
Bruno DOUCENDE, CEO Synertic et Président PMI France
Avec l’essor de l’intelligence artificielle et à l’automatisation des tâches opérationnelles, les entreprises se transforment et réorientent leurs ressources humaines vers des projets stratégique à fort impact. Cette évolution marque l’avènement de l’économie de projet, où la gestion de projet devient un levier clé de compétitivité et d’innovation.
Un projet bien mené s’appuie autant sur les compétences techniques que sur les qualités interpersonnelles du chef de projet. En plus de maîtriser les méthodologies, il doit gérer les diverses parties prenantes, développer son leadership afin de mobiliser son équipe, s’adapter aux imprévus et communiquer avec clarté pour assurer l’engagement et la transparence.
L’IA s’impose aujourd’hui comme un allié puissant au chef de projet, optimisant l’analyse des risques, l’optimisation des plannings et l’automatisation des reportings. Toutefois, elle ne peut remplacer des compétences essentielles telles que l’adaptabilité, la capacité à inspirer une équipe et l’intelligence relationnelle, indispensables à la gestion des parties prenantes.
Ainsi, le rôle du chef de projet évolue : on parle de chef de projet augmenté avec une véritable composante de stratège. Il doit s’assurer que chaque projet contribue aux objectifs globaux de l’organisation, en ayant une vision claire des enjeux stratégiques, en alignant les projets avec les priorités de l’entreprise et en suivant rigoureusement les bénéfices attendus et perçus. C’est dans cette perspective que la notion de valeur devient centrale.
Historiquement, le succès d’un projet est évalué selon une sorte de sainte trinité : respect du périmètre, des délais et du budget. Aujourd’hui, il est tout aussi crucial d’ajouter et mesurer la valeur délivrée. Au-delà des résultats financiers, cette valeur englobe l’impact, l’amélioration des processus, la satisfaction des parties prenantes, la durabilité... Cependant, elle peut être perçue différemment selon les acteurs concernés : La réussite pour un commanditaire peut être vu autrement par un utilisateur final. Il est donc essentiel de définir des métriques de valeur adaptées, d’assurer la cohérence avec les objectifs stratégiques et de baser les décisions sur l’impact global plutôt que sur l’exécution seule.
Un projet peut-il être une réussite s’il apporte peu de valeur ? Et peut-il être porteur de valeur s’il est mal exécuté ? Un projet bien mené mais sans réel impact peut démotiver les équipes, tandis qu’un projet à forte valeur mal géré peut nuire à la réputation de l’organisation. L’enjeu est de trouver l’équilibre : garantir une exécution efficace tout en maximisant la valeur générée. Comme un gastronome qui ne choisit pas entre fromage et dessert, un chef de projet ne sacrifie ni le succès ni la valeur, mais veille à optimiser l’un et maximiser l’autre.
Il est donc nécessaire que les entreprises misent sur le développement des compétences et la vision stratégique de leurs chefs de projet. Investir dans la formation, valoriser les certifications reconnues comme le PMP et instaurer une véritable culture projet sont des atouts déterminants. Cette culture exige aussi une prise de conscience significative de la part des dirigeants et du top management.
En intégrant pleinement le management de et par la valeur, la gestion de projet devient un véritable levier stratégique, contribuant activement à la transformation et à la performance durable des organisations.
Un projet bien mené s’appuie autant sur les compétences techniques que sur les qualités interpersonnelles du chef de projet. En plus de maîtriser les méthodologies, il doit gérer les diverses parties prenantes, développer son leadership afin de mobiliser son équipe, s’adapter aux imprévus et communiquer avec clarté pour assurer l’engagement et la transparence.
L’IA s’impose aujourd’hui comme un allié puissant au chef de projet, optimisant l’analyse des risques, l’optimisation des plannings et l’automatisation des reportings. Toutefois, elle ne peut remplacer des compétences essentielles telles que l’adaptabilité, la capacité à inspirer une équipe et l’intelligence relationnelle, indispensables à la gestion des parties prenantes.
Ainsi, le rôle du chef de projet évolue : on parle de chef de projet augmenté avec une véritable composante de stratège. Il doit s’assurer que chaque projet contribue aux objectifs globaux de l’organisation, en ayant une vision claire des enjeux stratégiques, en alignant les projets avec les priorités de l’entreprise et en suivant rigoureusement les bénéfices attendus et perçus. C’est dans cette perspective que la notion de valeur devient centrale.
Historiquement, le succès d’un projet est évalué selon une sorte de sainte trinité : respect du périmètre, des délais et du budget. Aujourd’hui, il est tout aussi crucial d’ajouter et mesurer la valeur délivrée. Au-delà des résultats financiers, cette valeur englobe l’impact, l’amélioration des processus, la satisfaction des parties prenantes, la durabilité... Cependant, elle peut être perçue différemment selon les acteurs concernés : La réussite pour un commanditaire peut être vu autrement par un utilisateur final. Il est donc essentiel de définir des métriques de valeur adaptées, d’assurer la cohérence avec les objectifs stratégiques et de baser les décisions sur l’impact global plutôt que sur l’exécution seule.
Un projet peut-il être une réussite s’il apporte peu de valeur ? Et peut-il être porteur de valeur s’il est mal exécuté ? Un projet bien mené mais sans réel impact peut démotiver les équipes, tandis qu’un projet à forte valeur mal géré peut nuire à la réputation de l’organisation. L’enjeu est de trouver l’équilibre : garantir une exécution efficace tout en maximisant la valeur générée. Comme un gastronome qui ne choisit pas entre fromage et dessert, un chef de projet ne sacrifie ni le succès ni la valeur, mais veille à optimiser l’un et maximiser l’autre.
Il est donc nécessaire que les entreprises misent sur le développement des compétences et la vision stratégique de leurs chefs de projet. Investir dans la formation, valoriser les certifications reconnues comme le PMP et instaurer une véritable culture projet sont des atouts déterminants. Cette culture exige aussi une prise de conscience significative de la part des dirigeants et du top management.
En intégrant pleinement le management de et par la valeur, la gestion de projet devient un véritable levier stratégique, contribuant activement à la transformation et à la performance durable des organisations.