Mais laissez-moi vous expliquer pourquoi faire de la gouvernance des données un projet, est une fausse bonne idée.
Mais qu’est-ce qu’un projet tout d’abord ?
Dans un cours dédié à la gestion de projets, l’Université Numérique en Economie Gestion explique : « Nous avons passé en revue les caractéristiques d'un projet, à savoir son caractère finalisé, spécifique et temporaire ».
Voilà en une phrase résumée toute la problématique. Car la gouvernance des données n’est jamais finalisée, elle perdure ; et elle n’est pas temporaire, mais permanente.
Pour introduire une analogie, parlons de la comptabilité. Est-ce un projet ? Non plus !
Une fois que votre entreprise a mis en place ses procédures comptables, elle ne cessera de les appliquer, et de faire de la comptabilité. La comptabilité n’est jamais finalisée, et elle est permanente.
Elle n’est donc pas un projet, pas plus que la gouvernance des données ou de l’intelligence artificielle.
Mais vous jouez sur les mots, c’est un détail ! me reprocherons certains. Peut-être… mais je fais partie de ceux qui pensent que les mots ont un sens, et qu’il faut les préserver. Tout comme notre langue française d’ailleurs. Et je tenterai de ne pas plus parler de Data Governance Project que de projet de gouvernance des données. Je sais que c’est à la mode sur LinkedIn d’étaler ses anglicismes, par paresse plutôt que d’aller chercher le substantif adéquat dans notre belle langue. Mais c’est un autre sujet.
Pourquoi est-ce important de ne pas parler de projet de gouvernance des données en particulier à une direction générale. Parce que dans leur tête, ils vont immédiatement associer le terme de « projet », avec un calendrier, une date de fin, et un budget. Et là vous savonnez la planche de votre propre échec !
Alors que si vous expliquer par exemple qu’il faut changer les méthodes et les pratiques, et faire au quotidien de la gouvernance tout comme on fait de la comptabilité, vous assurez le succès à long terme de votre gouvernance.
En revanche, votre initiative de gouvernance des données, qui consiste à mettre en place les bonnes pratiques, va se découper en projets.
La comptabilité n’est pas un projet, mais la mise en place d’un ERP en est bien un, avec un budget, un début et une fin.
La mise en place d’un catalogue de données ou de jeux de données, la mise en place d’un logiciel de suivi de la conformité, d’une cartographie des risques, d’une gestion des données de référence… tout cela représente bien des projets ; avec un début, une fin, et un budget, respecté je l’espère.
Donc en conclusion, on utilise les bons mots. La gouvernance des données n’est pas un projet, car elle ne sera jamais terminée. En revanche la mise en place des outils supports de la gouvernance des données sont bien des projets à suivre.
Mais qu’est-ce qu’un projet tout d’abord ?
Dans un cours dédié à la gestion de projets, l’Université Numérique en Economie Gestion explique : « Nous avons passé en revue les caractéristiques d'un projet, à savoir son caractère finalisé, spécifique et temporaire ».
Voilà en une phrase résumée toute la problématique. Car la gouvernance des données n’est jamais finalisée, elle perdure ; et elle n’est pas temporaire, mais permanente.
Pour introduire une analogie, parlons de la comptabilité. Est-ce un projet ? Non plus !
Une fois que votre entreprise a mis en place ses procédures comptables, elle ne cessera de les appliquer, et de faire de la comptabilité. La comptabilité n’est jamais finalisée, et elle est permanente.
Elle n’est donc pas un projet, pas plus que la gouvernance des données ou de l’intelligence artificielle.
Mais vous jouez sur les mots, c’est un détail ! me reprocherons certains. Peut-être… mais je fais partie de ceux qui pensent que les mots ont un sens, et qu’il faut les préserver. Tout comme notre langue française d’ailleurs. Et je tenterai de ne pas plus parler de Data Governance Project que de projet de gouvernance des données. Je sais que c’est à la mode sur LinkedIn d’étaler ses anglicismes, par paresse plutôt que d’aller chercher le substantif adéquat dans notre belle langue. Mais c’est un autre sujet.
Pourquoi est-ce important de ne pas parler de projet de gouvernance des données en particulier à une direction générale. Parce que dans leur tête, ils vont immédiatement associer le terme de « projet », avec un calendrier, une date de fin, et un budget. Et là vous savonnez la planche de votre propre échec !
Alors que si vous expliquer par exemple qu’il faut changer les méthodes et les pratiques, et faire au quotidien de la gouvernance tout comme on fait de la comptabilité, vous assurez le succès à long terme de votre gouvernance.
En revanche, votre initiative de gouvernance des données, qui consiste à mettre en place les bonnes pratiques, va se découper en projets.
La comptabilité n’est pas un projet, mais la mise en place d’un ERP en est bien un, avec un budget, un début et une fin.
La mise en place d’un catalogue de données ou de jeux de données, la mise en place d’un logiciel de suivi de la conformité, d’une cartographie des risques, d’une gestion des données de référence… tout cela représente bien des projets ; avec un début, une fin, et un budget, respecté je l’espère.
Donc en conclusion, on utilise les bons mots. La gouvernance des données n’est pas un projet, car elle ne sera jamais terminée. En revanche la mise en place des outils supports de la gouvernance des données sont bien des projets à suivre.