Emmanuel Schaefer, Directeur Associé du Groupe Estia
Le domaine de la numérisation des activités humaines et plus précisément celui des objets connectés (« Internet of things ») semble présenter à la fois une profonde révolution pour de nombreux business models en créant ou refondant profondément le champ de perspectives, mais aussi et surtout, en ouvrant de nouvelles sources d’information au potentiel gigantesque. Par ce biais, ce phénomène peut aider les marques à accompagner toujours davantage le consommateur dans son expérience d’achat et de consommation de produit ou service. La finalité pour les marques n’étant pas toujours « plus de produit et de service » mais des produits ou services plus adaptés au profil consommateur.
Ce marché prend rapidement du volume et devrait représenter en 2020 plus de 212 milliards d’objets connectés dans le monde (source IDC) et des investissements estimés à près de 260 milliards de dollars au même horizon (source Gartner).
Le périmètre de cette révolution s’étend sur une chaine de valeur allant des industriels de l’IT aux éditeurs de solutions logicielles et aux intégrateurs de système et bien entendu aux spécialistes de la gestion de l’information.
En l’état du marché, les objets connectés sont, avant toute chose, des capteurs d’informations présentant à la fois une dimension spatiale et un niveau de finesse de l’information collectée extrêmement développée.
L’utilisation des données issues de ce champ est complexe à appréhender en raison de l’hétérogénéité des outils et applications concernés, de leurs caractéristiques et de leurs fonctionnalités existantes ou à venir.
Néanmoins, l’industrialisation de cette collecte de données posent des problématiques complexes dans le domaine de la sécurité (risque de hacking), et bien entendu dans les domaines juridiques et éthique (protection de la vie privée particulièrement) quant à l’utilisation marketing et commerciale de ces dites données. Elles sont en effet, dans la plupart des cas, issus des réactions, des utilisations du consommateur sans que ce dernier en aient lui-même conscience.
Les usages pouvant être imaginés dans un cadre prospectif sont extrêmement vastes allant des sujets d’extension de l’usage de devices existants (marchés des montres connectées par exemple), de nouvelles fonctionnalités enrichissant des offres existantes (marché de la domotique), à de nouveaux marchés créent intrinsèquement autour des objets connectés (le domaine de l’e-santé et notamment les applications de « monitoring santé en temps réel » étant une application très concrète de ce phénomène).
Quid également de la possibilité pour les marques de créer des produits répondant à des besoins dont leurs propres clients et utilisateurs n’ont pas conscience, mais pourtant bien existants (car issus de données scientifiques). Ces données définiraient chez le client un mode de consommation ignoré et permettraient ainsi aux marques d’adapter, d’ajuster leurs produits en conséquence, impliquant ainsi une relation clients renforcée et un catalogue produits toujours plus adaptée à la réalité des usages et des besoins de leurs clients.
L’impact de cette évolution ne se limitera pas aux marchés des particuliers mais concernera également celui des entreprises.
Le Groupe Estia mène une politique active d’identification des potentiels de ce marché et travaille notamment à la conception d’algorithmes de décision autour des nouvelles typologies de données, et à l’identification des environnements IT permettant de traiter en terme analytique de très fortes volumétries de données.
Sources et pistes pour aller plus loin...
www.lenouveleconomiste.fr
www.cnil.fr (cahierInnovation&Prospective(n°2))
www.gartner.com (The Internet of Things: An Emerging Market Opportunity)
www.les-objets-connectes.fr
Ce marché prend rapidement du volume et devrait représenter en 2020 plus de 212 milliards d’objets connectés dans le monde (source IDC) et des investissements estimés à près de 260 milliards de dollars au même horizon (source Gartner).
Le périmètre de cette révolution s’étend sur une chaine de valeur allant des industriels de l’IT aux éditeurs de solutions logicielles et aux intégrateurs de système et bien entendu aux spécialistes de la gestion de l’information.
En l’état du marché, les objets connectés sont, avant toute chose, des capteurs d’informations présentant à la fois une dimension spatiale et un niveau de finesse de l’information collectée extrêmement développée.
L’utilisation des données issues de ce champ est complexe à appréhender en raison de l’hétérogénéité des outils et applications concernés, de leurs caractéristiques et de leurs fonctionnalités existantes ou à venir.
Néanmoins, l’industrialisation de cette collecte de données posent des problématiques complexes dans le domaine de la sécurité (risque de hacking), et bien entendu dans les domaines juridiques et éthique (protection de la vie privée particulièrement) quant à l’utilisation marketing et commerciale de ces dites données. Elles sont en effet, dans la plupart des cas, issus des réactions, des utilisations du consommateur sans que ce dernier en aient lui-même conscience.
Les usages pouvant être imaginés dans un cadre prospectif sont extrêmement vastes allant des sujets d’extension de l’usage de devices existants (marchés des montres connectées par exemple), de nouvelles fonctionnalités enrichissant des offres existantes (marché de la domotique), à de nouveaux marchés créent intrinsèquement autour des objets connectés (le domaine de l’e-santé et notamment les applications de « monitoring santé en temps réel » étant une application très concrète de ce phénomène).
Quid également de la possibilité pour les marques de créer des produits répondant à des besoins dont leurs propres clients et utilisateurs n’ont pas conscience, mais pourtant bien existants (car issus de données scientifiques). Ces données définiraient chez le client un mode de consommation ignoré et permettraient ainsi aux marques d’adapter, d’ajuster leurs produits en conséquence, impliquant ainsi une relation clients renforcée et un catalogue produits toujours plus adaptée à la réalité des usages et des besoins de leurs clients.
L’impact de cette évolution ne se limitera pas aux marchés des particuliers mais concernera également celui des entreprises.
Le Groupe Estia mène une politique active d’identification des potentiels de ce marché et travaille notamment à la conception d’algorithmes de décision autour des nouvelles typologies de données, et à l’identification des environnements IT permettant de traiter en terme analytique de très fortes volumétries de données.
Sources et pistes pour aller plus loin...
www.lenouveleconomiste.fr
www.cnil.fr (cahierInnovation&Prospective(n°2))
www.gartner.com (The Internet of Things: An Emerging Market Opportunity)
www.les-objets-connectes.fr
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