Caroline-Marie MÜLLER
Par cette 3ème édition de Niort Numéric dédiée aux objets connectés, l’appel à candidatures en direction des entreprises de l’agglomération est d’ores et déjà ouvert : rencontres et échanges des acteurs du numérique par le biais de conférences, d’ateliers, de show-room ou même de « job dating ». En bonus, une soirée « French Tech » aux couleurs de « l’ère du numérique », une ambiance somme toute festive et détendue mais témoignant de cette ambition bien sentie de représenter la « French Tech Poitou-Charentes » dans le cadre de l’appel à la labellisation des « métropoles French Tech » par le gouvernement. En d’autres termes, défendre l’écosystème niortais comme une des « métropoles » de France à fort potentiel de croissance et d’attractivité internationale. Certains y voient une dose de méthode Coué, d’autres une véritable place à prendre pour la région. N’oublions pas qu’il y a déjà neuf villes en France qui bénéficient de ce label… dont Bordeaux qui fait partie de la nouvelle région.
La manifestation s’est clôturée par un rassemblement de développeurs autour d’un hackathon sur le thème de la mobilité : 24 heures continues de programmation informatique collaborative, des neurones et des synapses se sont échauffés ce week-end sur le site de l’Acclameur… avec l’objectif de produire un prototype d’application qui, peut-être, verra le jour…
Un accord régional et territorial « gagnant-gagnant »
Pour développer la puissance de la nouvelle Région (Rappelons que l’Aquitaine, le Limousin et le Poitou-Charentes formeront une seule et même région dès le 1er janvier 2016), ces agglomérations se mobilisent pour développer l'économie de demain, en mutualisant leurs forces : innover dans l'organisation territoriale par une gouvernance décentralisée afin de garder la proximité avec le terrain est assurément le souhait commun des Présidents desdites Régions actuelles. Le soutien aux petites et moyennes entreprises dans la perspective du développement numérique du territoire s’opèrera via cet appel à candidature régional. Celle-ci sera portée par le SPN, le réseau des professionnels du numérique de la région Poitou-Charentes.
Niort Numeric
Créé en 2013, le Club Niort Numeric est un réseau qui cherche à dynamiser la filière informatique et numérique de Niort. Il initie des actions en soutien et en animation de la filière, au travers d’événements. Plus précisément, c’est un groupement d’entreprises numériques locales animé par la Communauté d’Agglomération du Niortais, le réseau des professionnels du numérique en Poitou-Charentes (SPN), le Comité de bassin d’emploi du niortais (CBE) et de la Chambre de commerce et d’industrie des Deux-Sèvres (CCI). Sans oublier la collaboration active d’autres acteurs comme l’Université de Poitiers (Pôle universitaire de Niort), la ville de Niort et le Conseil Général des Deux-Sèvres.
L'objectif ultime du Club Niort Numeric est de permettre aux entrepreneurs du numérique de bénéficier d'une « mise en réseau », d'un accès « privilégié » à un ensemble d'offres de services, et surtout de ressources.
La « French Tech » : une initiative qui émane de l’opération « Nouvelle France Industrielle »
Convaincu qu’il faut favoriser en France l’émergence de start-ups à succès pour générer de la valeur économique et des emplois, le gouvernement a créé l’initiative « French Tech » fin 2013.
Sa philosophie ? S’appuyer sur les initiatives des membres de la « French Tech » eux-mêmes, mettre en valeur ce qui existe déjà, et créer un effet boule de neige. L’initiative « French Tech » ce n’est pas l’Etat qui encadre, c’est l’Etat qui soutient. C’est une ambition partagée, impulsée par l’Etat mais portée et construite avec tous les acteurs.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la « Nouvelle France industrielle », dispositif créé et mis en place par le gouvernement pour porter 34 plans de ré-industrialisation, voire de reconquête industrielle dans des secteurs jugés porteurs. Parmi ces 34 plans, 11 concernent l’industrie numérique, soulignant la volonté du gouvernement d’agir face à la digitalisation de l’économie.
La manifestation s’est clôturée par un rassemblement de développeurs autour d’un hackathon sur le thème de la mobilité : 24 heures continues de programmation informatique collaborative, des neurones et des synapses se sont échauffés ce week-end sur le site de l’Acclameur… avec l’objectif de produire un prototype d’application qui, peut-être, verra le jour…
Un accord régional et territorial « gagnant-gagnant »
Pour développer la puissance de la nouvelle Région (Rappelons que l’Aquitaine, le Limousin et le Poitou-Charentes formeront une seule et même région dès le 1er janvier 2016), ces agglomérations se mobilisent pour développer l'économie de demain, en mutualisant leurs forces : innover dans l'organisation territoriale par une gouvernance décentralisée afin de garder la proximité avec le terrain est assurément le souhait commun des Présidents desdites Régions actuelles. Le soutien aux petites et moyennes entreprises dans la perspective du développement numérique du territoire s’opèrera via cet appel à candidature régional. Celle-ci sera portée par le SPN, le réseau des professionnels du numérique de la région Poitou-Charentes.
Niort Numeric
Créé en 2013, le Club Niort Numeric est un réseau qui cherche à dynamiser la filière informatique et numérique de Niort. Il initie des actions en soutien et en animation de la filière, au travers d’événements. Plus précisément, c’est un groupement d’entreprises numériques locales animé par la Communauté d’Agglomération du Niortais, le réseau des professionnels du numérique en Poitou-Charentes (SPN), le Comité de bassin d’emploi du niortais (CBE) et de la Chambre de commerce et d’industrie des Deux-Sèvres (CCI). Sans oublier la collaboration active d’autres acteurs comme l’Université de Poitiers (Pôle universitaire de Niort), la ville de Niort et le Conseil Général des Deux-Sèvres.
L'objectif ultime du Club Niort Numeric est de permettre aux entrepreneurs du numérique de bénéficier d'une « mise en réseau », d'un accès « privilégié » à un ensemble d'offres de services, et surtout de ressources.
La « French Tech » : une initiative qui émane de l’opération « Nouvelle France Industrielle »
Convaincu qu’il faut favoriser en France l’émergence de start-ups à succès pour générer de la valeur économique et des emplois, le gouvernement a créé l’initiative « French Tech » fin 2013.
Sa philosophie ? S’appuyer sur les initiatives des membres de la « French Tech » eux-mêmes, mettre en valeur ce qui existe déjà, et créer un effet boule de neige. L’initiative « French Tech » ce n’est pas l’Etat qui encadre, c’est l’Etat qui soutient. C’est une ambition partagée, impulsée par l’Etat mais portée et construite avec tous les acteurs.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la « Nouvelle France industrielle », dispositif créé et mis en place par le gouvernement pour porter 34 plans de ré-industrialisation, voire de reconquête industrielle dans des secteurs jugés porteurs. Parmi ces 34 plans, 11 concernent l’industrie numérique, soulignant la volonté du gouvernement d’agir face à la digitalisation de l’économie.
Un plan industriel pour l'Internet des objets
Niort Numeric, le 27 mars 2015
Considéré comme la troisième évolution d'Internet, le marché des objets connectés recèle un véritable potentiel industriel... à condition de ne pas laisser partir l’ensemble des productions en Asie. C’est pour cela que l’Internet des objets ou « les objets connectés » ont été identifiés comme l’une des 34 priorités de la politique industrielle française. Piloté par Éric Carreel, PDG de Whitings (le principal concepteur français d’objets connectés, donc plus que concerné), ce plan valide notamment, la création à Angers de la première « Cité de l’Objet Connecté » française, au cœur même de la cité des ducs d’Anjou… Cette cité dédiée permettra aux porteurs de projets, d’accéder rapidement à l’ensemble des étapes nécessaires à la production. Pour ce faire, elle offrira l’accès à des moyens humains et matériels performants, adaptés à leurs besoins ; cette cité devrait être à même d’accompagner les startups dans leurs activités de développement « produit » et d’industrialisation. Mais pour l’instant, la belle cité semble un peu endormie. Difficile d’avoir une date d’ouverture prévisionnelle, pas de réponse de ses dirigeants à nos demandes de contact, on s’étonne aussi que le modèle « industriel » soit imposé. Est-il encore possible et viable économiquement de fabriquer en France ce type d’objets ? Ne faudrait-il pas plutôt transformer nos usines automobiles en chaines de fabrication de robots, comme le suggère Jean-Michel Billault, fondateur de l’Atelier Paribas, depuis des années. A écouter ce qui s’en dit à l’étranger, la France aurait encore un train de retard.
Autre sujet d’inquiétude, le manque de coordination entre les différents plans. D’un côté on parle d’objets connectés, de l’autre d’un plan « Big Data ». Mais aujourd’hui la majorité des nouvelles données collectées par les entreprises proviennent justement des objets connectés. Un rapprochement des deux initiatives, ou au minimum une collaboration étroite, serait donc logique. Une logique que l’on ne perçoit pas dans les discours.
Sur ce point d’ailleurs, on a beaucoup parlé à Niort des objets, mais encore bien peu des données qu’ils génèrent, des potentiels d’analyse, des modèles économiques basés sur les objets, complémentaires à la vente de l’objet en lui-même.
Autre aspect souligné lors de la conférence, le niveau des infrastructures françaises, qui aux dires de certains intervenants, seraient bien incapables de supporter la croissance d’usage des objets connectés ; en particulier dès que l’on sort des grands centres urbains. Alors les milliards d’objets connectés se heurteront-ils à un transport de données anémique dès que le périphérique parisien sera franchi ?
Une journée Internet of Things un peu de bric et de broc
La journée du vendredi 27 mars 2015 a été consacrée aux conférences et aux ateliers autour de la thématique et des technologies de l’Internet des objets (de l’Internet des choses comme on dit au Québec). De nombreux et hétéroclites intervenants tels que Microsoft, Atos, CGI, Orange, La Poste mais aussi Lenova, Livosphere, MyDataBall ou même le Château d’Oiron… ont sensibilisé l’auditoire aux usages des technologies numériques au travers de leur produits et savoir-faire. En vidéo depuis Montréal, Philippe Nieuwbourg, a animé « en live » une conférence plus généraliste et à dimension internationale autour de la transformation sociétale induite par cette révolution de l’Internet des objets ; une profonde mutation à venir mais surtout un bouleversement qui s’établit rapidement et à plusieurs vitesses entre l’Amérique du nord, l’Amérique du sud, l’Asie et l’Europe…
Enfin, c’est le secteur de l’assurance qui aura clôturé cette journée des objets connectés avec la présentation d’Antoine Trarieux, Directeur à Inter Mutuelles Assistance. Riche d’une expérience de quinze ans dans le domaine de l’assistance connectée, l’IMA, leader de l’assistance en France, a présenté son retour d’expérience sur le sujet et introduit les impacts de la voiture connectée pour tous.
Dans un espace spécifiquement dédié aux démonstrations d’objets connectés, on a découvert la lunette à réalité augmentée, la plante intelligente munie d'un capteur qui alerte quand elle doit être arrosée, en passant par les montres intelligentes. Les objets connectés sont partout, même pour surveiller nos enfants à distance avec « Kome-back ». On peut néanmoins regretter que les gadgets occupent le devant de la scène, au détriment d’objets moins sexy mais bien plus utiles, dans les domaines du transport, de l’industrie, ou encore de la logistique.
La formation et l'emploi dans le numérique sont deux autres volets grand public offerts par l'événement.
Un Pôle Formation et Emploi, véritable forum où près d’une vingtaine de structures de formation, locales et régionales ont présenté aux étudiants, demandeurs d'emploi et salariés, les différentes formations autour de la thématique du numérique et dispensées sur le territoire régional. Le recrutement a pris les couleurs de l'ère du numérique avec la 4ème édition du «Job Dating Niort Numéric». La pratique « tendance » du Job Dating, permet une première prise de contact entre les entreprises et les candidats, articulée autour de rapides entretiens de 10 minutes. A l’issue de ces sessions de recrutement « éclair », une trentaine d’entreprises, pour la plupart niortaises, ont proposé quelques 120 postes et reçu plus de 100 candidats potentiels. Qui plus est, 250 rendez-vous ont été organisés entre ces mêmes entreprises et les candidats du Job Dating. Plus de postes proposés que de candidats ? Y a-t-il vraiment du chômage en France ?
La journée s’est achevée par une soirée « French Tech », opportunité pour les start-ups locales de rencontrer de potentiels investisseurs. C’est dans une ambiance informelle et ludique que Jérôme BALOGE, Président de Communauté d'Agglomération du Niortais, a lancé le tempo des présentations sous un format « Pitch » de quatre minutes. Une occasion bien sentie de présenter la dynamique « French Tech régionale » afin d’introduire l’annonce de Delphine LECHAT, Présidente la SPN, de la candidature au fameux label « French Tech » en tant que « métropole French Tech » et ce, toujours sous « format pitch ».
Le rythme étant donné, les start-ups préalablement sélectionnées ont soutenu leur projet d’innovation sous toutes ses formes en vue, notamment de lever des fonds : Lenova, Scuelo, Good Morning Planet, Dawaq, SOFX et Aldebarande. En résumé, on copie les soirées parisiennes, qui elles-mêmes copient la région de San Francisco, et ça manque un peu d’originalité ; jusque dans la terminologie car après le « numeric », les « pitchs » de la « French Tech » et avant le « job dating » qui précède le « hackathon »… il fallait se souvenir que la langue de Molière dispose de mots pour exprimer ces mêmes idées.
Autre sujet d’inquiétude, le manque de coordination entre les différents plans. D’un côté on parle d’objets connectés, de l’autre d’un plan « Big Data ». Mais aujourd’hui la majorité des nouvelles données collectées par les entreprises proviennent justement des objets connectés. Un rapprochement des deux initiatives, ou au minimum une collaboration étroite, serait donc logique. Une logique que l’on ne perçoit pas dans les discours.
Sur ce point d’ailleurs, on a beaucoup parlé à Niort des objets, mais encore bien peu des données qu’ils génèrent, des potentiels d’analyse, des modèles économiques basés sur les objets, complémentaires à la vente de l’objet en lui-même.
Autre aspect souligné lors de la conférence, le niveau des infrastructures françaises, qui aux dires de certains intervenants, seraient bien incapables de supporter la croissance d’usage des objets connectés ; en particulier dès que l’on sort des grands centres urbains. Alors les milliards d’objets connectés se heurteront-ils à un transport de données anémique dès que le périphérique parisien sera franchi ?
Une journée Internet of Things un peu de bric et de broc
La journée du vendredi 27 mars 2015 a été consacrée aux conférences et aux ateliers autour de la thématique et des technologies de l’Internet des objets (de l’Internet des choses comme on dit au Québec). De nombreux et hétéroclites intervenants tels que Microsoft, Atos, CGI, Orange, La Poste mais aussi Lenova, Livosphere, MyDataBall ou même le Château d’Oiron… ont sensibilisé l’auditoire aux usages des technologies numériques au travers de leur produits et savoir-faire. En vidéo depuis Montréal, Philippe Nieuwbourg, a animé « en live » une conférence plus généraliste et à dimension internationale autour de la transformation sociétale induite par cette révolution de l’Internet des objets ; une profonde mutation à venir mais surtout un bouleversement qui s’établit rapidement et à plusieurs vitesses entre l’Amérique du nord, l’Amérique du sud, l’Asie et l’Europe…
Enfin, c’est le secteur de l’assurance qui aura clôturé cette journée des objets connectés avec la présentation d’Antoine Trarieux, Directeur à Inter Mutuelles Assistance. Riche d’une expérience de quinze ans dans le domaine de l’assistance connectée, l’IMA, leader de l’assistance en France, a présenté son retour d’expérience sur le sujet et introduit les impacts de la voiture connectée pour tous.
Dans un espace spécifiquement dédié aux démonstrations d’objets connectés, on a découvert la lunette à réalité augmentée, la plante intelligente munie d'un capteur qui alerte quand elle doit être arrosée, en passant par les montres intelligentes. Les objets connectés sont partout, même pour surveiller nos enfants à distance avec « Kome-back ». On peut néanmoins regretter que les gadgets occupent le devant de la scène, au détriment d’objets moins sexy mais bien plus utiles, dans les domaines du transport, de l’industrie, ou encore de la logistique.
La formation et l'emploi dans le numérique sont deux autres volets grand public offerts par l'événement.
Un Pôle Formation et Emploi, véritable forum où près d’une vingtaine de structures de formation, locales et régionales ont présenté aux étudiants, demandeurs d'emploi et salariés, les différentes formations autour de la thématique du numérique et dispensées sur le territoire régional. Le recrutement a pris les couleurs de l'ère du numérique avec la 4ème édition du «Job Dating Niort Numéric». La pratique « tendance » du Job Dating, permet une première prise de contact entre les entreprises et les candidats, articulée autour de rapides entretiens de 10 minutes. A l’issue de ces sessions de recrutement « éclair », une trentaine d’entreprises, pour la plupart niortaises, ont proposé quelques 120 postes et reçu plus de 100 candidats potentiels. Qui plus est, 250 rendez-vous ont été organisés entre ces mêmes entreprises et les candidats du Job Dating. Plus de postes proposés que de candidats ? Y a-t-il vraiment du chômage en France ?
La journée s’est achevée par une soirée « French Tech », opportunité pour les start-ups locales de rencontrer de potentiels investisseurs. C’est dans une ambiance informelle et ludique que Jérôme BALOGE, Président de Communauté d'Agglomération du Niortais, a lancé le tempo des présentations sous un format « Pitch » de quatre minutes. Une occasion bien sentie de présenter la dynamique « French Tech régionale » afin d’introduire l’annonce de Delphine LECHAT, Présidente la SPN, de la candidature au fameux label « French Tech » en tant que « métropole French Tech » et ce, toujours sous « format pitch ».
Le rythme étant donné, les start-ups préalablement sélectionnées ont soutenu leur projet d’innovation sous toutes ses formes en vue, notamment de lever des fonds : Lenova, Scuelo, Good Morning Planet, Dawaq, SOFX et Aldebarande. En résumé, on copie les soirées parisiennes, qui elles-mêmes copient la région de San Francisco, et ça manque un peu d’originalité ; jusque dans la terminologie car après le « numeric », les « pitchs » de la « French Tech » et avant le « job dating » qui précède le « hackathon »… il fallait se souvenir que la langue de Molière dispose de mots pour exprimer ces mêmes idées.
Niort, la nouvelle Silicon Marais
Week-end studieux pour terminer avec le premier hackathon niortais, baptisé le « HackaNiort ». Pour rappel, un hackathon est un événement qui rassemble des développeurs informatiques organisés par équipe et autour de porteurs de projets. Ils ont pour objectif de produire un prototype d’application et ce, dans un temps chronométré. Le terme de « hackathon » est une contraction de «hack», terme très employé par les internautes et les médias d'information qui désigne une solution rapide et bricolée pour contourner un problème en programmation. «Marathon» justifie le travail sans interruption des développeurs pendant un temps donné qui s’étale fréquemment sur un week-end pour des programmeurs gavés de pizza et de Coca Light.
Des passionnés regroupés en 11 équipes de 4 personnes se sont affrontés durant le week-end pour concevoir un prototype d'application sur le thème de la mobilité et des transports, organisé par le prescripteur : le consortium AU-DACE formé par la MAÏF, Koolikar et Blablacar.
Ce dimanche 29 mars, cinq prix ont été remis aux lauréats, en présence du Président de la Communauté d'Agglomération du Niortais : la meilleure innovation (1er prix), le meilleur développement, la meilleure utilisation de la technologie Koolicar, le meilleur design et enfin un prix Spécial du jury. Vous pouvez découvrir les présentations des projets sur une vidéo mise en ligne sur YouTube, à condition que vous supportiez 1h30 de vidéo tournée avec un téléphone portable en vertical !
Félicitations à l’équipe gagnante pour la meilleure innovation : Anne Roquin, Florian Pires, Gaëtan Ruault et Mathieu Ancelin, une équipe de la SSII Serli, basée à Poitiers. Ils ont développé une application compagnon du site de location de voitures entre particuliers Koolicar. L’équipe a proposé un prototype d’application mobile qui combine les données de Koolicar et des données ouvertes. Il vous aide à identifier visuellement la voiture que vous louez ; à agréger les données de transports en commun pour vous rendre au point de location ; à trouver la voiture sur place et à la débloquer automatiquement (si Koolicar installe dans toutes les voitures louées l’appareil adéquat) ; pendant la conduite, un tableau de bord vous détaille votre parcours, et vous pouvez appeler le service client en cas d’urgence ; et pour finir votre déplacement, un autre appel aux données ouvertes vous permet d’identifier les places de parking disponibles dans votre secteur. Des idées pas très originales qui existent déjà en standard dans les applications de sociétés comme Car2go, mais reconnaissons qu’en deux jours, il n’est pas facile de trouver une idée réellement innovante.
Comme tous les hackathons sponsorisés par des entreprises, ils permettent de découvrir des prototypes, encore loin d’être utilisables tels quels. Il faut espérer que les commanditaires, au-delà des cadeaux remis lors de l’événement, sauront jouer le jeu et confier aux développeurs ou à leur société un éventuel projet, et pas simplement leur « piquer l’idée » pour le développer ensuite de manière plus structurée chez eux.
Des passionnés regroupés en 11 équipes de 4 personnes se sont affrontés durant le week-end pour concevoir un prototype d'application sur le thème de la mobilité et des transports, organisé par le prescripteur : le consortium AU-DACE formé par la MAÏF, Koolikar et Blablacar.
Ce dimanche 29 mars, cinq prix ont été remis aux lauréats, en présence du Président de la Communauté d'Agglomération du Niortais : la meilleure innovation (1er prix), le meilleur développement, la meilleure utilisation de la technologie Koolicar, le meilleur design et enfin un prix Spécial du jury. Vous pouvez découvrir les présentations des projets sur une vidéo mise en ligne sur YouTube, à condition que vous supportiez 1h30 de vidéo tournée avec un téléphone portable en vertical !
Félicitations à l’équipe gagnante pour la meilleure innovation : Anne Roquin, Florian Pires, Gaëtan Ruault et Mathieu Ancelin, une équipe de la SSII Serli, basée à Poitiers. Ils ont développé une application compagnon du site de location de voitures entre particuliers Koolicar. L’équipe a proposé un prototype d’application mobile qui combine les données de Koolicar et des données ouvertes. Il vous aide à identifier visuellement la voiture que vous louez ; à agréger les données de transports en commun pour vous rendre au point de location ; à trouver la voiture sur place et à la débloquer automatiquement (si Koolicar installe dans toutes les voitures louées l’appareil adéquat) ; pendant la conduite, un tableau de bord vous détaille votre parcours, et vous pouvez appeler le service client en cas d’urgence ; et pour finir votre déplacement, un autre appel aux données ouvertes vous permet d’identifier les places de parking disponibles dans votre secteur. Des idées pas très originales qui existent déjà en standard dans les applications de sociétés comme Car2go, mais reconnaissons qu’en deux jours, il n’est pas facile de trouver une idée réellement innovante.
Comme tous les hackathons sponsorisés par des entreprises, ils permettent de découvrir des prototypes, encore loin d’être utilisables tels quels. Il faut espérer que les commanditaires, au-delà des cadeaux remis lors de l’événement, sauront jouer le jeu et confier aux développeurs ou à leur société un éventuel projet, et pas simplement leur « piquer l’idée » pour le développer ensuite de manière plus structurée chez eux.