Claude THEORET, CEO de Nexalogy
Claude Théoret est physicien et se spécialise dans la gestion de l’innovation. Il a été l’un des membres fondateurs du département d’astronomie de l’Université McGill et a été reçu premier au concours de bourse de recherche postdoctorale en astronomie et en astrophysique au Québec. Il a dirigé ses recherches postdoctorales au Collège de France comme membre de l’initiative HESS. Après avoir enseigné comme professeur de physique et de statistiques à l’Université américaine de Paris, Claude Théoret a concentré son expertise analytique sur la méthode des mots associés (co-word analysis), la théorie de l’acteur réseau et leurs applications pratiques... un parcours impressionnant !
En 2006, il fonde Nexalogy et est à l’origine du développement des outils d’analyse évoluée de Nexalogy Environics. Comme il le dit lui-même, le big data n’est pas une notion nouvelle, il y a vingt ans déjà, au département d’astronomie de l’université, il manipulait des volumes importants de données. Mais les choses se sont accélérées ces dernières années avec l’apparition, ou plutôt la démocratisation, des médias sociaux. Ainsi en 2009 notre monde a généré plus de données dans l’année que depuis la création de l’humanité. 2009, c’est à dire l’année suivant le déploiement de Twitter auprès du grand public. Claude Théoret souligne aussi que le plus grand entrepôt de données sociales au monde serait celui de Datasift, une société spécialisée dans l’analyse et la revente des flux de médias sociaux.
Claude Théoret fait partie de ces québécois qui ont réussi grâce à la petite taille de la province. Une province trop étriquée pour qu’une société comme Nexalogy puisse s’y développer suffisamment. Claude Théoret a donc poussé les portes de Montréal et travaille en Europe, aux Etats-Unis. Et comme il n’a pas sa langue dans sa poche, il est parfois tranchant dans ses prises de position et son analyse des comportements québécois. “Facebook est rendu une affaire de vieux !”, assure-t-il fin 2013 alors que beaucoup d’entreprises québécoises peinent encore à se positionner sur ce réseau social. Le réseau social aurait d’ailleurs ces derniers temps perdu 1,5 millions de membres au Canada et 6 millions aux Etats-Unis. Le futur est dans les applications comme Instagram, SnapChat, etc.
“Au Québec, on se cache la tête dans le sable”, poursuit-il en ciblant la frilosité des entreprises québécoises à investir dans l’analyse et l’action sur les médias sociaux.
Et les professionnels de la Business Intelligence en prennent pour leur grade, car pour Claude Théoret, ces spécialistes de l’informatique décisionnelle ont tout simplement manqué le virage de l’analyse des médias sociaux. Les CMO (Chief Marketing Officer) ont contourné leur conservatisme et ont embauché leurs propres data scientist. Le Gartner prévoirait d’ailleurs que de 2011 à 2016, le marché du “Social Media Analytics” passera de 76 millions de $ à 4,4 milliards de $, soit une augmentation de 5690 % !
Pour Claude Théoret, lutter ou résister à la progression des médias sociaux ce serait un peu comme “défendre les moines copistes lors de l’invention de l’imprimerie”. En tous cas Nexalogy enfourche sans hésiter le cheval du “Social Media Analytics”. L’objectif de son fondateur est d’en faire une entreprise de 100 millions de dollars de chiffre d’affaires, d’ici cinq ans, en restant à Montréal, mais en travaillant avec le monde entier. Il manquerait 175 000 Data Scientists aux Etats-Unis dans les entreprises. Nexalogy ne comblera pas ce manque, mais fournira aux entreprises les outils qui leur permettent de mieux appréhender et comprendre ce qui se passe dans leur sphère sociale; pour ensuite passer à l’action et devenir eux-mêmes influenceurs.
Seul point noir relevé par Claude Théoret, l’augmentation folle du SPAM sur les médias sociaux; qui a progressé de 355 % en 2013. Mais là aussi, des solutions technologiques existent pour éliminer le “bruit” du SPAM. Des solutions proches d’ailleurs dans leur mode de fonctionnement de celles que Claude Théoret développait pour “nettoyer” les photos des trous noirs dans le domaine astronomique. Voilà donc comment un chercheur en astronomie, devient analyste de notre vie intime partagée sur les médias sociaux.
En 2006, il fonde Nexalogy et est à l’origine du développement des outils d’analyse évoluée de Nexalogy Environics. Comme il le dit lui-même, le big data n’est pas une notion nouvelle, il y a vingt ans déjà, au département d’astronomie de l’université, il manipulait des volumes importants de données. Mais les choses se sont accélérées ces dernières années avec l’apparition, ou plutôt la démocratisation, des médias sociaux. Ainsi en 2009 notre monde a généré plus de données dans l’année que depuis la création de l’humanité. 2009, c’est à dire l’année suivant le déploiement de Twitter auprès du grand public. Claude Théoret souligne aussi que le plus grand entrepôt de données sociales au monde serait celui de Datasift, une société spécialisée dans l’analyse et la revente des flux de médias sociaux.
Claude Théoret fait partie de ces québécois qui ont réussi grâce à la petite taille de la province. Une province trop étriquée pour qu’une société comme Nexalogy puisse s’y développer suffisamment. Claude Théoret a donc poussé les portes de Montréal et travaille en Europe, aux Etats-Unis. Et comme il n’a pas sa langue dans sa poche, il est parfois tranchant dans ses prises de position et son analyse des comportements québécois. “Facebook est rendu une affaire de vieux !”, assure-t-il fin 2013 alors que beaucoup d’entreprises québécoises peinent encore à se positionner sur ce réseau social. Le réseau social aurait d’ailleurs ces derniers temps perdu 1,5 millions de membres au Canada et 6 millions aux Etats-Unis. Le futur est dans les applications comme Instagram, SnapChat, etc.
“Au Québec, on se cache la tête dans le sable”, poursuit-il en ciblant la frilosité des entreprises québécoises à investir dans l’analyse et l’action sur les médias sociaux.
Et les professionnels de la Business Intelligence en prennent pour leur grade, car pour Claude Théoret, ces spécialistes de l’informatique décisionnelle ont tout simplement manqué le virage de l’analyse des médias sociaux. Les CMO (Chief Marketing Officer) ont contourné leur conservatisme et ont embauché leurs propres data scientist. Le Gartner prévoirait d’ailleurs que de 2011 à 2016, le marché du “Social Media Analytics” passera de 76 millions de $ à 4,4 milliards de $, soit une augmentation de 5690 % !
Pour Claude Théoret, lutter ou résister à la progression des médias sociaux ce serait un peu comme “défendre les moines copistes lors de l’invention de l’imprimerie”. En tous cas Nexalogy enfourche sans hésiter le cheval du “Social Media Analytics”. L’objectif de son fondateur est d’en faire une entreprise de 100 millions de dollars de chiffre d’affaires, d’ici cinq ans, en restant à Montréal, mais en travaillant avec le monde entier. Il manquerait 175 000 Data Scientists aux Etats-Unis dans les entreprises. Nexalogy ne comblera pas ce manque, mais fournira aux entreprises les outils qui leur permettent de mieux appréhender et comprendre ce qui se passe dans leur sphère sociale; pour ensuite passer à l’action et devenir eux-mêmes influenceurs.
Seul point noir relevé par Claude Théoret, l’augmentation folle du SPAM sur les médias sociaux; qui a progressé de 355 % en 2013. Mais là aussi, des solutions technologiques existent pour éliminer le “bruit” du SPAM. Des solutions proches d’ailleurs dans leur mode de fonctionnement de celles que Claude Théoret développait pour “nettoyer” les photos des trous noirs dans le domaine astronomique. Voilà donc comment un chercheur en astronomie, devient analyste de notre vie intime partagée sur les médias sociaux.