Pascal Laik, Vice-Président en charge des ventes internationales de l’offre MDM, Informatica
Le MDM dans le Cloud devient indispensable pour maximiser la valeur de toutes vos données
Vous souvenez-vous de ce qui a frappé l’imagination collective aux débuts du Cloud computing ? Pour les entreprises qui s’appuyaient jusque-là sur des applications déployées sur site, c’était une triple promesse inédite : l’accès universel aux ressources, une tarification à l’utilisation et l’élimination de la maintenance. D’un point de vue métier, le Cloud a été – et est toujours – considéré comme une formidable source d’agilité, apportant beaucoup plus d’autonomie et de marge de manœuvre aux équipes. Rien d’étonnant donc à ce que les départements métiers aient été les premiers à se tourner vers le Cloud, avec pour conséquence la prolifération actuelle d’applications métiers allant de Salesforce CRM et NetSuite à Workday, Xactly, Concur, Eloqua, Marketo, Ultimate Software et autres. Mais comme toute réussite à un prix, le Cloud jette aujourd’hui une ombre menaçante sur ce paysage, l’ombre de la fragmentation des données. A moins d’être dissipée, celle-ci empêche les entreprises de retirer toute la valeur espérée de leurs investissements dans les applications Cloud.
Dans les entreprises qui adoptent le Cloud, les différentes fonctions – ventes, RH, marketing, service client, gestion de projet, etc. – utilisent généralement des applications Cloud différentes et les données sont à la fois fragmentées et dupliquées entre ces différents systèmes. Résultat, pour avoir une vue complète des opérations relatives à un client ou à un salarié, il faut aller rechercher les informations dans de multiples sources (sans parler des médias sociaux !). Tout le problème est de savoir à quelles données on peut vraiment se fier… Si cette situation vous paraît tristement familière, c’est parce qu’elle n’est pas nouvelle : le problème existait déjà avec la multiplication et l’hétérogénéité des applications déployées sur site. Le Cloud n’en est qu’à ses début mais vu le rythme d’adoption des applications, plates-formes et infrastructures « as a service », les enjeux sont de plus en plus élevés.
Le Data-as-a-Service est-il la solution ?
Sans fonctionnalités de MDM (Master Data Management ou Gestion des Données de Référence) adaptées au Cloud, l’idée des « données en tant que service » (ou Data-as-a-Service, DaaS) est une promesse vide de sens. Par le passé, les entreprises se sont tournées vers le MDM pour remédier à la fragmentation des données entre leurs multiples systèmes sur site. Elles ont ainsi pu éliminer celles qui sont obsolètes, réconcilier les données dupliquées et créer des vues métiers centralisées et fiables des données auparavant dispersées. Le MDM est encore plus indispensable pour les applications qui fonctionnent dans le Cloud. Avec le DaaS, peu importe la localisation physique des données : elles sont délivrées en tant que service via le Cloud. Pour être vraiment utilisables, celles-ci doivent néanmoins être fiables et c’est là que le MDM joue un rôle clé : en les regroupant selon les différentes sources et en garantissant leur fiabilité. A cet égard, le MDM est vraiment la cheville ouvrière du DaaS.
Le MDM est également essentiel à cause de la diversité des applications et données disponibles dans le Cloud. Par exemple, comme les différentes fonctions utilisent des applications différentes, une simple opération de gestion de commandes – couvrant la prise de commande, le suivi, la livraison des produits et la facturation au client – implique nécessairement plusieurs applications, dont certaines sont des applications Cloud et d’autres des applications traditionnelles. La fragmentation et la duplication des données, notamment des données clients, est considérable et il est difficile d’avoir une vue d’ensemble. Le MDM résout ce problème de diversité tout en faisant le lien entre les environnements Cloud et sur site.
La question des domaines de données (clients, produits, employés, fournisseurs, etc.) est tout aussi importante. Pour avoir une vue unique et faisant autorité sur l’adoption d’un produit, par exemple, il faudra récupérer des données de plusieurs domaines, dispersées dans des applications disparates. Pour obtenir de la valeur métier, il faut pouvoir établir des relations entre elles. Certaines technologies MDM produisent des données de référence uniquement pour un domaine de données (clients, produits ou fournisseurs). Cette approche mono-domaine n’est pas du tout adaptée aux entreprises qui veulent basculer vers le Cloud. Nous avons parlé de la diversité croissante des applications et des données. Si vous ne voulez pas vous retrouver avec des données de référence fragmentées à cause de l’utilisation de technologies MDM disparates, mieux vaut choisir une technologie MDM capable de faire le lien entre tous les types de données de référence et de les gérer – c’est-à-dire une technologie multi-domaines.
Le MDM progresse-t-il dans les environnements Cloud ?
Oui, absolument. L’adoption de Salesforce.com dans un nombre croissant de grandes entreprises pousse beaucoup d’organisations à utiliser le MDM pour réconcilier les données clients des instances Salesforce et des applications sur site. Armées d’informations plus complètes sur les comptes, les campagnes et les opportunités, ces entreprises espèrent notamment accroître la productivité de leurs équipes de vente, améliorer le service client et le taux de retour de leurs activités marketing.
En adoptant le MDM, ces utilisateurs de Salesforce.com ont deux attentes légitimes :
La première est que la mise en œuvre du MDM leur apporte les avantages « traditionnels » du Cloud : retombées rapides en termes de création de valeur, facturation à l’abonnement et pas de logiciels à maintenir.
La seconde est que leur solution MDM gère de façon transparente les données de référence à l’intérieur même de Salesforce.
Pour satisfaire ces attentes, le MDM implémenté doit être une solution Force.com native, totalement intégrée avec Salesforce.com et déployée dans le Cloud pour délivrer les données de référence spécifiquement dans Salesforce. C’est aujourd’hui possible dans le cas spécifique de Salesforce. Mais cette approche particulière du MDM dans le Cloud va probablement se généraliser et être étendue de façon à prendre en charge d’autres applications Cloud devenues vitales pour les entreprises.
L’avenir
On peut imaginer beaucoup de choses sur les évolutions du Cloud computing. On peut déjà dire que c’est là que se concentrent les innovations et les scénarios d’utilisation les plus révolutionnaires. Les données des médias sociaux sont en tête de liste. Tout le web social est dans le Cloud. On ne peut pas acheter d’outils de médias sociaux et les installer sur un serveur traditionnel. Les données créées sur ces plates-formes sont extrêmement fragmentées et les quantités sont gigantesques. Il est néanmoins tout à fait possible d’utiliser une technologie MDM pour réconcilier l’identité d’un client telle qu’elle apparaît dans les bases de données de l’entreprise et son identité sociale. Ces données sociales vont pouvoir être exploitées par les entreprises à des fins d’analyse de sentiment, de marketing personnalisé, d’e-commerce social, etc. A vrai dire, le MDM est le seul moyen de donner aux données sociales une réelle valeur économique.
Quoi qu’il en soit, l’avenir est devant nous. Demain, la priorité ira aux données des medias sociaux et à quelque chose d’autre après-demain. Les entreprises essayant toujours d’exploiter les nouvelles sources de données pour disposer d’un avantage concurrentiel, la fragmentation des données ira forcément croissant. La valeur du MDM a toujours résidé dans sa capacité à prendre des données de différentes sources et à les rendre fiables de façon à en faire des informations de référence. Les solutions de MDM multi-domaines adaptées au Cloud étendent cette promesse, en gérant les données fragmentées dispersées dans les applications Cloud et sur site, aussi bien aujourd’hui que demain et après-demain.
Vous souvenez-vous de ce qui a frappé l’imagination collective aux débuts du Cloud computing ? Pour les entreprises qui s’appuyaient jusque-là sur des applications déployées sur site, c’était une triple promesse inédite : l’accès universel aux ressources, une tarification à l’utilisation et l’élimination de la maintenance. D’un point de vue métier, le Cloud a été – et est toujours – considéré comme une formidable source d’agilité, apportant beaucoup plus d’autonomie et de marge de manœuvre aux équipes. Rien d’étonnant donc à ce que les départements métiers aient été les premiers à se tourner vers le Cloud, avec pour conséquence la prolifération actuelle d’applications métiers allant de Salesforce CRM et NetSuite à Workday, Xactly, Concur, Eloqua, Marketo, Ultimate Software et autres. Mais comme toute réussite à un prix, le Cloud jette aujourd’hui une ombre menaçante sur ce paysage, l’ombre de la fragmentation des données. A moins d’être dissipée, celle-ci empêche les entreprises de retirer toute la valeur espérée de leurs investissements dans les applications Cloud.
Dans les entreprises qui adoptent le Cloud, les différentes fonctions – ventes, RH, marketing, service client, gestion de projet, etc. – utilisent généralement des applications Cloud différentes et les données sont à la fois fragmentées et dupliquées entre ces différents systèmes. Résultat, pour avoir une vue complète des opérations relatives à un client ou à un salarié, il faut aller rechercher les informations dans de multiples sources (sans parler des médias sociaux !). Tout le problème est de savoir à quelles données on peut vraiment se fier… Si cette situation vous paraît tristement familière, c’est parce qu’elle n’est pas nouvelle : le problème existait déjà avec la multiplication et l’hétérogénéité des applications déployées sur site. Le Cloud n’en est qu’à ses début mais vu le rythme d’adoption des applications, plates-formes et infrastructures « as a service », les enjeux sont de plus en plus élevés.
Le Data-as-a-Service est-il la solution ?
Sans fonctionnalités de MDM (Master Data Management ou Gestion des Données de Référence) adaptées au Cloud, l’idée des « données en tant que service » (ou Data-as-a-Service, DaaS) est une promesse vide de sens. Par le passé, les entreprises se sont tournées vers le MDM pour remédier à la fragmentation des données entre leurs multiples systèmes sur site. Elles ont ainsi pu éliminer celles qui sont obsolètes, réconcilier les données dupliquées et créer des vues métiers centralisées et fiables des données auparavant dispersées. Le MDM est encore plus indispensable pour les applications qui fonctionnent dans le Cloud. Avec le DaaS, peu importe la localisation physique des données : elles sont délivrées en tant que service via le Cloud. Pour être vraiment utilisables, celles-ci doivent néanmoins être fiables et c’est là que le MDM joue un rôle clé : en les regroupant selon les différentes sources et en garantissant leur fiabilité. A cet égard, le MDM est vraiment la cheville ouvrière du DaaS.
Le MDM est également essentiel à cause de la diversité des applications et données disponibles dans le Cloud. Par exemple, comme les différentes fonctions utilisent des applications différentes, une simple opération de gestion de commandes – couvrant la prise de commande, le suivi, la livraison des produits et la facturation au client – implique nécessairement plusieurs applications, dont certaines sont des applications Cloud et d’autres des applications traditionnelles. La fragmentation et la duplication des données, notamment des données clients, est considérable et il est difficile d’avoir une vue d’ensemble. Le MDM résout ce problème de diversité tout en faisant le lien entre les environnements Cloud et sur site.
La question des domaines de données (clients, produits, employés, fournisseurs, etc.) est tout aussi importante. Pour avoir une vue unique et faisant autorité sur l’adoption d’un produit, par exemple, il faudra récupérer des données de plusieurs domaines, dispersées dans des applications disparates. Pour obtenir de la valeur métier, il faut pouvoir établir des relations entre elles. Certaines technologies MDM produisent des données de référence uniquement pour un domaine de données (clients, produits ou fournisseurs). Cette approche mono-domaine n’est pas du tout adaptée aux entreprises qui veulent basculer vers le Cloud. Nous avons parlé de la diversité croissante des applications et des données. Si vous ne voulez pas vous retrouver avec des données de référence fragmentées à cause de l’utilisation de technologies MDM disparates, mieux vaut choisir une technologie MDM capable de faire le lien entre tous les types de données de référence et de les gérer – c’est-à-dire une technologie multi-domaines.
Le MDM progresse-t-il dans les environnements Cloud ?
Oui, absolument. L’adoption de Salesforce.com dans un nombre croissant de grandes entreprises pousse beaucoup d’organisations à utiliser le MDM pour réconcilier les données clients des instances Salesforce et des applications sur site. Armées d’informations plus complètes sur les comptes, les campagnes et les opportunités, ces entreprises espèrent notamment accroître la productivité de leurs équipes de vente, améliorer le service client et le taux de retour de leurs activités marketing.
En adoptant le MDM, ces utilisateurs de Salesforce.com ont deux attentes légitimes :
La première est que la mise en œuvre du MDM leur apporte les avantages « traditionnels » du Cloud : retombées rapides en termes de création de valeur, facturation à l’abonnement et pas de logiciels à maintenir.
La seconde est que leur solution MDM gère de façon transparente les données de référence à l’intérieur même de Salesforce.
Pour satisfaire ces attentes, le MDM implémenté doit être une solution Force.com native, totalement intégrée avec Salesforce.com et déployée dans le Cloud pour délivrer les données de référence spécifiquement dans Salesforce. C’est aujourd’hui possible dans le cas spécifique de Salesforce. Mais cette approche particulière du MDM dans le Cloud va probablement se généraliser et être étendue de façon à prendre en charge d’autres applications Cloud devenues vitales pour les entreprises.
L’avenir
On peut imaginer beaucoup de choses sur les évolutions du Cloud computing. On peut déjà dire que c’est là que se concentrent les innovations et les scénarios d’utilisation les plus révolutionnaires. Les données des médias sociaux sont en tête de liste. Tout le web social est dans le Cloud. On ne peut pas acheter d’outils de médias sociaux et les installer sur un serveur traditionnel. Les données créées sur ces plates-formes sont extrêmement fragmentées et les quantités sont gigantesques. Il est néanmoins tout à fait possible d’utiliser une technologie MDM pour réconcilier l’identité d’un client telle qu’elle apparaît dans les bases de données de l’entreprise et son identité sociale. Ces données sociales vont pouvoir être exploitées par les entreprises à des fins d’analyse de sentiment, de marketing personnalisé, d’e-commerce social, etc. A vrai dire, le MDM est le seul moyen de donner aux données sociales une réelle valeur économique.
Quoi qu’il en soit, l’avenir est devant nous. Demain, la priorité ira aux données des medias sociaux et à quelque chose d’autre après-demain. Les entreprises essayant toujours d’exploiter les nouvelles sources de données pour disposer d’un avantage concurrentiel, la fragmentation des données ira forcément croissant. La valeur du MDM a toujours résidé dans sa capacité à prendre des données de différentes sources et à les rendre fiables de façon à en faire des informations de référence. Les solutions de MDM multi-domaines adaptées au Cloud étendent cette promesse, en gérant les données fragmentées dispersées dans les applications Cloud et sur site, aussi bien aujourd’hui que demain et après-demain.
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