Pour les plus jeunes d’entre vous, permettez moi de vous rappeler que Hummingbird a racheté il y a déjà de nombreuses années, Andyne (éditeur de GQL), un des tous premiers éditeurs d’outils de reporting et d’analyse dans les années 80. Puis en mars 1999, l’éditeur a racheté Leonard’s Logic et sa solution ETL Genio. Hummingbird s’est donc retrouvé, par croissance externe, doté d’une solution décisionnelle assez complète.
Mais la stratégie de Hummingbird s’est modifiée ces dernières années, et plutôt que de se heurter en frontal à des acteurs comme Business Objects, Cognos ou Microsoft, l’éditeur a choisi une stratégie de contournement. Elle s’appuie sur le concept de ECM (Enterprise Content Management), et privilégie la gestion des données non structurées de l’entreprise. Cela passe par le développement de solutions verticales pour les notaires, les services financiers, la gestion des contrats, celle des emails, et la fameuse « compliance » tellement à la mode outre-atlantique.
Initialement isolées dans deux entités séparées (gestion du document, et décisionnel), les équipes de Hummingbird en France ont été regroupées l’an dernier. Cette réorganisation semble porter ses fruits puisque, comme l'explique Jérôme Lutz, en charge du pôle Business Intelligence, la filiale française a participé à une croissance de 20 % du chiffre d’affaires européen de ventes de licences. Une trentaine de nouveaux clients ont été conquis l’an dernier (Groupama, Total Lubrifiants, La Poste, Jet Multimédia…).
L’équipe française de l’éditeur représente aujourd’hui 22 personnes, dont la moitié au commercial, l’autre moitié assurant les services aux clients (consultants, formateurs…).
Originalité du modèle de Hummingbird, 95 % de son chiffre d’affaires est réalisé par ses partenaires, dont Umanis, Keyrus, Business & Décision, Capgemini…
Un partenariat qui semble néanmoins à sens unique puisque rares sont les intégrateurs à mettre en avant leurs relations avec Hummingbird.
Après une période de flottement, suite au départ de Luc Hollande embauché pour diriger la filiale française mais qui n’est resté que quelques mois, l’éditeur semble avoir trouvé son rythme de croisière. Seule incertitude, peut-on sur le marché des systèmes d’information d’entreprise, réussir à gagner des parts de marché tout en restant aussi discret ?
Mais la stratégie de Hummingbird s’est modifiée ces dernières années, et plutôt que de se heurter en frontal à des acteurs comme Business Objects, Cognos ou Microsoft, l’éditeur a choisi une stratégie de contournement. Elle s’appuie sur le concept de ECM (Enterprise Content Management), et privilégie la gestion des données non structurées de l’entreprise. Cela passe par le développement de solutions verticales pour les notaires, les services financiers, la gestion des contrats, celle des emails, et la fameuse « compliance » tellement à la mode outre-atlantique.
Initialement isolées dans deux entités séparées (gestion du document, et décisionnel), les équipes de Hummingbird en France ont été regroupées l’an dernier. Cette réorganisation semble porter ses fruits puisque, comme l'explique Jérôme Lutz, en charge du pôle Business Intelligence, la filiale française a participé à une croissance de 20 % du chiffre d’affaires européen de ventes de licences. Une trentaine de nouveaux clients ont été conquis l’an dernier (Groupama, Total Lubrifiants, La Poste, Jet Multimédia…).
L’équipe française de l’éditeur représente aujourd’hui 22 personnes, dont la moitié au commercial, l’autre moitié assurant les services aux clients (consultants, formateurs…).
Originalité du modèle de Hummingbird, 95 % de son chiffre d’affaires est réalisé par ses partenaires, dont Umanis, Keyrus, Business & Décision, Capgemini…
Un partenariat qui semble néanmoins à sens unique puisque rares sont les intégrateurs à mettre en avant leurs relations avec Hummingbird.
Après une période de flottement, suite au départ de Luc Hollande embauché pour diriger la filiale française mais qui n’est resté que quelques mois, l’éditeur semble avoir trouvé son rythme de croisière. Seule incertitude, peut-on sur le marché des systèmes d’information d’entreprise, réussir à gagner des parts de marché tout en restant aussi discret ?