Jean-Marc DUPONT, 6IT
On peut lire également que ces nouveaux outils ont un effet négatif, qui est de mettre la DSI dans l'embarras, au vu de la facilité qu'on les utilisateurs à analyser les données du SI, sans vraiment avoir besoin de la DSI, alors qu'auparavant ("avec les anciens outils") on ne pouvait pas faire le moindre rapport sans passer par l'informatique.
Mes cheveux se hérissent à chaque fois que je vois des messages de ce genre.
Bien sûr, on ne peut pas en vouloir aux services marketing, c'est leur métier et leur raison d'être de faire passer des messages attractifs aux directions métier qui sont, in fine, les financeurs des investissements IT.
Mais mon rôle de consultant est de prendre du recul par rapport à ces discours marketing et de conseiller mes clients.
Les objectifs des outils BI (ou décisionnels) sont de plusieurs ordres :
donner une vision unifiée des données de l'entreprise et des KPIs qui en découlent, afin que les décideurs ne perdent pas de temps à savoir qui possède le chiffre juste
Fournir aux utilisateurs qui ont besoin de prendre des décisions des indicateurs fiables, et donc basés sur un référentiel (clients, produits, ...) fiable
Fournir une vision historique des données, permettant d'en tirer des corrélations ou des modèles afin de "prédire" l'avenir.
Et bien sûr, donner aux utilisateurs un outil le plus simple d'emploi possible
Le sujet n'est donc pas qui, de la DSI ou des utilisateurs, doivent prendre le contrôle des données, mais comment assurer la qualité des données, une condition préalable à la mise en place d'indicateurs fiables pour l'ensemble de l'entreprise.
Quelle que soit la qualité de l'outil, si les données sources des indicateurs sont de mauvaise qualité, les indicateurs seront de mauvaise qualité ("garbage in, garbage out" : de la m.... en entrée, de la m.... en sortie). Et peu importe si les graphiques sont super sympas, et si l'utilisateur peut parcourir ses données de manière associative. Si les données du SI n'ont pas été qualifiées, nettoyées, les décideurs ne pourront pas prendre de bonnes décisions.
La nouvelle génération d'outils de BI apporte sans conteste une plus grande facilité de manipulation des données et des indicateurs, la possibilité de les consulter sur les nouveaux terminaux mobiles, leur disponibilité sur le Web et leurs fonctions collaboratives apportent de nouvelles perspectives aux entreprises et à leurs partenaires.
Mais ces nouveaux outils ne dispensent pas des tâches en amont qui, au vu de la complexité des SI aujourd'hui, ne peuvent pas être assurées par les utilisateurs seuls.
Il faut bien mettre en place des binômes entre utilisateurs et DSI, en utilisant des outils performants, chacun pour leurs tâches de prédilection :
ETL pour assurer qualité et alimentation des données, sous la responsabilité de la DSI
Dashbording/Reporting pour l'agrégation, la restitution et l'analyse des indicateurs qui en découlent, par les utilisateurs
Qu'en pensez vous ?
Mes cheveux se hérissent à chaque fois que je vois des messages de ce genre.
Bien sûr, on ne peut pas en vouloir aux services marketing, c'est leur métier et leur raison d'être de faire passer des messages attractifs aux directions métier qui sont, in fine, les financeurs des investissements IT.
Mais mon rôle de consultant est de prendre du recul par rapport à ces discours marketing et de conseiller mes clients.
Les objectifs des outils BI (ou décisionnels) sont de plusieurs ordres :
donner une vision unifiée des données de l'entreprise et des KPIs qui en découlent, afin que les décideurs ne perdent pas de temps à savoir qui possède le chiffre juste
Fournir aux utilisateurs qui ont besoin de prendre des décisions des indicateurs fiables, et donc basés sur un référentiel (clients, produits, ...) fiable
Fournir une vision historique des données, permettant d'en tirer des corrélations ou des modèles afin de "prédire" l'avenir.
Et bien sûr, donner aux utilisateurs un outil le plus simple d'emploi possible
Le sujet n'est donc pas qui, de la DSI ou des utilisateurs, doivent prendre le contrôle des données, mais comment assurer la qualité des données, une condition préalable à la mise en place d'indicateurs fiables pour l'ensemble de l'entreprise.
Quelle que soit la qualité de l'outil, si les données sources des indicateurs sont de mauvaise qualité, les indicateurs seront de mauvaise qualité ("garbage in, garbage out" : de la m.... en entrée, de la m.... en sortie). Et peu importe si les graphiques sont super sympas, et si l'utilisateur peut parcourir ses données de manière associative. Si les données du SI n'ont pas été qualifiées, nettoyées, les décideurs ne pourront pas prendre de bonnes décisions.
La nouvelle génération d'outils de BI apporte sans conteste une plus grande facilité de manipulation des données et des indicateurs, la possibilité de les consulter sur les nouveaux terminaux mobiles, leur disponibilité sur le Web et leurs fonctions collaboratives apportent de nouvelles perspectives aux entreprises et à leurs partenaires.
Mais ces nouveaux outils ne dispensent pas des tâches en amont qui, au vu de la complexité des SI aujourd'hui, ne peuvent pas être assurées par les utilisateurs seuls.
Il faut bien mettre en place des binômes entre utilisateurs et DSI, en utilisant des outils performants, chacun pour leurs tâches de prédilection :
ETL pour assurer qualité et alimentation des données, sous la responsabilité de la DSI
Dashbording/Reporting pour l'agrégation, la restitution et l'analyse des indicateurs qui en découlent, par les utilisateurs
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