Michel Bruley
Pris dans le rythme de ses activités, le citoyen le plus souvent ne cherche pas à comprendre par lui-même, et se fie à la presse, à des organismes plus ou moins indépendants, à des associations de toute nature, aux hommes politiques qu’il estime et se contente d’adhérer à des éléments de langage, des opinions en prêt à consommer. Sans compréhension, nous avons une démagogie, pas une démocratie.
Bien sûr, des organismes comme la cour des comptes ou des thinks tanks, des experts, des journalistes … révèlent des faits sur notre environnement, mais outre que les faits ne déplacent pas les gens, ils sont noyés parmi l’avalanche des communications quotidiennes plus ou moins téléguidées par des milliers de lobbyistes, d’affidés de toute nature et par-dessus tout d’hommes politiques champions toutes catégories de la désinformation.
La désinformation consiste à volontairement fausser la compréhension d’une situation. Désinformer, c’est fournir de fausses indications afin d’orienter dans une mauvaise direction. Il s’agit le plus souvent de présenter de façon tendancieuse un fait avéré, de fournir une information biaisée, de brouiller les pistes, de noyer l’information vraie dans une avalanche de considérations et de détails. Les expressions politiquement correctes sont une forme de désinformation, la langue de bois une autre forme.
Pour s’informer aujourd’hui il y a internet et c’est sans conteste un grand progrès, mais chacun sait que l’on trouve tout et son contraire sur internet. Wikipedia est probablement précis à 99,9% ( ?), mais il faut absolument s’en méfier dès que le sujet à une dimension politique. Il devrait y avoir les sites officiels des administrations centrales, locales, etc., mais force est de constater que l’Open Data avance assez lentement en France.
Il faut cependant noter que le gouvernement vient de nommer (septembre 2014) un administrateur général des données (chief data officer), autorisé à connaître les données détenues par l’administration de l’État et ses opérateurs. Cet administrateur a pour mission d’organiser une meilleure circulation des données dans l’économie comme au sein de l’administration. Cependant, la lecture détaillée de la mission montre que l’objectif principal vise à mieux partager les données entre les administrations, plus qu’à les mettre rapidement à disposition du grand public.
Nous pouvons compter sur les combats d’arrière-garde des administrations pour freiner le partage des données entre elles, et le réflexe de défense collective des fonctionnaires pour freiner l’ouverture au public, sans compter les tentatives de recul comme au ministère de la Santé. Voir l’article : Données publiques de santé : circulez il n’y a (plus) rien à voir
Bien sûr, des organismes comme la cour des comptes ou des thinks tanks, des experts, des journalistes … révèlent des faits sur notre environnement, mais outre que les faits ne déplacent pas les gens, ils sont noyés parmi l’avalanche des communications quotidiennes plus ou moins téléguidées par des milliers de lobbyistes, d’affidés de toute nature et par-dessus tout d’hommes politiques champions toutes catégories de la désinformation.
La désinformation consiste à volontairement fausser la compréhension d’une situation. Désinformer, c’est fournir de fausses indications afin d’orienter dans une mauvaise direction. Il s’agit le plus souvent de présenter de façon tendancieuse un fait avéré, de fournir une information biaisée, de brouiller les pistes, de noyer l’information vraie dans une avalanche de considérations et de détails. Les expressions politiquement correctes sont une forme de désinformation, la langue de bois une autre forme.
Pour s’informer aujourd’hui il y a internet et c’est sans conteste un grand progrès, mais chacun sait que l’on trouve tout et son contraire sur internet. Wikipedia est probablement précis à 99,9% ( ?), mais il faut absolument s’en méfier dès que le sujet à une dimension politique. Il devrait y avoir les sites officiels des administrations centrales, locales, etc., mais force est de constater que l’Open Data avance assez lentement en France.
Il faut cependant noter que le gouvernement vient de nommer (septembre 2014) un administrateur général des données (chief data officer), autorisé à connaître les données détenues par l’administration de l’État et ses opérateurs. Cet administrateur a pour mission d’organiser une meilleure circulation des données dans l’économie comme au sein de l’administration. Cependant, la lecture détaillée de la mission montre que l’objectif principal vise à mieux partager les données entre les administrations, plus qu’à les mettre rapidement à disposition du grand public.
Nous pouvons compter sur les combats d’arrière-garde des administrations pour freiner le partage des données entre elles, et le réflexe de défense collective des fonctionnaires pour freiner l’ouverture au public, sans compter les tentatives de recul comme au ministère de la Santé. Voir l’article : Données publiques de santé : circulez il n’y a (plus) rien à voir
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