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Mais quel sera l'impact de la crise financière sur le marché du décisionnel ?


Rédigé par par Philippe Nieuwbourg le 9 Octobre 2008

Sur la suggestion d'un lecteur qui me posait il y a quelques jours la question, n'ayant pas suffisamment d'éléments factuels pour lui répondre, il me semble intéressant de vous proposer de réagir... Les médias quelque soit leur support ne parlent que de cette "crise financière" qui secoue le monde. Des banques, elle touche maintenant clairement le reste de l'économie.



Mais quel sera l'impact de la crise financière sur le marché du décisionnel ?
Il y a quelques années, un responsable bien connu de l'entité BI d'un grand intégrateur m'expliquait que crise ou croissance, le décisionnel ne serait jamais touché. Utile en période de croissance pour prendre des parts de marché, il l'est encore plus en période de crise pour "serrer les boulons" et décider des économies à réaliser.

Mais la crise financière par laquelle nous sommes emportés, de par son ampleur et sa puissance, pourrait venir contredire ce bel axiome.

Premiers touchés, les intégrateurs. Surtout ceux qui réalisent une part importante de leur chiffre d'affaires dans le secteur financier. Une visite rapide sur les sites de Business & Decision, Micropole-Univers, Keyrus, Homsys pour les spécialistes et bien sur Logica, Capgemini, Atos... suffit à prendre conscience de la dépendance de notre secteur "services" vis à vis des institutions financières. Si la banque française éternue, c'est l'ensemble des services informatiques qui risque d'attraper une pneumonie. Corollaire, si l'Etat doit mettre la main au portefeuille pour en sauver certaines, nos budgets publics seront à leur tour affectés. Et même si à ce jour, aucune défaillance n'est confirmée dans le secteur bancaire français, les plus prudents des acteurs ont certainement commencé à courber l'échine et à prendre des mesures de réduction des coûts. Le décisionnel est-il touché ? Avez-vous constaté des missions suspendues prématurément ces dernières semaines ?
L'impact sur les SSII citées ci-dessus restera cependant modéré. Leur portefeuille large de clients leur permettra de répartir les risques. Je suis plus inquiet en revanche pour des SSII spécialisées qui dépendent exclusivement du secteur financier comme Inservio, 3S Informatique, Aedian... Ils sont à surveiller.

Du point de vue des consultants, la situation pourrait donc se tendre légèrement. Il sera sans doute plus difficile de demander une augmentation si votre employeur vient de perdre plusieurs projets en cours. Quant au chantage à la démission, il risque de vous prendre au pied de la lettre...
Les perspectives de recrutement pourraient également être revues à la baisse, à l'exception de certains domaines très pointus dans lesquels la demande reste largement supérieure à l'offre : data mining, SAP, qualité des données... Mais si votre seule compétence est de pondre des dizaines d'états de reporting, prudence, vous n'êtes pas seul sur le marché !

Du côté des éditeurs la situation est différente, mais pas forcément meilleure. Le "Profit Warning" émis cette semaine par SAP montre clairement que le développement de la crise au moment crucial de la clôture du trimestre a eu des conséquences immédiates. De nombreux gros projets qui devaient se signer ces dernières semaines ont été gelés. Et si SAP a été contraint de l'annoncer, combien de plus petits éditeurs non soumis aux mêmes contraintes de communication, ont du voir leur chiffre d'affaires brutalement freiné ? Tony Fischer, PDG de DataFlux m'expliquait hier encore que "la crise n'est bonne pour personne, le peu d'impact positif ne compensera pas les énormes impacts négatifs". Il reconnaît d'ailleurs être lui aussi confronté à plusieurs suspensions de projets ces dernières semaines.
Filiale de SAS, DataFlux n'a pas vraiment de souci à se faire pour son futur. En revanche, les plus petits éditeurs où ceux dont la surface financière chuterait drastiquement au rythme de la bourse pourraient se retrouver en difficulté. Certes quelques uns pourraient devoir se rapprocher pour mieux survivre à plusieurs, mais cette hypothèse n'est pas la plus vraisemblable. Contrairement aux SSII qui n'ont que peu de revenu récurrent, les éditeurs perçoivent chaque année des redevances de maintenance que leurs clients n'oseront sans doute pas annuler de peur que le traitement soit pire que la maladie. Les éditeurs devraient donc pouvoir se resserrer, réduire leur plan de développement et attendre des jours meilleurs... qui ne tarderont pas car comme on dit en Irlande ou en Normandie, après chaque averse vient forcément une éclaircie !




Commentaires

1.Posté par Conscience Sociale le 09/10/2008 10:04
On peut trouver d'autres informations à ce sujet sur cette revue de presse :
http://conscience-sociale.blogspot.com/2008/10/limpact-de-la-crise-sur-le-march-it-en.html

2.Posté par David C le 09/10/2008 16:34
A mon avis, les entreprises vont surtout devoir faire plus avec autant, voir moins. Cela signifie que certains projets seront gelés, mais que tous les projets permettant de répondre à des normes (sox, bales2, solvency), et les 'quick wins' seront privilégiés
Les gagnants de la crise seront donc ceux qui ont un savoir faire particulier, tant pour les reportings de conformité, que pour prouver leur capacité à proposer des gains réels.L
Pour les autres, 2009 sera difficile !

3.Posté par Patrick le 09/10/2008 20:45
On peut s'interroger sur le modèle économique de certaines sociétés Open Source Décisionnelles (éditeurs américain par exemple) dont le seul objectif est de construire une marque en levant des fonds.

Créer une marque demande beaucoup de moyens, marketing et commercial, et il n'est pas certain que ces compagnies puissent clôturer facilement de nouveaux tours de tables, car les Venture Capitalist ne vont plus avoir accès à leurs sources de financements régulières.

On risque donc de voir très rapidement des acquisitions d'éditeurs américains "en forte croissance" (on ne parle pas de rentabilité, mais de croissance) de la part d'éditeurs Open Source établis (Redhat et Sun par exemple ...) ... mais il n'est pas certain que le prix d'acquisition (échange d'action au lieu de cash) soit à la hauteur des attentes des Ventures Capitalists.

A moyen terme, il y a donc un risque de voir le marché Open Source (Décisionnel ou autre) repensé son mode de développement et ses critères de rentabilité

Patrick

4.Posté par Sylvain le 14/10/2008 14:10
En effet, on peut s'interroger sur les conséquences de cette crise qui était inéluctable au vu des manipulations financières qui en sont l'origine.

Je conseille d'ailleurs le blog suivant : http://www.stop-finance.org/
Il s'agit du 1er séminaire européen « spéculation et crises, ça suffit ! » qui a réuni 350 participants à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, samedi 21 juin 2008. L'ensemble des vidéos permet de bien comprendre les mécanismes ainsi que l'éclatement de la bulle qui vient de se produire...

En ce qui concerne l'impact sur les projets IT, en effet il faut s'attendre (encore) à de nouvelles concentrations, en n'oubliant pas que les premiers touchés vont être ceux du secteur bancaire.
Je pense par exemple aux employés des Sièges de la Banque Populaire et de la Caisse d'épargne, qui vont probablement dans qq mois devoir subir de forts changements organisationnels du fait de la fusion des 2 banques... Et bien sûr l'informatique suivra..

5.Posté par Patrick De Freine le 16/10/2008 10:18
Pour ajouter une petite optimiste, peut-être aussi que concernant le secteur bancaire, cette crise marque le grand retour de la Banque de Détail et du CRM ?

Alors que les "patrons" des banques disaient encore il y a quelques jours : "je perds mon temps à essayer de gagner péniblement 1€ sur la banque de détail alors que dans le même temps, mes traders gagnent sans effort - ou presque - 1000€ sur la banque d'affaires". Aujourd'hui, la donne a changé.

Avec toutefois une précision importante, selon moi. Le client de la banque de détail à qui on a vendu - pas massivement en France heureusement - des crédits à taux variables sur des périodes couvrant plusieurs générations, ou des produits boursiers complexes voire opaques et surtout à haut risque, ce client échaudé méritera désormais que l'on repense aussi au devoir de conseil du banquier. Que l'on repense aussi et surtout à un objectif de profit partagé et non exclusif (pour la Banque).

Donc, consultants et informaticiens BI de tous bords : au boulot ! A nous de "tTransformer les contraintes en opportunités" comme dit l'adage.

6.Posté par HAUDEGOND J-L le 01/12/2008 15:34
Le régime capitaliste est devenu tellement malfaisant que ni les maîtres de la finance, ni les partis politiques qui les servent ne se présentent jamais à visage ouvert comme des défenseurs du capital. Il leur arrive même de se réclamer d’on ne sait quel socialisme.
Cette étroite aristocratie de notre temps s’efforce d’exploiter jusqu’aux limites du possible la masse des travailleurs salariés. Parallèlement, elle s’applique à subordonner le peuple tout entier et la vie même du pays à son bon plaisir ou, pour mieux dire, à ses intérêts égoïste.
A ce stade du développement, la contradiction entre le capital et le travail s’exacerbe ;les luttes des travailleurs se développent. D’autres catégories de la population, dans les villes et les campagnes, expriment un mécontentement grandissant et, pour certaines d’entres elles, entrent dans l’action.
En France ,le changement politique depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, a marqué une étape décisive dans la voie du capitalisme monopoliste d’Etat, une adaptation des structures politiques à la situation nouvelle « la mise en place d’une nouvelle forme de l’Etat, personnelle et autoritaire ».Dans ce système, les principales attributions du pouvoirs sont aux mains d’un personnage –lui-même.qui tranche et décide de tout sans avoir aucun compte à rendre devant le parlement ou tout autre organisme .C’est lui qui dirige le gouvernement. La mainmise de ce pouvoir sans contrôle s’exerce sur les grandes administrations, sur l’armée et la police, sur le secteur public et nationalisé, sur la télévision et la radio, et plus généralement sur l’ensemble de la vie nationale.
Cependant, quelles que soient la puissance et les différents moyens mis en œuvre par l’Etat, l’incapacité du capitalisme monopoliste d’état à assurer le progrès de la société française est de plus en plus évidente. « La société française est en crise ».mais la crise qui frappe aujourd’hui notre pays est différent. Elle n’affecte pas seulement l’économie et elle n’est pas le prélude à une période d’essor .Il s’agit cette fois, d’une crise profonde, globale, est surtout durable.
Nous sommes arrivés à un moment où le capitalisme ne doit plus être le maître du monde.
Cette crise atteint profondément l’économie nationale. D’énormes capitaux accumulés sont gelés au lieu d’être investis fautes de pouvoir donner le taux de profit exigé par les détenteurs. Des branches de l’industrie sont démantelées, et des régions entières sont voués à l’abandon, les gaspillages, les déséquilibres qui en résultent se sont accompagnés de la dégradation des conditions de vie et de travail de la majorité des hommes et des femmes.
Elle est sociale : Les monopoles et leur pouvoir ont étendu l’exploitation, au-delà de la classe ouvrière, à toutes les couches laborieuses, si bien que des millions de travailleurs manuels et intellectuels se dressent contre les conséquences d’un régime qui nuit gravement à leurs intérêts.
Elle est morale : la recherche de l’argent par n’importe quels moyens, engendre le développement des conflits, de la criminalité, etc.…
Elle est idéologique : parce que les dirigeants capitalistes, sont hostiles aux idées de progrès qui favorisent la lutte.
Elle est aussi politique : Le grand patronat et l’état, pour maintenir leur régime, recourent de plus en plus à l’arbitraire, dénient aux citoyens la moindre participation aux décisions qui les concernent, décident en toutes choses par voie d’autorité, ce qui a pour conséquence de renforcer l’aspiration à un régime politique différent.
La crise atteint même l’appareil de l’état (administration, magistrature, armée, police, éducation nationale, etc…) l’on voit désormais des hommes et des femmes percevoir la contradiction entre ce que le pouvoir leur demande et l’intérêt général qu’ils veulent servir.
La politique Sarkozienne s’inscrit dans la stratégie mondiale des sociétés multinationales et de l’impérialisme, qui cherchent à garder leurs profits et leur puissance dans la situation nouvelle.
En vue de s’adapter à la crise les multinationales procèdent, entre autres moyens, à ce qu’on appelle le redéploiement, c'est-à-dire au transfert d’une partie de leurs activités dans les secteurs du monde où le taux de profit est le plus élevé.
A cet effet, le pouvoir Sarkozien prêche et pratique l’austérité sous toutes les formes pour les travailleurs et leurs familles ; il organise un chômage massif et durable ; il appauvrit et ruine par centaines de milliers les exploitants familiaux de l’agriculture, les artisans et les commerçants ; il subordonne la recherche, l’enseignement général et la formation aux intérêts du grand capital. Il assure aux monopoles des profits fabuleux en finançant leurs activités par des prélèvements sur les fonds publics et en leur accordant des exonérations exorbitantes.
Bien entendu, le pouvoir de la grande bourgeoisie et les partis qui les soutiennent s’évertuent à inventer d’autres explications à la crise, à sa profondeur et à sa durée. Leur arguments se répètent ou varient au fil des années .Une formidable campagne, entre autres, a été organisée et elle se poursuit pour faire croire que la crise est essentiellement provoqué par la hausse du pétrole et par la crise des subprimes, mais cette crise est antérieur à ces faits,les manifestations et les conséquences de la crise du système capitaliste sont très différentes selon les pays, chez nous, les plans successifs élaborés par le pouvoir Sarkozien-chacun peut le constater- sont invariablement axés sur des mesures tendant au freinage de la consommation par le chômage, la pression sur les salaires et les prestations sociales, la hausse des prix en même temps que sur le soutien des monopoles à coup de milliards.

En conclusion : La crise met en évidence la nécessité pour la France d’un nouveau type d’organisation sociale.


HAUDEGOND Jean-Luc



7.Posté par Philippe Nieuwbourg le 01/12/2008 23:12
@ JL Haudegond

Je suis toujours impressionné par les internautes qui comme vous, prennent le temps de rédiger des textes aussi longs que votre commentaire, durs avec certains intervenants, très critiques, mais qui finalement, ne proposent aucune solution, aucune idée, aucun remède... La critique est aisée est l'art est difficile aurait dit Philippe Destouches.
Et si vous proposiez plutôt que d'opposer ?

8.Posté par David C le 02/12/2008 13:05
@Jean Luc Haudegond
Pour rester dans le sujet du décisionnel (lié à ce site), comment pensez vous mesurer et maitriser l'évolution de l'organisation sociale que vous proposez (quels indicateurs, quels partage de l'information, quel format...) ?

9.Posté par HAUDEGOND J-L le 10/12/2008 10:31

@Philippe Nieuwbourg

Après UN AN ET DEMI de pouvoir Sarkosien, la France comme tous les pays capitalistes sont en crise. Une crise qui atteint non seulement l’économie, mais tous les domaines de la vie des gens et du pays .Une crise de société.
Quel contraste entre les possibilités offertes à notre époque dans un pays moderne comme le nôtre et les réalités !

A l’heure des mutations dans le travail et l’information, qui appellent un immense besoin de formation, celle-ci est refusé à des millions de jeunes, et des sommes fabuleuses dont l’éducation et la recherche ont tant besoin sont gâchées.
A l’heure des nouvelles technologies, qui devraient libérer les salariés, les conditions et l’organisation du travail se détériorent.
A l’heure où s’offrent des possibilités inédites de créations et de productions, on sacrifie des secteurs économiques essentiels et on maintient des milliers d’hommes, de femmes, de jeunes au chômage.
A l’heure où la médecine progresse à pas de géant, l’accès aux soins devient plus inégalitaire et la Sécurité Sociale est attaquée.
A l’heure des recherches agronomiques de pointe, les agriculteurs doivent réduire leur production, tandis que des familles se privent de viande, de légumes et de fruits.
A l’heure des techniques de communication, des progrès de la connaissance de l’individu, la démocratie recule, les rapports humains se détériorent, l’isolement grandit, l’accès à l’art et à la culture devient plus ségrégatif encore.
En somme, on trouve dans notre pays ce que l’humanité produit de plus beau, de plus enrichissant pour l’esprit, de plus agréable. Mais le droit d’en disposer pleinement est refusé à l’immense majorité de la population .parmi celle-ci, des millions de personnes qui sont plongées dans la misère et l’inquiétude.
Ces divorces, entre ce qui serait possible et ce qui est, résultent de choix délibérés : ceux des forces capitalistes, qui dirigent l’économie, imposent les idées qui les servent, dictent leurs décisions au gouvernement.

Cette politique, il faut la changer : elle n’a donné, ne donne et ne donnera que de mauvais résultats .Il faut cesser de faire violence à la France et s’appuyer enfin sur l’atout d’où elle tire sa vitalité et sa modernité : Son peuple qui travaille et qui crée.

Oui, la France, c’est sa classe ouvrière, qui devient lus qualifiée et plus diversifiée et qui comprend désormais les ouvriers, la plupart des techniciens, de plus en plus d’ingénieurs, de cadres techniques, d’employés, et de plus en plus de salariés des services.
La chance de la France, c’est ses autres salariés, celles et ceux qui soignent, qui enseignent, qui cherchent, qui font fonctionner les services, qui gèrent, qui commercent, toutes celles et tous ceux qui font œuvre utile pour la société.
La chance de la France c’est ses jeunes, qui refusent d’être sacrifiés et qui réclament le droit de devenir des individus, des travailleurs, simplement des citoyens.
La chance de la France, c’est ses agriculteurs, qui obtiennent des rendements supérieurs à ce qu’ils étaient dans le passé et montrent leur capacité à fournir des produits diversifiés de qualité toujours meilleure.
La chance de la France, c’est sa fonction publique qualifiée, son secteur public étendu (EDF, GDF, SNCF, La Poste, etc. …).
La chance de la France, c’est ses acquis sociaux et démocratiques, c’est l’Education nationale, la protection sociale, l’hôpital public, c’est sa culture, son mode de vie, la personnalité de son peuple marquée par l’esprit critique, la soif de liberté, l’amour du travail bien fait, la tolérance et la diversité…
Ces atouts on les nie et on les écrase. Ce qu’il faut faire, c’est le contraire :les affirmer et les développer, déployer tous les potentiels de notre pays aujourd’hui entravés par le capitalisme.

C’est ça le développement même de la société française qui appelle sa transformation.



Jean-Luc HAUDEGOND

10.Posté par Philippe Nieuwbourg le 10/12/2008 10:49
@ JL Haudegong

Blaise Pascal aurait écrit : "je vous écris une longue lettre parce que je n'ai pas le temps d'en écrire une courte"... vous devriez vous en inspirer...

Surtout que vous ne proposez encore une fois rien de concret ! Mais je crois que nous sommes de toutes façons totalement hors sujet par rapport à ce site, qui traite de l'informatique professionnelle dédiée à l'aide à la décision en entreprise...

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