Larry Ellison était comme il se doit sur scène pour la “keynote” d’ouverture. Mais le fondateur de Oracle est un amoureux de la technique, de l’infrastructure et de la programmation. On le sent heureux d’annoncer la version 2 de Oracle 12c, toutes les subtilités du cloud public, tout en étant privé, mais pas tout à fait, dans un conteneur ou pas... Oracle est un leader mondial dans le domaine des bases de données, mais les sujets tels que l’analytique, l’intelligence artificielle ou le machine learning, ne sont pas les thématiques favorites de son CTO.
Pourtant, la seconde partie de son intervention a largement été consacrée aux annonces de Oracle dans le domaine du décisionnel. Une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Bon, on ne verra toujours rien de nouveau du côté du client, de la visualisation graphique ou du data storytelling. C’est sur le front de la performance que Oracle mène sa lutte contre Tableau. D’ailleurs, Tableau fait partie des produits concurrents cités par Larry Ellison, qui explique que l’outil de BI de Oracle est deux fois plus rapide que Tableau pour récupérer un million de lignes de données brutes… OK, mais ce n’est pas vraiment le sujet de la datavis…
Pourtant, la seconde partie de son intervention a largement été consacrée aux annonces de Oracle dans le domaine du décisionnel. Une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Bon, on ne verra toujours rien de nouveau du côté du client, de la visualisation graphique ou du data storytelling. C’est sur le front de la performance que Oracle mène sa lutte contre Tableau. D’ailleurs, Tableau fait partie des produits concurrents cités par Larry Ellison, qui explique que l’outil de BI de Oracle est deux fois plus rapide que Tableau pour récupérer un million de lignes de données brutes… OK, mais ce n’est pas vraiment le sujet de la datavis…
Big Data et Machine Learning
Larry Ellison ouvre la conférence Oracle Open World 2016
Du côté de l’analytique d’entreprise en revanche, la cuvée 2016 de la conférence est bien fournie :
Tout d’abord, Analytics Cloud Suite, s’enrichit de nouveaux indicateurs; près de 1000 KPIs sont fournis. Des indicateurs métiers pour les ressources humaines, les ventes, la logistique et l’ERP. Une complétude que le patron de Oracle qualifie d’unique, au travers des 40 sources de données que le logiciel agrège, et présente sur plateforme web ou mobile.
La base de données multidimensionnelle Essbase fait de la résistance (rappelons qu’il a été lancé par Arbor Software en 1992), et passe maintenant en cloud ! Et Oracle propose une fonction de création automatique du schéma de la base multidimensionnelle, à la volée, lors du chargement du fichier. Une pique est d’ailleurs lancée à Anaplan à cette occasion. Larry Ellison explique que “Anaplan demande aux utilisateurs de créer manuellement les modèles de données”.
Rendre le big data accessible à ceux qui ne sont pas data scientists. C’est la mission de “Oracle Big Data Discovery Cloud Service”... un nom évident… pour un produit qui veut “découvrir et visualiser la valeur cachée dans les données”. Basé sur Apache Spark, cet outil nettoie, harmonise et traite les gros volumes de données, pour les transformer en informations.
Et, comme en réponse à l’annonce par Marc Benioff de Salesforce Einstein, Larry Ellison a lui aussi appuyé sur le bouton de l’intelligence artificielle. Oracle y entre par la porte du machine learning, ajouté aux applications Oracle pour résoudre des problèmes d’optimisation précis comme la prévision des achats ou l’optimisation des offres commerciales.
D’autres applications d’apprentissage machine sont proposées : Oracle Maxymizer analyse les données clients pour optimiser les offres qui leur sont faites en ligne; Anti-money Laundering analyse et détecte les transactions financière suspectes; et Banking Customer Analytics analyse le comportement des clients et optimise les campagnes marketing.
Ce n’est qu’un premier pas, et il faudra creuser un peu pour comprendre la qualité des technologies utilisées, mais Oracle ne veut clairement pas se laisser distancer sur ce sujet d’avenir.
Tout d’abord, Analytics Cloud Suite, s’enrichit de nouveaux indicateurs; près de 1000 KPIs sont fournis. Des indicateurs métiers pour les ressources humaines, les ventes, la logistique et l’ERP. Une complétude que le patron de Oracle qualifie d’unique, au travers des 40 sources de données que le logiciel agrège, et présente sur plateforme web ou mobile.
La base de données multidimensionnelle Essbase fait de la résistance (rappelons qu’il a été lancé par Arbor Software en 1992), et passe maintenant en cloud ! Et Oracle propose une fonction de création automatique du schéma de la base multidimensionnelle, à la volée, lors du chargement du fichier. Une pique est d’ailleurs lancée à Anaplan à cette occasion. Larry Ellison explique que “Anaplan demande aux utilisateurs de créer manuellement les modèles de données”.
Rendre le big data accessible à ceux qui ne sont pas data scientists. C’est la mission de “Oracle Big Data Discovery Cloud Service”... un nom évident… pour un produit qui veut “découvrir et visualiser la valeur cachée dans les données”. Basé sur Apache Spark, cet outil nettoie, harmonise et traite les gros volumes de données, pour les transformer en informations.
Et, comme en réponse à l’annonce par Marc Benioff de Salesforce Einstein, Larry Ellison a lui aussi appuyé sur le bouton de l’intelligence artificielle. Oracle y entre par la porte du machine learning, ajouté aux applications Oracle pour résoudre des problèmes d’optimisation précis comme la prévision des achats ou l’optimisation des offres commerciales.
D’autres applications d’apprentissage machine sont proposées : Oracle Maxymizer analyse les données clients pour optimiser les offres qui leur sont faites en ligne; Anti-money Laundering analyse et détecte les transactions financière suspectes; et Banking Customer Analytics analyse le comportement des clients et optimise les campagnes marketing.
Ce n’est qu’un premier pas, et il faudra creuser un peu pour comprendre la qualité des technologies utilisées, mais Oracle ne veut clairement pas se laisser distancer sur ce sujet d’avenir.
Chat Bots pour de futurs technologies conversationnelles
Petite incursion intéressante dans le futur, une présentation rapide de la nouvelle interface conversationnelle, qui pourrait plus tard être adaptée aux applications BI - On appelle déjà cela du “Conversational BI”. Mais Larry Ellison ne semble lui-même pas encore très convaincu, “cela semble très étrange comme interface” avoue-t-il. Cependant elle fonctionne et l’interface “no code bot designer” permet de glisser-déplacer des fonctions dans le dialogue virtuel. Ces bots seront disponibles sur Slack et Facebook Messenger. Chaussant ses lunettes, le nouveau CTO (Larry Ellison n’est plus CEO de Oracle) s’est prêté au jeu et à commandé de nouvelles cartes de visites via une interface conversationnelle sur iPhone.