Photo Siora Photography / Unsplash
Les chercheurs ont identifié un très grand nombre de biais différents liés à l’émotion, à l’envie de croire ce qui nous arrange, de s’appuyer sur des modèles connus, de sur réagir au risque, d’être en excès de confiance, ou à l’inverse de se conformer à l’avis du groupe, d’imiter, de suivre des stéréotypes, des préjugés, de voir la confirmation de ce que l’on a déjà conclu, de surestimer ou sous-estimer la possibilité d’un événement, de s’ancrer dans des croyances, de projeter son espérance dans un résultat donné, de se croire plus malin …
Le biais n’est pas que dans la perception il peut être aussi dans la collecte, l’enquête, avec des libellés des questions qui conditionnent, orientent, induisent les réponses. Le biais de réponse peut également se produire dans les échelles d’évaluation, et par-dessus tout venir du questionneur ou de l’évaluateur. Dans cette même ligne, on notera que la plupart des raisonnements en économie comportementale sont fondés sur de vrais sophismes : « le consommateur est pleinement informé, strictement rationnel, complètement intéressé ».
Il existe aussi des biais comportementaux lors de la prise de décision. À ce sujet, il convient de se méfier par exemple et de façon non limitative : des raisonnements par analogie qui pour être souvent intéressant, peuvent être piégeant ; des références au passé, car après coup les choses paraissent toujours plus simples ; de l’aversion très répandue à l’incertitude ; de la facilité de l’inaction qui est souvent gagnante à court terme, de la non-prise en compte que tout change tout le temps …
Toute la chaîne qui va de la donnée, à l’information, à la décision et à l’action est impactée par des biais de toutes sortes. Les biais nous influencent plus fortement encore lorsqu’il faut gérer une quantité d’informations importantes ou que le temps est limité. Cependant, il convient de noter aussi que les biais s’ils peuvent altérer nos jugements, nos décisions, nos actions, apportent souvent des interprétations simplifiées, des actions réflexes qui dans certains contextes, en temps d’urgence par exemple, améliorent nos capacités d’analyses et de réactions.
Si les biais sont inconscients et conduisent à des erreurs (attention, perception, raisonnement, évaluation, interprétation, jugement, décision, comportement), on peut en limiter les impacts par de la formation, de l’entraînement, le recours à des méthodologies, des techniques, de l’organisation … Par-dessus tout, il faut prendre conscience du problème, développer un esprit critique sur ses habitudes, croire en la possibilité de changer, développer de nouvelles pratiques, mettre en œuvre des approches, des méthodologies adaptées en fonction des situations.
Le combat contre les biais n’est pas qu’individuel et dans les entreprises par exemple il peut s’appuyer aussi sur de l’organisation comme sur les navires de guerre, par exemple, où il existe d'un côté un officier spécifiquement chargé de recueillir et de traiter toutes les informations, et de l'autre des "metteurs en œuvre". Leurs fonctions respectives sont tout à fait exclusives, et cette dissociation est essentielle pour garantir une objectivité.
Pour aller plus loin sur le thème des biais cognitifs, vous pouvez utilement consulter les liens suivants :
Article - 25 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle
Article - 71 biais cognitifs à connaître
Le biais n’est pas que dans la perception il peut être aussi dans la collecte, l’enquête, avec des libellés des questions qui conditionnent, orientent, induisent les réponses. Le biais de réponse peut également se produire dans les échelles d’évaluation, et par-dessus tout venir du questionneur ou de l’évaluateur. Dans cette même ligne, on notera que la plupart des raisonnements en économie comportementale sont fondés sur de vrais sophismes : « le consommateur est pleinement informé, strictement rationnel, complètement intéressé ».
Il existe aussi des biais comportementaux lors de la prise de décision. À ce sujet, il convient de se méfier par exemple et de façon non limitative : des raisonnements par analogie qui pour être souvent intéressant, peuvent être piégeant ; des références au passé, car après coup les choses paraissent toujours plus simples ; de l’aversion très répandue à l’incertitude ; de la facilité de l’inaction qui est souvent gagnante à court terme, de la non-prise en compte que tout change tout le temps …
Toute la chaîne qui va de la donnée, à l’information, à la décision et à l’action est impactée par des biais de toutes sortes. Les biais nous influencent plus fortement encore lorsqu’il faut gérer une quantité d’informations importantes ou que le temps est limité. Cependant, il convient de noter aussi que les biais s’ils peuvent altérer nos jugements, nos décisions, nos actions, apportent souvent des interprétations simplifiées, des actions réflexes qui dans certains contextes, en temps d’urgence par exemple, améliorent nos capacités d’analyses et de réactions.
Si les biais sont inconscients et conduisent à des erreurs (attention, perception, raisonnement, évaluation, interprétation, jugement, décision, comportement), on peut en limiter les impacts par de la formation, de l’entraînement, le recours à des méthodologies, des techniques, de l’organisation … Par-dessus tout, il faut prendre conscience du problème, développer un esprit critique sur ses habitudes, croire en la possibilité de changer, développer de nouvelles pratiques, mettre en œuvre des approches, des méthodologies adaptées en fonction des situations.
Le combat contre les biais n’est pas qu’individuel et dans les entreprises par exemple il peut s’appuyer aussi sur de l’organisation comme sur les navires de guerre, par exemple, où il existe d'un côté un officier spécifiquement chargé de recueillir et de traiter toutes les informations, et de l'autre des "metteurs en œuvre". Leurs fonctions respectives sont tout à fait exclusives, et cette dissociation est essentielle pour garantir une objectivité.
Pour aller plus loin sur le thème des biais cognitifs, vous pouvez utilement consulter les liens suivants :
Article - 25 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle
Article - 71 biais cognitifs à connaître