Larry Ellison à Oracle Open World 2012
En ouverture de la grande conférence Oracle Open World qui se tient cette semaine à San Francisco, une semaine après celle de Salesforce.com, Larry Ellison a dévoilé les principales annonces de Oracle.
Etonnammant il a beaucoup été question de "cloud computing" alors que le terme semble déjà galvaudé et que nous sommes passés au stade de l'adoption. Mais il est vrai que Oracle n'a pas été un pionnier en matière d'infonuagique public, même si l'on n'oubliera jamais d'attribuer à Larry Ellison une vision très an avance de cette architecture avec le concept de Network Computer. D'autres comme Amazon ou Google et même peut-être Microsoft sont en avance en matière de nuage public.
Larry Ellison conjugue donc tout au "cloud" pour cette session 2012 de la conférence des utilisateurs Oracle. Il est question d'infrastructure bien sur et de la disponibilité de toutes les solutions Oracle sur le nuage.
Mais Oracle propose également un nuage privé… "une extension de l'offre Oracle Public Cloud mais derrière votre firewall", explique Larry Ellison. "Nous sommes propriétaires de la machine, nous gérons la machine, vous payez une location". Une véritable solution en phase avec les concepts de l'infonuagique, contrairement à d'autres qui se contentent de faire de l'hébergement traditionnel.
Une machine privée qui hébergera certainement la nouvelle version de la base de données Oracle, la "12c" avec un "c" pour "cloud" bien entendu ! Selon le fondateur de Oracle, cette base de données serait la première au monde mutualisée, "multi-tenant" en anglais, c'est à dire qu'une seule instance de la base de données est capable de servir séparément des clients différents.
Etonnammant il a beaucoup été question de "cloud computing" alors que le terme semble déjà galvaudé et que nous sommes passés au stade de l'adoption. Mais il est vrai que Oracle n'a pas été un pionnier en matière d'infonuagique public, même si l'on n'oubliera jamais d'attribuer à Larry Ellison une vision très an avance de cette architecture avec le concept de Network Computer. D'autres comme Amazon ou Google et même peut-être Microsoft sont en avance en matière de nuage public.
Larry Ellison conjugue donc tout au "cloud" pour cette session 2012 de la conférence des utilisateurs Oracle. Il est question d'infrastructure bien sur et de la disponibilité de toutes les solutions Oracle sur le nuage.
Mais Oracle propose également un nuage privé… "une extension de l'offre Oracle Public Cloud mais derrière votre firewall", explique Larry Ellison. "Nous sommes propriétaires de la machine, nous gérons la machine, vous payez une location". Une véritable solution en phase avec les concepts de l'infonuagique, contrairement à d'autres qui se contentent de faire de l'hébergement traditionnel.
Une machine privée qui hébergera certainement la nouvelle version de la base de données Oracle, la "12c" avec un "c" pour "cloud" bien entendu ! Selon le fondateur de Oracle, cette base de données serait la première au monde mutualisée, "multi-tenant" en anglais, c'est à dire qu'une seule instance de la base de données est capable de servir séparément des clients différents.
Exadata X3, une machine de guerre !
Mais la principale annonce de cette conférence d'ouverture, était le lancement d'une nouvelle version des machines Exadata, la X3.
Dans une seule armoire, Oracle fait tenir 26 To de mémoire, dont 4 To en mémoire rapide DRAM et 22 To en mémoire flash. Avec un facteur de compression de x10 annoncé, Oracle pense pouvoir stocker sur cette machine 220 To de données.
Et tout cela avec une réduction de 10 à 30 % de la consommation électrique, un des points clefs des centres de données aujourd'hui.
"Vous n'utiliserez plus jamais vos armoires de disques ! Les disques durs sont du passé !" a martelé Larry Ellison. Il en a profité pour se moquer de SAP HANA, qui proposerait une base de données en mémoire "vraiment toute petite" comparée à Oracle Exadata. La base de données opérationnelle, transactionnelle, est donc totalement mise en mémoire. Les disques ne servent plus qu'aux sauvegardes.
Quant au prix, cette machine sera disponible à partir de 200 000 $US (pour 1/8ème d'armoire, seulement 2,4 To de mémoire et des disques durs), ou même moins, de l'aveu de Larry Ellison qui concède que les prix pratiqués par ses commerciaux sont inférieurs aux prix officiels. Il glisse également une pique contre IBM et s'appuie sur une configuration Exadata à 650 000 $US qui serait facturée à l'identique 5 630 000 $US par IBM sur machine P780, soit 8,5 fois plus. Personne n'est dupe et tout le monde sait bien que ces calculs sont particulièrement étudiés pour mettre en valeur celui qui les produit. Il ne fait aucun doute que IBM lors de sa conférence IOD à Las Vegas, rendra à Oracle la monnaie de sa pièce. Mais chacun en a pris pour son grade au cours de cette conférence, IBM, SAP, mais aussi EMC et HP.
Peu de temps consacré aux applications pendant cette conférence d'ouverture, l'emphase était mise sur l'infrastructure et les machines. Et pas un mot sur le décisionnel. Mais d'autres conférences, moins médiatiques, sont prévues cette semaine à Oracle Open World sur le sujet.
Dans une seule armoire, Oracle fait tenir 26 To de mémoire, dont 4 To en mémoire rapide DRAM et 22 To en mémoire flash. Avec un facteur de compression de x10 annoncé, Oracle pense pouvoir stocker sur cette machine 220 To de données.
Et tout cela avec une réduction de 10 à 30 % de la consommation électrique, un des points clefs des centres de données aujourd'hui.
"Vous n'utiliserez plus jamais vos armoires de disques ! Les disques durs sont du passé !" a martelé Larry Ellison. Il en a profité pour se moquer de SAP HANA, qui proposerait une base de données en mémoire "vraiment toute petite" comparée à Oracle Exadata. La base de données opérationnelle, transactionnelle, est donc totalement mise en mémoire. Les disques ne servent plus qu'aux sauvegardes.
Quant au prix, cette machine sera disponible à partir de 200 000 $US (pour 1/8ème d'armoire, seulement 2,4 To de mémoire et des disques durs), ou même moins, de l'aveu de Larry Ellison qui concède que les prix pratiqués par ses commerciaux sont inférieurs aux prix officiels. Il glisse également une pique contre IBM et s'appuie sur une configuration Exadata à 650 000 $US qui serait facturée à l'identique 5 630 000 $US par IBM sur machine P780, soit 8,5 fois plus. Personne n'est dupe et tout le monde sait bien que ces calculs sont particulièrement étudiés pour mettre en valeur celui qui les produit. Il ne fait aucun doute que IBM lors de sa conférence IOD à Las Vegas, rendra à Oracle la monnaie de sa pièce. Mais chacun en a pris pour son grade au cours de cette conférence, IBM, SAP, mais aussi EMC et HP.
Peu de temps consacré aux applications pendant cette conférence d'ouverture, l'emphase était mise sur l'infrastructure et les machines. Et pas un mot sur le décisionnel. Mais d'autres conférences, moins médiatiques, sont prévues cette semaine à Oracle Open World sur le sujet.
Autres articles
-
Oracle Database@Azure disponible dans de nouvelles régions et avec de nouveaux services pour répondre à la demande mondiale
-
Partout en Europe, des entreprises adoptent Oracle EU Sovereign Cloud pour gérer leurs données stratégiques
-
Oracle et Palantir unissent leurs forces pour fournir des solutions d'IA stratégiques aux gouvernements et aux entreprises
-
Oracle présente Exadata Exascale : la seule architecture de données intelligente au monde pour le cloud
-
Oracle Autonomous Database est désormais disponible sur Oracle Database@Azure