
D’abord, ce changement pose un problème de transparence historique. Fondée en 1989, MicroStrategy s’est forgé une réputation à la fois pour ses logiciels d’intelligence d’affaires et pour ses errements financiers, notamment un scandale comptable en 2000 qui avait précipité une chute de 60 % de son action. Ce rebranding pourrait être perçu comme un moyen de prendre de la distance avec cet héritage peu reluisant.
Ensuite, il y a le virage radical de l’entreprise sous la houlette de son cofondateur Michael Saylor. Ces dernières années, MicroStrategy a abandonné progressivement son cœur de métier au profit d’une stratégie d’achat massif de Bitcoin, devenant une sorte de fonds spéculatif déguisé. En se renommant Strategy, la société semble vouloir enterrer son identité originelle pour mieux s’aligner sur cette nouvelle mission : être un véhicule financier plutôt qu’un éditeur de logiciels.
Ce changement soulève également des interrogations sur la communication envers les investisseurs. Si certains y verront une évolution naturelle, d’autres pourraient y percevoir une manipulation d’image destinée à attirer un nouveau public sans assumer pleinement les risques d’une telle stratégie.
Finalement, Strategy, en gommant le « Micro », ne cherche-t-elle pas aussi à faire oublier qu’elle fut autrefois une entreprise technologique avant de devenir un paravent pour l’accumulation de Bitcoin ? Un simple changement de nom ne suffira pas à masquer les réalités financières d’une entreprise qui joue son avenir sur la volatilité d’un actif numérique.
Ensuite, il y a le virage radical de l’entreprise sous la houlette de son cofondateur Michael Saylor. Ces dernières années, MicroStrategy a abandonné progressivement son cœur de métier au profit d’une stratégie d’achat massif de Bitcoin, devenant une sorte de fonds spéculatif déguisé. En se renommant Strategy, la société semble vouloir enterrer son identité originelle pour mieux s’aligner sur cette nouvelle mission : être un véhicule financier plutôt qu’un éditeur de logiciels.
Ce changement soulève également des interrogations sur la communication envers les investisseurs. Si certains y verront une évolution naturelle, d’autres pourraient y percevoir une manipulation d’image destinée à attirer un nouveau public sans assumer pleinement les risques d’une telle stratégie.
Finalement, Strategy, en gommant le « Micro », ne cherche-t-elle pas aussi à faire oublier qu’elle fut autrefois une entreprise technologique avant de devenir un paravent pour l’accumulation de Bitcoin ? Un simple changement de nom ne suffira pas à masquer les réalités financières d’une entreprise qui joue son avenir sur la volatilité d’un actif numérique.