Edward Hladky, Président Directeur Général d’Iron Mountain France
Comme le suggère Forbes, peut-être que les CEO en ont tout simplement assez d’écouter leurs collègues avancer des idées de développement, sans pouvoir les étayer par des données et des faits[ii]. Ou bien sont-ils fatigués de devoir prendre des décisions sur la base de données tellement opaques qu’elles deviennent impossibles à comprendre, comme le suggère l’Economist Intelligence Unit[iii]. Dans les deux cas, les dirigeants ont compris que l’information s’est muée en un actif vital, vecteur de compétitivité pour leur entreprise car c’est la condition, entre autres choses, de meilleures décisions, prises plus rapidement, de gains de productivité, d’innovations et d’une expérience client de meilleure qualité.
Comme le montre l’étude globale de PwC auprès de CEO, la majorité des hauts dirigeants savent qu’il leur faut mettre en place les ressources pratiques et les compétences pour extraire de l’information, les renseignements et éclairages dont eux-mêmes et leurs divisions métier ont besoin. Pourtant, la réalité est toute autre : malgré les bonnes intentions de la direction, rares sont les entreprises qui emploient ou déploient les ressources nécessaires.
Une nouvelle étude internationale d’Iron Mountain et PwC[iv] a démontré que la moitié (53%) des hauts dirigeants estiment que leur organisation n’a pas les outils ou les compétences pour valoriser pleinement leurs informations, et beaucoup (48%) soupçonnent leurs concurrents de faire mieux qu’eux. 4% seulement des entreprises semblent disposer des compétences et des ressources qu’il leur faut pour extraire un maximum de valeur des informations qu’elles détiennent.
L’étude qui a permis d’interroger 1 800 décideurs en Europe et en Amérique du Nord, révèle que de nombreuses entreprises ignorent quelles informations elles détiennent et comment celles-ci sont utilisées.
Près d’un quart des dirigeants européens estiment que leur organisation ne sait pas quelles informations elle détient (16% globalement, 18% en Europe et en France, 12% en Amérique du Nord), comment l’information circule dans l’entreprise ni où elle pourrait être plus utile (28% globalement, 32% en Europe et 30% en France) ou plus vulnérable (21% globalement, 21% en Europe et en France). Un cinquième des sondés en Europe (18%) déplorent que leur organisation n’encourage pas le partage des informations en interne, et 27% que leur organisation ignore comment calculer la valeur de l’information pour l’entreprise.
L’accès aux compétences pose aussi un problème majeur dans de nombreux cas. Un quart (27% en Europe et 25% en France) des hauts dirigeants interrogés reconnaissent ne pas employer d’analyste des données pour extraire de la valeur des informations. Ils sont autant à reconnaître le défaut de compétences d’interprétation des données (23% globalement ?23% en Europe/33% en France/21% en Amérique du Nord) ou de capacité à utiliser les connaissances acquises (23% globalement ?25% en Europe/29% en France/22% en Amérique du Nord) pour transformer l’information en arguments décisionnels, développer des campagnes de marketing ciblées et améliorer leurs processus et leurs innovations.
Rien de très étonnant alors que près de 43% des entreprises européennes et nord-américaines ne dégagent que peu d’avantages concrets de leurs informations, et que 23% n’en retirent aucun avantage d’aucune sorte.
Pour aider les dirigeants d’entreprise à mettre toutes les chances de leur côté, Iron Mountain et PwC ont collaboré à la création d’un indice sur la valeur des informations en s’appuyant sur les conclusions de l’étude. L’indice mesure comment différentes entreprises de différents pays s’y prennent actuellement pour mettre leurs informations à profit et soutenir leur compétitivité. Avec un score moyen de 50,1 sur un score idéal de 100 (47,3 en Europe, 46,9 en France et 52,9 en Amérique du Nord), l’indice confirme que la grande majorité des entreprises, toute taille, tout secteur et tout pays confondus, ont encore un long chemin à parcourir avant d’être en capacité de valoriser pleinement leurs informations.
Il n’y a donc plus de temps à perdre. Ces dernières années, le débat sur l’information a changé d’angle. Si les problématiques de sécurité et du risque pour l’information demeurent, la priorité n’est plus à verrouiller l’accès aux données, mises sous clé. Les dirigeants d’entreprise s’emploient davantage aujourd’hui à libérer l’information pour la valoriser au maximum, comme levier de croissance et d’avantage compétitif. Cette nouvelle approche de la gestion de l’information suppose que l’on opère des changements dans de nombreux domaines. Il ne sera pas toujours simple de s’accommoder de l’impact de ces changements, l’impact sur la culture sera le plus compliqué à accompagner ; mais sur le long terme, l’impact sur l’entreprise sera plus fort encore si rien n’est fait.
Comme le montre l’étude globale de PwC auprès de CEO, la majorité des hauts dirigeants savent qu’il leur faut mettre en place les ressources pratiques et les compétences pour extraire de l’information, les renseignements et éclairages dont eux-mêmes et leurs divisions métier ont besoin. Pourtant, la réalité est toute autre : malgré les bonnes intentions de la direction, rares sont les entreprises qui emploient ou déploient les ressources nécessaires.
Une nouvelle étude internationale d’Iron Mountain et PwC[iv] a démontré que la moitié (53%) des hauts dirigeants estiment que leur organisation n’a pas les outils ou les compétences pour valoriser pleinement leurs informations, et beaucoup (48%) soupçonnent leurs concurrents de faire mieux qu’eux. 4% seulement des entreprises semblent disposer des compétences et des ressources qu’il leur faut pour extraire un maximum de valeur des informations qu’elles détiennent.
L’étude qui a permis d’interroger 1 800 décideurs en Europe et en Amérique du Nord, révèle que de nombreuses entreprises ignorent quelles informations elles détiennent et comment celles-ci sont utilisées.
Près d’un quart des dirigeants européens estiment que leur organisation ne sait pas quelles informations elle détient (16% globalement, 18% en Europe et en France, 12% en Amérique du Nord), comment l’information circule dans l’entreprise ni où elle pourrait être plus utile (28% globalement, 32% en Europe et 30% en France) ou plus vulnérable (21% globalement, 21% en Europe et en France). Un cinquième des sondés en Europe (18%) déplorent que leur organisation n’encourage pas le partage des informations en interne, et 27% que leur organisation ignore comment calculer la valeur de l’information pour l’entreprise.
L’accès aux compétences pose aussi un problème majeur dans de nombreux cas. Un quart (27% en Europe et 25% en France) des hauts dirigeants interrogés reconnaissent ne pas employer d’analyste des données pour extraire de la valeur des informations. Ils sont autant à reconnaître le défaut de compétences d’interprétation des données (23% globalement ?23% en Europe/33% en France/21% en Amérique du Nord) ou de capacité à utiliser les connaissances acquises (23% globalement ?25% en Europe/29% en France/22% en Amérique du Nord) pour transformer l’information en arguments décisionnels, développer des campagnes de marketing ciblées et améliorer leurs processus et leurs innovations.
Rien de très étonnant alors que près de 43% des entreprises européennes et nord-américaines ne dégagent que peu d’avantages concrets de leurs informations, et que 23% n’en retirent aucun avantage d’aucune sorte.
Pour aider les dirigeants d’entreprise à mettre toutes les chances de leur côté, Iron Mountain et PwC ont collaboré à la création d’un indice sur la valeur des informations en s’appuyant sur les conclusions de l’étude. L’indice mesure comment différentes entreprises de différents pays s’y prennent actuellement pour mettre leurs informations à profit et soutenir leur compétitivité. Avec un score moyen de 50,1 sur un score idéal de 100 (47,3 en Europe, 46,9 en France et 52,9 en Amérique du Nord), l’indice confirme que la grande majorité des entreprises, toute taille, tout secteur et tout pays confondus, ont encore un long chemin à parcourir avant d’être en capacité de valoriser pleinement leurs informations.
Il n’y a donc plus de temps à perdre. Ces dernières années, le débat sur l’information a changé d’angle. Si les problématiques de sécurité et du risque pour l’information demeurent, la priorité n’est plus à verrouiller l’accès aux données, mises sous clé. Les dirigeants d’entreprise s’emploient davantage aujourd’hui à libérer l’information pour la valoriser au maximum, comme levier de croissance et d’avantage compétitif. Cette nouvelle approche de la gestion de l’information suppose que l’on opère des changements dans de nombreux domaines. Il ne sera pas toujours simple de s’accommoder de l’impact de ces changements, l’impact sur la culture sera le plus compliqué à accompagner ; mais sur le long terme, l’impact sur l’entreprise sera plus fort encore si rien n’est fait.
[i] http://download.pwc.com/gx/ceo-survey/index.html
[ii] ‘senior executives who recommend a strategy but have no data or evidence to support it’ (le fait que des cadres recommandent une stratégie sans pouvoir l’étayer par des données ou des faits) arrive en 4ème place de la liste des CEO des 7 situations qu’ils ont le plus en horreur, The Top 7 Things I Hate Most, Forbes, 23 juillet 2014[ii]
[iii] ‘52 per cent of CEOs have discounted data they don’t understand,’ (52% des CEO excluent des données faute de les comprendre) Guts & Gigabytes, EIU et PwC septembre 2014
[iv] «Bénéficier de tous les avantages de l'information: Comment les entreprises peuvent profiter de toute la valeur des informations qu'elles détiennent ?» Iron Mountain et PwC ont interrogé 1 800 dirigeants d’entreprise de nombreux secteurs (énergie, services financiers, services juridiques, fabrication et ingénierie, santé (USA uniquement), assurances, laboratoires pharmaceutiques, en Amérique du Nord (USA et Canada) et dans cinq pays européens (France, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Royaume-Uni). Les réponses obtenues aux 36 questions de cette étude ont été utilisées pour élaborer l’indice sur la valeur des informations. PwC et Iron Mountain considèrent que les questions de l’étude représentent les capacités d’organisation (gouvernance et culture) et les moyens techniques (compétences et outils) à réunir pour transformer l’information en avantage, ainsi que les bénéfices à en retirer.
Données pour l’Amérique du Nord, l’Europe et la France
74% des hauts dirigeants ne s’estiment pas prêts à gérer l’information au profit de la compétitivité de leur entreprise et deux tiers pensent que leurs concurrents y parviennent mieux qu’eux
Alors que les trois quarts (75%) des dirigeants en Amérique du Nord (67% en Europe et 59% en France) pensent avoir suffisamment d’expérience de l’extraction de valeur de l’information,
70% reconnaissent que leur organisation ne dispose pas des ressources pour ce faire, d’après la nouvelle étude[iv] réalisée par le spécialiste des services de gestion de l’information, Iron Mountain et PwC.
66% pensent faire moins bien que leurs concurrents dès qu’il s’agit de valoriser l’information.
Parmi les dirigeants qui estiment que leur organisation ne sait pas comment l’information circule dans l’entreprise, (23% en Amérique du Nord, 32% en Europe et 30% en France) ignorent où elle serait le plus utile et (20% en Amérique du Nord, 21% en Europe et en France) le plus vulnérable.
Un sixième des sondés (15%) déplorent que leur organisation n’encourage pas le partage des informations en interne, et 15% que leur organisation ignore comment calculer la valeur de l’information pour l’entreprise.
22% en Amérique du Nord, 27% en Europe et 35% en France n’emploient pas d’analyste des données pour extraire de la valeur de leurs informations, 21% en Amérique du Nord, 23% en Europe et 33% en France ne disposent pas de compétences d’interprétation des données et 22% en Amérique du Nord, 25% en Europe et 29% en France ignorent comment utiliser les connaissances acquises
[ii] ‘senior executives who recommend a strategy but have no data or evidence to support it’ (le fait que des cadres recommandent une stratégie sans pouvoir l’étayer par des données ou des faits) arrive en 4ème place de la liste des CEO des 7 situations qu’ils ont le plus en horreur, The Top 7 Things I Hate Most, Forbes, 23 juillet 2014[ii]
[iii] ‘52 per cent of CEOs have discounted data they don’t understand,’ (52% des CEO excluent des données faute de les comprendre) Guts & Gigabytes, EIU et PwC septembre 2014
[iv] «Bénéficier de tous les avantages de l'information: Comment les entreprises peuvent profiter de toute la valeur des informations qu'elles détiennent ?» Iron Mountain et PwC ont interrogé 1 800 dirigeants d’entreprise de nombreux secteurs (énergie, services financiers, services juridiques, fabrication et ingénierie, santé (USA uniquement), assurances, laboratoires pharmaceutiques, en Amérique du Nord (USA et Canada) et dans cinq pays européens (France, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Royaume-Uni). Les réponses obtenues aux 36 questions de cette étude ont été utilisées pour élaborer l’indice sur la valeur des informations. PwC et Iron Mountain considèrent que les questions de l’étude représentent les capacités d’organisation (gouvernance et culture) et les moyens techniques (compétences et outils) à réunir pour transformer l’information en avantage, ainsi que les bénéfices à en retirer.
Données pour l’Amérique du Nord, l’Europe et la France
74% des hauts dirigeants ne s’estiment pas prêts à gérer l’information au profit de la compétitivité de leur entreprise et deux tiers pensent que leurs concurrents y parviennent mieux qu’eux
Alors que les trois quarts (75%) des dirigeants en Amérique du Nord (67% en Europe et 59% en France) pensent avoir suffisamment d’expérience de l’extraction de valeur de l’information,
70% reconnaissent que leur organisation ne dispose pas des ressources pour ce faire, d’après la nouvelle étude[iv] réalisée par le spécialiste des services de gestion de l’information, Iron Mountain et PwC.
66% pensent faire moins bien que leurs concurrents dès qu’il s’agit de valoriser l’information.
Parmi les dirigeants qui estiment que leur organisation ne sait pas comment l’information circule dans l’entreprise, (23% en Amérique du Nord, 32% en Europe et 30% en France) ignorent où elle serait le plus utile et (20% en Amérique du Nord, 21% en Europe et en France) le plus vulnérable.
Un sixième des sondés (15%) déplorent que leur organisation n’encourage pas le partage des informations en interne, et 15% que leur organisation ignore comment calculer la valeur de l’information pour l’entreprise.
22% en Amérique du Nord, 27% en Europe et 35% en France n’emploient pas d’analyste des données pour extraire de la valeur de leurs informations, 21% en Amérique du Nord, 23% en Europe et 33% en France ne disposent pas de compétences d’interprétation des données et 22% en Amérique du Nord, 25% en Europe et 29% en France ignorent comment utiliser les connaissances acquises