Les clients, les prospects et les intégrateurs n’hésitaient pas à le dire, Oracle n’était plus considéré jusqu’à fin 2004 comme un acteur majeur des futurs projets décisionnels. Peu d’innovation produit, pas de message marketing, depuis le succès de Oracle Express (l’un des tous premiers outils décisionnels, racheté par Oracle à IRI Software il y a près de 15 ans), Oracle n’avait pas su réellement tirer parti de son avance technologique et de son anticipation marché.
Mais en 2004, Oracle a clairement choisi de combler ce retard, et la sortie de la version 10g de la base de données a été l’occasion de mettre à jour l’ensemble de l’infrastructure décisionnelle. Nouvel ETL, nouveau serveur d’applications, nouveaux composants de développement, nouvelle version du requêteur Oracle Discoverer. C’est le grand ménage de printemps !
Mais pour être réellement présent sur le marché du décisionnel, Oracle doit absolument être un acteur du domaine de la restitution. On le voit bien en analysant la stratégie de Microsoft, être un acteur de la base de données et des cubes OLAP ne suffit pas. Pour attirer l’utilisateur, il faut lui donner à consommer des rapports, des graphiques, des applications d’analyse… Et face aux éditeurs comme Business Objects ou Cognos, cela signifie pour Oracle être présent sur le poste de travail sous forme d’applications d’analyse.
La sortie de Oracle Business Intelligence 10g répond parfaitement à ce besoin. Elle combine Oracle Discoverer, l’outil de reporting et de navigation dans les données, Oracle Spreadsheet Add-in, un module complémentaire à Excel pour naviguer dans les bases de données, Oracle Warehouse Builder, l’outil d’alimentation et de contrôle de la qualité des données, et Oracle BI Beans, l’environnement de développement d’applications personnalisées.
Bien entendu l’éditeur met en avant les économies à la fois financières et de ressources humaines, liées au choix d’une solution intégrée comme BI 10g.
D’un point de vue financier, la solution Oracle BI 10g est attractive, annoncée au prix de 400 dollars par utilisateur nommé ou de 20 000 dollars par processeur serveur.
Quelques points resteront à éclaircir. En particulier l’évolution de la relation avec Business Objects. Nous savons bien que Oracle est l’inventeur du concept de « coopétition » ou de « concurralliance », et l’éditeur sait particulièrement bien jouer alternativement sur les deux tableaux, du partenaire et du concurrent. Mais en 2004, Oracle a beaucoup misé sur la complémentarité entre la version 10g et la solution Business Objects, un connecteur spécial avait même été développé. Sans doute l’une des raisons de cet engouement réciproque soudain était l’attente de la disponibilité de la plate-forme BI 10g complète. Comment ce « partenariat » évoluera-t-il avec sa sortie définitive aujourd’hui ? Et quel en sera l’impact pour les clients qui avaient fait ce choix conjoint ?
Dans un autre domaine, on attend également d’en savoir plus sur la stratégie de l’éditeur vis-à-vis de ses applications métier d’analyse des ventes et de contrôle de gestion. Elles aussi issues du rachat de Express, OFA et OSA (Oracle Financial Analyzer et Oracle Sales Analyzer) doivent être redéveloppées pour être compatibles avec la nouvelle plate-forme. Le rachat de Peoplesoft, qui dispose dans son offre d’applications proches, aura peut-être des conséquences sur cette stratégie de migration. Les clients actuels de ces applications ont certainement besoin d’en savoir plus sur la stratégie de l’éditeur. Ils risquent sinon de reporter leurs investissements sur d’autres solutions comme Hyperion, Cartesis ou Cognos par exemple dans le domaine financier.
Conforté dans sa position de numéro 1 mondial des bases de données avec plus de 41 % de parts de marché attribuées par la dernière étude IDC, Oracle dispose quoiqu’il en soit d’une solution complète pour renaître sur le marché du décisionnel. Alors que Microsoft peine toujours à convaincre les entreprises de sa capacité à gérer de gros volumes de données décisionnelles, Oracle pourrait en profiter pour faire entendre de nouveau sa voix.
Mais en 2004, Oracle a clairement choisi de combler ce retard, et la sortie de la version 10g de la base de données a été l’occasion de mettre à jour l’ensemble de l’infrastructure décisionnelle. Nouvel ETL, nouveau serveur d’applications, nouveaux composants de développement, nouvelle version du requêteur Oracle Discoverer. C’est le grand ménage de printemps !
Mais pour être réellement présent sur le marché du décisionnel, Oracle doit absolument être un acteur du domaine de la restitution. On le voit bien en analysant la stratégie de Microsoft, être un acteur de la base de données et des cubes OLAP ne suffit pas. Pour attirer l’utilisateur, il faut lui donner à consommer des rapports, des graphiques, des applications d’analyse… Et face aux éditeurs comme Business Objects ou Cognos, cela signifie pour Oracle être présent sur le poste de travail sous forme d’applications d’analyse.
La sortie de Oracle Business Intelligence 10g répond parfaitement à ce besoin. Elle combine Oracle Discoverer, l’outil de reporting et de navigation dans les données, Oracle Spreadsheet Add-in, un module complémentaire à Excel pour naviguer dans les bases de données, Oracle Warehouse Builder, l’outil d’alimentation et de contrôle de la qualité des données, et Oracle BI Beans, l’environnement de développement d’applications personnalisées.
Bien entendu l’éditeur met en avant les économies à la fois financières et de ressources humaines, liées au choix d’une solution intégrée comme BI 10g.
D’un point de vue financier, la solution Oracle BI 10g est attractive, annoncée au prix de 400 dollars par utilisateur nommé ou de 20 000 dollars par processeur serveur.
Quelques points resteront à éclaircir. En particulier l’évolution de la relation avec Business Objects. Nous savons bien que Oracle est l’inventeur du concept de « coopétition » ou de « concurralliance », et l’éditeur sait particulièrement bien jouer alternativement sur les deux tableaux, du partenaire et du concurrent. Mais en 2004, Oracle a beaucoup misé sur la complémentarité entre la version 10g et la solution Business Objects, un connecteur spécial avait même été développé. Sans doute l’une des raisons de cet engouement réciproque soudain était l’attente de la disponibilité de la plate-forme BI 10g complète. Comment ce « partenariat » évoluera-t-il avec sa sortie définitive aujourd’hui ? Et quel en sera l’impact pour les clients qui avaient fait ce choix conjoint ?
Dans un autre domaine, on attend également d’en savoir plus sur la stratégie de l’éditeur vis-à-vis de ses applications métier d’analyse des ventes et de contrôle de gestion. Elles aussi issues du rachat de Express, OFA et OSA (Oracle Financial Analyzer et Oracle Sales Analyzer) doivent être redéveloppées pour être compatibles avec la nouvelle plate-forme. Le rachat de Peoplesoft, qui dispose dans son offre d’applications proches, aura peut-être des conséquences sur cette stratégie de migration. Les clients actuels de ces applications ont certainement besoin d’en savoir plus sur la stratégie de l’éditeur. Ils risquent sinon de reporter leurs investissements sur d’autres solutions comme Hyperion, Cartesis ou Cognos par exemple dans le domaine financier.
Conforté dans sa position de numéro 1 mondial des bases de données avec plus de 41 % de parts de marché attribuées par la dernière étude IDC, Oracle dispose quoiqu’il en soit d’une solution complète pour renaître sur le marché du décisionnel. Alors que Microsoft peine toujours à convaincre les entreprises de sa capacité à gérer de gros volumes de données décisionnelles, Oracle pourrait en profiter pour faire entendre de nouveau sa voix.