de données neutres et dont la capacité à prédire le succès professionnel est important : niveau de raisonnement, traits de personnalité, facteurs de motivation…
L’avantage de l’IA réside dans sa capacité à traiter des volumes d’informations beaucoup plus denses et complexes que ne peut le faire un humain. Le principe des ressources humaines est de prendre une décision avec toutes les données dont dispose le recruteur. Là où une intelligence humaine ne fonctionnerait qu’à l’instinct du fait du volume d’information à traiter, une IA peut prendre une décision rationnelle et plus efficiente en prenant en compte tout les éléments objectifs qu’elle a à sa disposition.
Le véritable apport de l’IA c’est aussi sa capacité à apprendre et à s’enrichir. En alimentant une base de données commune au sein de leur entreprise, les recruteurs peuvent parfaire une intelligence artificielle. Si tel profil s’est bien distingué sur tel poste, une IA pourra aisément le détecter et y faire correspondre de futurs profils adaptés. L’IA pourra même aller plus loin en réalisant des prédictions de réussite de vos futurs candidats. Tout est une question de données, plus vous en aurez de qualité pour alimenter votre intelligence artificielle plus celle-ci sera performante. Une intelligence collective autour de l’IA enrichie par les recruteurs se met alors en place.
Il parait donc inévitable de voir s’installer l’intelligence artificielle dans l’ensemble des recrutements volumiques. « On ne remplacera jamais l’humain », « attention à la discrimination » ou « on va droit au clonage » sont les propos récurrents des recruteurs sur l’utilisation de l’intelligence artificielle. Problème d’ego ? Peur du changement ? Il s’agit surtout d’une méconnaissance du sujet. Il faut bien comprendre que l’IA n’est pas mystique, qu’il s’agit d’une technologie en court de démocratisation. Il est nécessaire de la considérer pour ce qu’elle est vraiment : un outil efficace et collaboratif au service des ressources humaines.