« Qui rit vendredi, dimanche pleurera » : les catégories qui avaient bénéficié d'un effet météo très positif l'an passé font grise mine cette année, avec des effets négatifs quasiment symétriques à ceux de l'an dernier.
Contrairement au printemps 2011 qui avait battu de nombreux records historiques de température et d'ensoleillement, ce printemps 2012 a été particulièrement maussade, froid et pluvieux, notamment en avril et en mai, où nous avons enregistré des températures maximales respectivement inférieures de 6°C et de 2.4°C par rapport à 2011.
Pour les industriels de produits dits « estivaux », la saison commerciale n'a pas encore commencé, générant une perte de chiffre d'affaires significative et pour ceux qui n'avaient pas anticipé l'impact de la météo, des stocks ou des taux de rebuts importants.
CLIMPACT, leader européen de la Business Intelligence Climatique, en partenariat avec SymphonyIRI, a analysé l'impact de cette météo défavorable sur 305 catégories de produits de grande consommation, au niveau national et régional, en isolant l'effet pur météo de l'effet promotion et prix.
§ Au printemps 2012, en hypermarchés et supermarchés, les produits de grande consommation affichent une croissance de +0,54%, croissance amputée de -0,28% par les conditions météorologiques défavorables. Sans cet impact négatif, elle aurait été de +0,82%. La météo a donc réduit d'1/3 la croissance de l'activité.
§ Parmi les produits qui ont le plus bénéficié de la météo froide et pluvieuse, on retrouve les fromages à consommer chauds, à hauteur de +15%, les soupes et potages (+14%) et les plats cuisinés français en conserves (+5%).
§ En revanche, les catégories de produits les plus impactées négativement sont notamment les insecticides (-29,4%), les produits solaires (-19,9%), les spécialités glacées individuelles (-14,2%), les panachés et bières sans alcool (-9,8%), les eaux aromatisées (-9,6%) et les saucisses fraîches (-9,4%), alors que ces mêmes catégories étaient les grands gagnantes du printemps 2011.
Contribution de la météo
L'analyse montre que l'activité PGC en hypermarchés et supermarchés a été freinée par les conditions météo peu favorables du printemps 2012, ce qui constitue un effet « double peine » pour les catégories déjà affectées par des problèmes spécifiques tels que la hausse des taxes sur les boissons gazeuses.
A contrario, certaines catégories ont été favorisées par la baisse des températures. C'est le cas, par exemple, des catégories de produits destinés au « fait-maison » qui voient leurs bonnes performances s'accélérer du fait de la météo. Ainsi, la catégorie « beurre », qui a enregistré une croissance de +2,9%, doit 60% de sa performance (+1,8%) au seul effet météo. La catégorie « lait » illustre davantage encore l'apport positif de la météo ; en effet, les achats de lait étaient en recul de -0,5% mais la météo a généré +1,4% de consommation supplémentaire, ce qui permet au final à cette catégorie de produits d'enregistrer une croissance de +0,9%.
Ces exemples démontrent que l'analyse de l'évolution d'une activité ne peut donc être dissociée de la quantification précise de l'impact des fluctuations météorologiques.
Anticiper la météo pour répondre à la demande du consommateur
Il existe moins de 20% de chance de voir la météo se reproduire d'une année sur l'autre ; le scénario météorologique du printemps 2012, très différent de celui de 2011, le confirme aisément. Les industriels et les distributeurs ne peuvent plus se baser uniquement sur les ventes passées pour prévoir celles à venir.
Des services de Business Intelligence Climatique permettent de connaître précisément l'impact de la météo sur la vente des produits « météo-sensibles » dans le but d'optimiser les prévisions de vente et d'anticiper démarrage et fin de saison commerciale pour gagner en productivité et en performance.
Tous les chiffres expriment des volumes de vente, par rapport à la même période en 2011
Contrairement au printemps 2011 qui avait battu de nombreux records historiques de température et d'ensoleillement, ce printemps 2012 a été particulièrement maussade, froid et pluvieux, notamment en avril et en mai, où nous avons enregistré des températures maximales respectivement inférieures de 6°C et de 2.4°C par rapport à 2011.
Pour les industriels de produits dits « estivaux », la saison commerciale n'a pas encore commencé, générant une perte de chiffre d'affaires significative et pour ceux qui n'avaient pas anticipé l'impact de la météo, des stocks ou des taux de rebuts importants.
CLIMPACT, leader européen de la Business Intelligence Climatique, en partenariat avec SymphonyIRI, a analysé l'impact de cette météo défavorable sur 305 catégories de produits de grande consommation, au niveau national et régional, en isolant l'effet pur météo de l'effet promotion et prix.
§ Au printemps 2012, en hypermarchés et supermarchés, les produits de grande consommation affichent une croissance de +0,54%, croissance amputée de -0,28% par les conditions météorologiques défavorables. Sans cet impact négatif, elle aurait été de +0,82%. La météo a donc réduit d'1/3 la croissance de l'activité.
§ Parmi les produits qui ont le plus bénéficié de la météo froide et pluvieuse, on retrouve les fromages à consommer chauds, à hauteur de +15%, les soupes et potages (+14%) et les plats cuisinés français en conserves (+5%).
§ En revanche, les catégories de produits les plus impactées négativement sont notamment les insecticides (-29,4%), les produits solaires (-19,9%), les spécialités glacées individuelles (-14,2%), les panachés et bières sans alcool (-9,8%), les eaux aromatisées (-9,6%) et les saucisses fraîches (-9,4%), alors que ces mêmes catégories étaient les grands gagnantes du printemps 2011.
Contribution de la météo
L'analyse montre que l'activité PGC en hypermarchés et supermarchés a été freinée par les conditions météo peu favorables du printemps 2012, ce qui constitue un effet « double peine » pour les catégories déjà affectées par des problèmes spécifiques tels que la hausse des taxes sur les boissons gazeuses.
A contrario, certaines catégories ont été favorisées par la baisse des températures. C'est le cas, par exemple, des catégories de produits destinés au « fait-maison » qui voient leurs bonnes performances s'accélérer du fait de la météo. Ainsi, la catégorie « beurre », qui a enregistré une croissance de +2,9%, doit 60% de sa performance (+1,8%) au seul effet météo. La catégorie « lait » illustre davantage encore l'apport positif de la météo ; en effet, les achats de lait étaient en recul de -0,5% mais la météo a généré +1,4% de consommation supplémentaire, ce qui permet au final à cette catégorie de produits d'enregistrer une croissance de +0,9%.
Ces exemples démontrent que l'analyse de l'évolution d'une activité ne peut donc être dissociée de la quantification précise de l'impact des fluctuations météorologiques.
Anticiper la météo pour répondre à la demande du consommateur
Il existe moins de 20% de chance de voir la météo se reproduire d'une année sur l'autre ; le scénario météorologique du printemps 2012, très différent de celui de 2011, le confirme aisément. Les industriels et les distributeurs ne peuvent plus se baser uniquement sur les ventes passées pour prévoir celles à venir.
Des services de Business Intelligence Climatique permettent de connaître précisément l'impact de la météo sur la vente des produits « météo-sensibles » dans le but d'optimiser les prévisions de vente et d'anticiper démarrage et fin de saison commerciale pour gagner en productivité et en performance.
Tous les chiffres expriment des volumes de vente, par rapport à la même période en 2011